La cuisine vietnamienne est réputée depuis longtemps pour la diversité du goût, saveurs des différentes régions. Elle est devenue un trait culturel unique qui attire le tourisme aux quatre coins du monde. Néanmoins, il y a certains plats que nous qualifions de « répugnants » tant par son aspect, son odeur et son goût pour les touristes étrangers. Certain ingrédient peut être sembler un peu désagréable tant à son odeur ou goût. À force de les consommer, ça finit par devenir une habitude !
Nous profitons de cet article pour vous parler de notre top 5 plats les plus répugnants dans la cuisine Vietnamienne pour les plus curieux. Sachez que notre liste est conçue pour les voyageurs qui n’ont jamais mangé ces mets au Vietnam et qui sont curieux de les découvrir. Nous sommes ouverts à tous vos avis, suggestions et vos retours d’expériences afin de compléter notre liste. Bon voyage !
Photo crédit : internet (Xôi Vietnam)
À la tête de notre liste, le trứng vịt lộn ou fœtus de canard semble être le mets le plus dérangé des touristes occidentaux. Ce sont des œufs couvés pendant trois semaines ou moins pour obtenir la consistance souhaitée. Le fœtus de canard est l’un des snacks populaires au Vietnam notamment chez les petits écoliers car il contient beaucoup de protéine et nutritif. Les œufs sont vendus au coin des rues, ou dans les petits stands de nourriture, très facile à repérer avec la pancarte « trứng vịt lộn ». Le fœtus de canard est très popularisé dans certains autres pays asiatiques comme la Chine, le Philippines et Cambodge, bien que le mode de préparation soit légèrement différent. Les œufs de canard couvés généralement de 9 à 11 jours au Vietnam, toujours consommés avec les feuilles de laksa ou ‘menthe vietnamienne’, du gingembre émincé, un peu de sel, vinaigre à l’ail. Les variations de balut sont multiples, on peut les rajouter dans le « hot spot » ou ‘lau’, le fœtus de canard frit … Le trung vit lon est très populaire comme plat nutritif dans la cuisine vietnamienne mais les oeufs couvés font partie de top 5 des plats les plus répugnants pour les voyageurs étrangers dans la cuisine Vietnamienne.
(Trung vit lon - Le foetus de canard)
Recette facile : en parlant de variant, nous avons trouvé une petite recette du fœtus de canard grillé au sel, piment et poivre pour vous faire découvrir. C’est un mets très apprécié des jeunes de Saigon.
« Trung vit lon nuong muoi ot »
Les ingrédients :
8 baluts (8 fœtus de canard)
Jus de noix coco frais
4 gousses d’ail
4 ou 5 kumquats
2 oignons sec
2 gros piments
Épices : sauce poisson (nuoc mam), sel, sucres, sauce piment (chily sauce), poudre assaisonnement
Légumes accompagnement : une poignée de feuille de laksa (menthe vietnamienne), la ciboulette, arachides grillées et concassées, échalotes frites croustillantes.
(Trung vit lon nuong muoi ot - foetus canard grillé)
Faire bouillir les fœtus de canard pendant 12 à 15 minutes dans une casserole avec le jus de coco fraiche et un peu de sel pour créer un goût légèrement sucré.
Sortez-les et laisser les refroidir. Enlevez la coque et mettez chacun dans chaque petit bol.
Hachez les oignons, ails, piments. Pressez les kumquats et prenez uniquement le jus.
Préparez les échalotes frites croustillantes et de cacahuètes grillées concassées pour rehausser la saveur du plat.
Préparez la sauce pimentée au sel : faites revenir l'oignon, l'ail et ajoutez 2 cuillères à soupe de sauce de poisson, 2 cuillères à soupe de sucre, 1 cuillère à soupe de sauce pimentée, 1/2 cuillère à café de sel, 1 cuillère à café d'assaisonnement, 1 cuillère à café d'huile de cajou si vous voulez avoir une belle couleur, du paprika (ajuster selon votre goût), remuez le mélange à feu doux jusqu'à ce qu'il devienne une pâte épaisse, puis éteignez le feu, ajoutez le piment haché.
Préparez la sauce à la graisse d'oignon : mettez les oignons hachés dans un bol, ajouter un peu d'huile de cuisson, le sucre et mettez le mélange dans un micro-ondes pendant 12 à 15 secondes, ou procéder de manière traditionnelle, mettez la moitié de l'huile refroidie dans un bol d'oignons, verser l'huile chauffée ensuite et remuez bien.
