Tous les pays n’ont pas le même rapport à l’argent, et encore moins au pourboire. Combien et à qui donner lors d’un voyage au Vietnam ? Suivez nos conseils pratiques sur les pourboires au Vietnam !
Mais au fait, ça vient d’où, le pourboire ?
Le pourboire au Vietnam, combien et à qui ?
Le pourboire pour un chauffeur
La pratique du pourboire au Vietnam -Source : Internet
Ca se fait, ici, de laisser un pourboire ? La question revient sur les lèvres de chaque voyageur arrivant dans un pays dont il ne connait pas les usages en la matière. S’il est généralement de coutume de laisser un peu d’argent aux serveurs, guides et autres employés d’hôtel, il est certains pays où la démarche est tout simplement contraire à la loi, comme dans certains endroits en Chine. Pour vous éviter les déboires des pourboires, nous vous avons concocté ce mini-guide pratique, service compris.
On sait qu’une forme de pourboire existait dès le 15ème siècle en Angleterre : les seigneurs avaient coutume d’offrir un petit bonus à leur personnel, pour montrer leur appréciation d’un travail bien fait. Cette somme d’argent avait pour nom : vails. La double étymologie de ce mot est d’ailleurs tout à fait instructive : un premier sens puise son origine dans le verbe latin valeo, qui a la signification de «valoir», comme dans «le travail des serviteurs “vaut” un petit bonus». Ensuite, vails est connecté au vieux français «avaler», qui signifiait à l’époque «abaisser, humilier». Le vails a donc une signification double, celle de réclamer une rémunération à sa juste valeur tout en acceptant son infériorité.
En français, la première trace du mot pourboire se trouve dans «L’école des femmes» de Molière(1662): «Cependant par avance, Alain, voici pour boire». En remontant dans le temps, on glanera des expressions au sens similaire, comme le vin du valet ou le vin courtois, qui toutes désignent en fait l’action d’offrir à boire à des commensaux de rang inférieurs. Cette pratique se serait répandue dès le 16ème siècle en Europe et en Asie (Pour ceux qui estiment que la langue ne se conçoit pas uniquement à la sauce piquante, notez qu’en mandarin cumshaw est l’équivalent de «l’argent du thé »).
Mais l’Histoire retiendra surtout un certain café pour aristocrates : nous sommes fin 17ème/début 18ème, dans un estaminet quelque part en Grande Bretagne. On ne sait d’où lui est venue l’idée, mais le patron dudit a un jour posé sur le comptoir un pot métallique portant l’inscription To Insure Promptness (TIP), ce qui – dans la langue de Pierre Desproges - signifie « pour être certain d’être servi rapidement ». Autrement dit, les clients pressés devaient mettre la main à la poche et quelques pièces dans le pot. Le bruit de la monnaie contre la paroi métallique suffisait à attirer l’attention du serveur qui s’empressait alors d’exécuter la commande. Un siècle plus tard, cette pratique se retrouve de l’autre cote du Channel, dans une France qui connaissait déjà l’humeur à la météo variable des cafetiers parisiens et autres serveurs, pour qui ces quelques pièces valaient bien d’avoir fait la Manche. En Espagne, l’histoire est à peu près la même que dans l’Hexagone. La version ibérique répond au nom Propina (littéralement « pour boire) », une ancienne coutume consistant à boire la moitié d’un verre et à donner l’autre moitié à la personne avec qui on trinque. Sans surprise, en Amérique du Nord, il est carrément obligatoire de donner entre 15 à 20 % de la note. Par contre, au Japon, il était – et c’est toujours d’actualité – très mal vu, voire insultant de laisser un petit quelque chose au serveur qui, par ailleurs, est sensé se contenter respectueusement de ses honorables subsides.
Dans l’Empire du Soleil Levant, fournir un service de qualité est normal, donc recevoir un pourboire sous-entend que le travail d’un employé est sous-évalué par l’employeur. Et enfin, le pourboire est totalement interdit à Singapour, où il peut être considéré comme un délit.
