Quand visiter les plus belles rizières en terrasses du Vietnam ? Le Vietnam est fier de ses rizières en terrasse dans le Haut Tonkin, chef d’œuvres d’agriculture que l'homme a créées depuis des milliers d'années.
« Dans le champ sec, dans la rizière profonde
Le mari laboure, la femme repique, le buffle herse »
Ces vers tirés du Ca dao, (poème populaire que les enfants fredonnent) intitulé Trâu ơi-« Buffle écoute-moi », sont peut-être un cliché bientôt fané, ils n’en symbolisent pas moins une civilisation dont l’âme s’enracine dans la culture du riz. Ne serait-ce que dans les plats quotidiens, il ne sera pas un jour sans riz : Cơm Tấm (riz cassé), Cơm chiên (ou Cơm rang qui est un riz poêlé au wok) et bien sur le Cơm trưa văn phòng, pour le casse-croûte au bureau. Spécialité des montagnes du Nord et des Hauts-Plateaux du centre du pays, le Cơm lam est un riz gluant cuit dans un bambou sur des braises…En plats, en desserts, en gâteaux, en alcool, en chansons, en offrandes, en conte et légendes, on trouve le riz partout, tout le temps ! Vous aurez sans aucun doute l’occasion de vous en rendre compte lors de votre prochain voyage au Vietnam !
Si le Delta du Mékong concentre à lui seul 45% de la production (Ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme « Grenier à riz du Vietnam »), les régions du Nord en cultivent aussi depuis les plaines du Delta du Fleuve Rouge jusqu’aux flancs escarpés des montagnes du Haut-Tonkin et ses fameuses rizières en terrasse, œuvres magistrales des ethnies locales. La particularité du riz est de pousser la tête au soleil et les pieds dans l’eau. Les terrasses permettent cette irrigation continue par un jeu de cascades d’eau tombant de digue en digue.
Pour expliquer les choses rapidement, disons que le riz est d’abord élevé en pépinières, pendant que les terrasses sont inspectées, réparées, hersées… Ensuite vient la mise en eau des terrasses pour le repiquage. Si le spectacle des femmes en costume traditionnel avec leur bébé sur le dos fait la joie des photographes, il faut bien garder en tête que c’est un travail pénible, courbé à longueur de journée avec de l’eau jusqu’aux genoux. On maintient ensuite un niveau d’irrigation optimal pendant que le riz murit. Arrive enfin la saison de la récolte (En général 1 fois l’an dans le Nord et jusqu’à 3 fois dans le Sud). Pour les rizières, après un temps de repos, un nouveau cycle peut recommencer, alors que le riz est mis à sécher à même le sol (Ne soyez pas surpris sur vous voyez des motos rouler dessus !), décortiqué puis ensaché.
Ce travail impressionnant est toujours fait à la main, surtout en région montagneuse, où les machines ne peuvent accéder.
Si vous trouvez sur table un riz rouge, violet ou vert… pas de panique ! Il s’agit en général d’un riz gluant (sans gluten) blanc, qu’on aura coloré avec les plantes qui vont bien (du gingembre pour le violet, par exemple). N’hésitez pas à nous consulter pour un voyage à thème autour des rizières, nous avons certainement un programme qui vous conviendra.
Comme nous venons de le voir, le riz suit un calendrier bien précis qu’on peut résumer ainsi :
La saison des miroirs : aux mois d’avril et de mai, les rizières sont inondées pour permettre ensuite le repiquage des plants élaborés en pépinière, elles ressemblent alors à d’immenses miroirs dans lequel se reflète le ciel ennuagé : un spectacle tout simplement magique, presque surnaturel.
La saison émeraude : aux mois de juin et juillet, c’est l’heure du repiquage, le jeune riz va alors mûrir pendant plusieurs semaines. Les rizières deviennent une mosaïque de toutes les nuances de vert, allant petit à petit vers le jaune de la maturité,
La saison dorée : de la mi-août à début octobre (selon les endroits), c’est la saison de la récolte. C’est la saison préférée des photographes, avec ses scènes campagnardes sur fond de rizières comme de l’or liquide.
Mu Cang Chai se trouve à environ 200 km de Hanoi, dans le district de Yen Bai sur la route qui mène à Sapa.
Point de départ de la fameuse route des photographes, les villages alentours sont parmi les plus spectaculaires pour ce qui est des rizières en gradin : La Pan Tan et Tu Le sont incontestablement des incontournables, avec possibilité de passer la nuit chez l’habitant, pour combler votre bonheur.
Mise en eau en mai et début des récoltes dès la mi-août.
Comment y aller : l’idéal est de réserver un tour privatif, pour la flexibilité des découvertes, mais il est aussi possible de prendre un bus en gare routière de My Dinh (à Hanoi) pour Mu Cang Chai et de là, rayonner en moto pour vraiment profiter de la région.
Où dormir : en écolodge dans le village de Mu Cang Chai, ou encore mieux : chez l’habitant, en homestay, dans les villages alentours.
Œuvres géniales des Dao, des La Chi ou encore des Nung, les rizières de Hoang Su Phi sont là depuis 300 ans. Cette région reculée et totalement préservée du tourisme de masse est d’une beauté absolument unique et héberge de nombreuses communautés locales aux coutumes, traditions et modes de vie inchangés depuis des siècles. La région est connue également pour ses théiers Shan Tuyet centenaires et ses pistes de trek dans des paysages de bout du monde.
Mise en eau début mai et récolte entre septembre et octobre
Comment y aller : les 300 km de route entre Hanoi à Hoang Su Phi en voiture privée ou en bus demandent plus de 7 heures. Il est aussi possible de combiner un trajet Hanoi/Ha Giang-Ha Giang/Hoang Su Phi. N’hésitez pas à contacter Vietnam Original Travel, agence de voyage locale au Vietnam, pour plus d’infos.
Où dormir : il existe des écolodges, notamment le Hoang Su Phi Lodge, la région étant axée sur un développement par le tourisme durable, ou vous pouvez dormir chez l’habitant.
Destination hors des sentiers battus aux portes de Hanoi, le havre de paix de Pu Luong est encore méconnu des touristes. En terre Thai, c’est un bijou de collines boisées au milieu de pitons karstiques où de fabuleuses rizières en terrasses ne déméritent pas face à leurs grandes sœurs du Nord. Facilement accessible, Pu Luong offre 2 récoltes par an ; c’est aussi une destination trek paisible qui propose des hébergements en écolodges régis selon le tourisme communautaire. Une très belle destination a découvrir avant tout le monde.
Mise en eau en mai. Première récolte de la mi-juin à début juillet. Deuxième récolte de mi-octobre jusqu’à mi-novembre.
Comment y aller : depuis Hanoi, une belle route de 150km vers Thanh Hoa se fait en voiture privée de préférence (Il n’y a pas de bus direct).
Où dormir : en écolodges ou chez l’habitant, pour une authentique immersion dans ce petit paradis.
Cet article vous permet de profiter bien des rizières en terrasse du Vietnam
=> Où se trouvent les plus belles rizières en terrasse du Vietnam ?
Circuit court ou long, découverte des incontournables ou par des routes buissonnières, en voiture, en jonque, en rando, à vélo ou en moto… revenus de leur voyage en Indochine nos clients nous racontent leurs expériences. Merci à eux de nous faire confiance pour la prise en charge de leur séjour au Vietnam, au Cambodge, au Laos ou bien encore en Thaïlande et Myanmar !
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