Faire grillée les bols de balut au préalable :
Versez la sauce pimentée au sel sur chaque bol, mettez-les ensuite sur les grils. Vous pouvez utiliser le charbon pour obtenir le bon goût fumé, ou à l’aide d’un réchaud sans l’huile, une friteuse sans huile ou un four. Lorsque le mélange devient plus épais, sortez-les, puis arrosez-les de la sauce à la graisse d’oignon, saupoudrez de cacahuètes concassées, d'oignons frits et dégustez chaud.
« NON, nous ne sommes pas des vampires » ! Ayant la couleur rouge vif très appétissant au premier regard, les ingrédients qui le composent peuvent heurter à la sensibilité de certaine personne. Il s’agit d’un plat frais en utilisant le sang animal cru mélangé à la sauce ‘nước mắm’ ou d’eau légèrement salé afin d’empêcher la coagulation du sang avant de le mélanger avec la viande hachée de porc, le cartilage…pour coaguler le sang après. Une telle façon de préparer ce plat demande une connaissance profonde et beaucoup de pratique, elle est très populaire dans la cuisine vietnamienne notamment à la campagne du nord au sud. La cuisine vietnamienne est très variée et ce mets en fait partie, mais rassuré vous ce plat n’est pas fait pour tout le monde même pour nous. Il est servi en général avec feuille de laksa (menthe vietnamienne), de la coriandre, des cacahuètes et du citron. Ce plat n’est pas recommandé en tenant compte des études scientifiques qui démontrent une intoxication à long terme. Nous ne vous recommandons pas non plus ce plat. Mais si un jour, vous décidez de goûter ce plat répugnant dans la cuisine Vietnamienne, assurez-vous d’avoir de l’imodium dans vos poches !
(Tiet canh - sang coagoulé vietnam)
Alors, ceci n’est pas un plat mais plutôt un ingrédient inséparable de nombreux plats vietnamiens qui tirent leur succès grâce à elle mais pour les voyageurs, la pâté de crevettes fermentée est considérée comme un des plats les plus répugnants dans la cuisine Vietnamienne. On peut notamment citer : bun dau mam tom, bun rieu cua, bun thang, gia cay, thit ba chi om chuoi dau … La liste est longue mais en tout cas les Vietnamiens en raffolent ! Il faut bien avouer que pour une première fois, son odeur n’engage pas faire un usage quotidien de cet ingrédient. Néanmoins, si vous êtes prêt pour un voyage culinaire à découvrir la quintessence de la cuisine vietnamienne. Nous vous dévoilerons comment utiliser le mắm tôm de la bonne manière et vous serez peut-être convaincus de son accord parfait avec de délicieux plats vietnamiens.
Il s’agit d’une pâte de crevettes qu’on laisse fermenter pendant une période minimum de 6 mois dans le sel. Le mam tom est disponible sous deux variétés : une version semi-liquide (spécialité du centre) et une version sous forme de pâte (dans la capitale). Cette pâte de couleur gris-violet se trouve couramment sur les tables de toute l’Asie du Sud-Est et de Chine méridionale.
Alors pour la fabrication de mắm tôm, il faut évidemment des crevettes de bonne qualité, du gros sel, l’alcool de riz (ruou trang), et des outils spécifiques. Une petite recette juste pour le plaisir car pour faire du bon mam tom, il faut être professionnel avec beaucoup d’expériences et pratiques.
Étape 1 : Laver préalablement les crevettes de toutes les impuretés (il faut les laver impeccablement pour perfectionner son goût) et laisser sécher.
Étape 2 : Mettre les crevettes dans un mixeur avec le gros sel et le vin blanc et mixer les jusqu’à l’obtention d’une texture consistance et lisse. Surtout ne rajouter pas de l’eau durant le processus.
Étape 3 : Incubation de mam tom – mettre le mélange dans un grand récipient souvent en jarre, pot de terre cuite ou pot en porcelaine…Fermez le couvert de manière hermétique et gardez le dans un endroit frais et sec. Le temps d’incubation dure entre 5-6 mois, il faut sortir le pot et mettez sous le soleil entre 4-6 heures durant les jours ensoleillés.
(Mam Tom - pâte de crevettes fermentées)
Le fameux ‘bun dau mam tom’ : ce sera un tort de ne pas goûter à ce plat (parmi plats signatures du Nord) lors de votre séjour au Vietnam. Ce plat contient principalement des ingrédients simples comme les vermicelles du riz (bun), du tofu frit, des lamelles de porc et bien évidemment du mam tom comme sauce trempette en accompagnement de divers légumes et herbes aromatiques. Le bol de mam tom doit être bien mélangé avec le sucre, du piment (ou poudre de piment), et du jus kumquat avec de l’huile chaude. Il faut ensuite bien remuer jusqu’à avoir une mousse bien parfumée. Il est servi avec du tofu frit, cha com (pâté de viande de porc pilée mélangée avec du riz com), doi ran (boudin vietnamien frit) … Le ‘bun dau mam tom’ est la star de cuisine vietnamienne, un mets si savoureux et vraiment « addictif » si le mam tom ne vous dérange pas !