Pour ce qui est des pays d’Indochine, le pourboire au Cambodge ne fait pas partie des traditions du Royaume, mais les choses commencent à prendre une tournure qui épouse sans amour mais avec beaucoup d’intérêt la courbe de l’afflux touristique. Idem pour le Laos. Quant au Vietnam, si le pays a longtemps gardé une certaine réserve face à cette pratique, celle-ci est désormais conseillée, tout en restant marginale dans les restaurants et les cafés.
Un pourboire... A qui ? Combien ? Source : Internet
Si la question du pourboire reste encore un peu délicate, on retiendra que son montant est directement proportionnel au niveau de luxe de l’établissement. Il est bon aussi de garder à l’esprit que la coutume du pourboire n’est pas inscrite dans l’ADN culturel du Pays du Dragon et donc sans aucune obligation d’aucune sorte. Et que les acteurs du milieu touristiques sont – tout est relatif – logés à meilleure enseigne qu’une vaste majorité de travailleurs. Ceci étant posé, le revenu global – même s’il s’accroit chaque année un peu plus – restant peu élevé pour la plupart de la population, le bonus offert par le pourboire est loin d’être vu comme une portion congrue.
Pour répondre à la question : dans quelle devise donner un pourboire, nous répondons que si vous pouvez laisser une somme en USD comme en VND, le dong étant la monnaie locale (et plus favorable à votre portefeuille), il est préférable de régler en VND.
De par leur expérience, leur savoir-faire et leur disponibilité, les guides touristiques sont ceux qui reçoivent les pourboires les plus élevés. Une norme tacite et non écrite préconise un pourboire entre 7 et 10 USD par jour (160 000-240 000 VND). Toutefois, si vous voyagez en groupe, une gratification de 3 à 5 USD par personne et par jour est dans la mesure raisonnable (70 000-120 000 VND).
Avec des horaires flexibles et une disponibilité sans faille, tout en étant garant de votre confort et de votre sécurité pendant le transport, un chauffeur peut s’attendre à un pourboire de l’ordre de 3 à 5 $/jour (70 000-120 000 VND. Bien entendu, tout autre somme reste à votre discrétion. Notez que les taxis ne sont pas supposés bénéficier d’un pourboire. S’il se trouve être exceptionnellement agréable, serviable ou quoi que ce soit qui vous aura touché, arrondissez au montant supérieur le tarif affiché au compteur (par exemple, de 55 k passez à 60 k VND).
A qui et combien de pourqboire au Vietnam ? Source : Internet
Comme vu plus haut, si pourboire il y a lieu de laisser, il sera indexé sur le niveau de luxe de l’établissement ou du centre de villégiature.
Si la prestation d’un bagagiste est à la hauteur et de l’hôtel et de vos attentes, celui-ci peut espérer un pourboire de 2 USD (50 000 VND). Si vous vous déplacez avec une grande partie de votre dressing – ce qui laisse à supposer une quantité non négligeable de bagages - un pourboire de 1 USD par valise ou sac sera le bienvenu. Certes, elle ne fait que son devoir, mais si vous êtes particulièrement satisfait du travail de votre femme de chambre, laissez en évidence 1 à 2 USD (50 000 VND) sur une table de votre chambre, en guise de pourboire.
A ce jour, les restaurants vietnamiens n’incluent pas la notion de « Service compris » dans leur facture, vous payez votre repas et 10 % de TVA. Mais si vous êtes enchanté par le moment que vous venez de passer, donnez directement à la serveuse (au serveur) un petit bonus de 1 à 3 USD (20 000 à 70 000 VND). Pas de pourboire dans les restaurants de rue.
Sachez cependant que les restaurants gastronomiques et les hôtels 5 étoiles appliquent généralement 5 à 15 % de frais de service sur notre note, dont une petite partie reviendra au personnel de service. Techniquement, il n’est donc pas nécessaire de leur laisser un pourboire. Tout n’est qu’appréciation de votre part.
Si vous utilisez le service d’un spa de luxe, il n’est pas nécessaire de donner un pourboire car le prix, assez élevé, comprend une commission pour le personnel. En revanche, dans les spas bas de gamme, un pourboire de 15 à 20 % de la facture, soit environ 5 USD (100 000 VND) à destination du personnel sera hautement apprécié.
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