Les bonnes adresses à déguster :
Bún Đậu Mẹt Phố Cổ, 38B rue Bát Đàn, district Hoàn Kiếm, Hà Nội
Bún Đậu Mắm Tôm Hà Nội, 29 ruelle 29 rue Hàng Khay, Hà Nội
Bún Đậu Trung Hương, 49 ruelle Phất Lộc, district Hoàn Kiếm, Hà Nội
(Bun dau mam tom, star cuisine de rue vietnamienne)
Bun oc : le bun oc est un plat typique de Hanoi, symbole de bon goût et de raffinement. Du bouillon aigre-doux, en ajoutant un peu de piment sauté, mélangé avec des escargots et du tofu frit. Grâce à mam tom, la saveur du plat est nettement améliorée, un ingrédient inséparable du plat.
Les bonnes adresses à Hanoi :
Bún Ốc Nguội Bà Lan, 26 rue Bùi Thị Xuân, district Hai Bà trưng, Hà Nội
Bún Ốc Cô Huệ, 43 rue Nguyễn Siêu, district Hoàn Kiếm, Hà Nội
Bún Ốc Cô Thêm, 6 rue Hàng Chai, Hàng Mã, district Hoàn Kiếm, Hà Nội
Conseils pratiques : Il y a de nombreux autres plats qui utilisent le mắm tôm comme le bún riêu, bún thang, chả cá Lã Vọng … N’hésitez à nous demander renseignements !
Nous avons inscrit ce plat dans notre liste des plats les plus répugnants dans la cuisine vietnamienne car les ingrédients qui le composent ne vous laisse pas indifférent. En effet, vous trouverez de la viande du cheval principalement, mais également toutes les parties du cheval y compris même les intestins. Originaire de Chine, ce plat a été introduit au Vietnam grâce à la communauté des ethniques minoritaires notamment les H’Mong. Aujourd’hui il est connu et popularisé grâce à la manière de cuisiner bien spécifique du peuple de nord-ouest. En effet, c’est à Ha Giang que ce plat a été perfectionné avec une saveur unique que vous trouverez nulle part ailleurs. Au fil du temps, le cheval a été progressivement remplacé par le buffle, porc et bœuf en utilisant de nombreuses épices différentes pour apporter des saveurs exclusives au plat.
(Thang co, une spécialité locale unique région montagneuse nord vietnam)
Après avoir nettoyé la viande de cheval, on coupe la viande en petits morceaux, assaisonner et mélanger jusqu'à ce que la viande soit bien enrobée par les épices. Ensuite, mettez toute la viande marinée dans la marmite de bouillon avec les os et les organes internes du cheval. On utilise 12 épices différentes comme la cardamome, poivre, cinnamome … Toutes ces épices sont issues des montagnes du nord-ouest. La réussite du plat se résulte à la façon d’assaisonner les épices, ni trop, ni trop peu.
Nous souhaitons vous parler d’un sujet sensible qui fait beaucoup de débats sur les forums. Alors on mange du chien ou non ? Sachant que nous avons introduit cette spécialité dans la liste des plats les plus répugnants dans la cuisine vietnamienne car les avis ne sont pas unanimes au sein même de notre pays. On ne sait pas trop d’où vient cette tradition de manger du chien. Mais en général, on mange du chien pour se débarrasser de la malchance, ou un rétablissement rapide. Dans certaine région rurale au Vietnam, le chien aurait servi comme offrande commune pour stopper une catastrophe naturelle (afin d’apaiser la colère des divinités selon les chamans). Aujourd’hui, le « thịt chó » est de moins en moins consommée et on ne trouvera guère en grande surface. Mais il existe encore sur quelques étals d’un marché rural du nord ou à la banlieue des grandes villes.
(Thit cho, viande de chien vietnam)
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Qu’ils aient choisi un circuit court ou une grande aventure au long cours, un itinéraire classique ou hors des sentiers battus, en voiture, à bord d’une jonque, à pied, à vélo ou à moto… nos voyageurs reviennent d’Indochine le cœur rempli d’émotions et de souvenirs inoubliables.
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Nous les remercions chaleureusement pour leur confiance accordée à notre équipe, pour l’organisation et la prise en charge de leur séjour. C’est un privilège de les accompagner dans la réalisation de leurs rêves de voyage en Asie du Sud-Est, et c’est aussi ce qui donne tout son sens à notre métier : créer des expériences uniques, sur mesure, et profondément humaines.
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