Loger chez l’habitant au Vietnam est une formule qui permet de se dépayser, de sortir des sentiers battus et surtout de partager le quotidien des habitants, dans une expérience immersive exceptionnelle et enrichissante. S’il est possible de loger chez l’habitant un peu partout au Vietnam, il est toutefois nécessaire d’en connaitre les modalités. Saviez-vous par exemple qu’il est interdit de dormir chez l’habitant sans autorisation de la part des autorités du village ? C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est fortement conseillé de passer par une agence de voyage locale Vietnamienne, habilitée à obtenir pour vous les autorisations nécessaires. Elle vous proposera également les services d’un guide local pour que votre expérience soit non seulement la plus enrichissante possible, mais aussi la plus confortable dans les échanges avec vos hôtes.

J’irai dormir chez l’habitant au Vietnam

Peut-être un peu galvaudée par une célèbre émission télévisée, la notion de loger chez l’habitant au Vietnam est avant tout une notion de rapprochement, d’immersion, d’échanges avec les villageois. Plus que simplement dormir, c’est une plongée dans une culture, un mode de vie, des traditions, un folklore. Loger chez l’habitant au Vietnam est une expérience totale, authentique et unique au Pays du Dragon. Mais qui demande humilité, ouverture d’esprit, tolérance et un zeste d’humour.

Dans quelle région dormir chez l’habitant au Vietnam

S’il est tout à fait possible de dormir chez l’habitant dans toutes les régions du Vietnam, il est généralement suggéré de faire halte dans un village du Nord du Pays, vaste région où habitent la plupart des communautés ethniques. Ces populations isolées, aux langues, costumes, coutumes et folklore uniques constituent une des immenses richesses culturelles et humaines du Pays au deux Deltas. Passer un peu de temps en leur compagnie est une expérience émouvante et enrichissante, qui vous laissera des souvenirs profonds et impérissables. Nous insistons sur l’importance d’être accompagné d’un guide local, comme peut le proposer une agence spécialiste du sur-mesure au Vietnam, pour profiter totalement de ces moments de partage au bout du monde. Il facilitera la communication – souvent, les communautés locales ne parlent pas le vietnamien, mais leur propre dialecte – se faisant l’interprète de votre curiosité et de celle de vos hôtes. En effet, ceux-ci ne manqueront pas de demander d’où vous venez, comment vous vivez, quelle est votre profession et l’inévitable : êtes-vous marié ?

Loger chez l’habitant, mais pas que

Au-delà de l’expérience humaine, loger chez l’habitant au Vietnam peut aussi s’avérer être une démarche solidaire. Faire le choix de loger chez l’habitant, c’est participer à la préservation d’un mode de vie, d’une culture, d’une tradition. En accueillant les étrangers, les locaux obtiennent un petit revenu qui leur permet un mieux-vivre dans ces régions oubliées du reste du monde, mais ils prennent aussi conscience de la richesse de leur patrimoine culturel et de l’importance de la préserver et de la partager. Les jeunes auront moins tendance à quitter le village pour les mirages de la grosse ville voisine… Cette vision durable et humaniste du tourisme est d’ailleurs celle de Vietnam Original Travel depuis sa création. Vivre, ne serait-ce que quelques heures, sous le même toit et en même temps que votre famille d’accueil vous permet de vivre local et de consommer local : une expérience humaine authentique doublée d’une action humaniste et éthique. Peut-être la meilleure définition du voyage… En faisant le choix de loger chez l’habitant, vous soutenez non seulement la famille de vos hôtes, mais aussi toute une communauté d’agriculteurs, de pêcheurs, de guides et autres commerçants locaux.

Loger chez l’habitant dans le Nord Vietnam, pourquoi

Il y a plus 50 ethnies dites minoritaires au Vietnam. 54 communautés aux traditions, coutumes, modes de vie, langues - voire écritures - différentes. La plupart sont regroupées dans la Nord du Vietnam, pour des raisons à la fois géographiques et historiques. Quelques ethnies peuplent les Hauts Plateaux du Centre du Vietnam, la partie méridionale du Pays du Dragon voit les Cham et les Khmers vivre en majorité dans le Delta du Mékong. Loger chez l’habitant, ne serait-ce qu’un court instant, donne un aperçu exceptionnel sur cette formidable diversité humaine et culturelle. Sachant qu’il est très courant au Vietnam que deux ou trois générations partagent le même toit, vous rencontrerez certainement les grands-parents ou même les arrières grands-parents de la famille, avec leur mémoire, leurs contes, leurs histoires…
En général, les familles d’accueil proposent des activités autour de leurs traditions, comme partir cueillir les herbes médicinales qui entreront dans la composition du bain relaxant typique des Dao rouge. D’autres vous initieront au tissage, au travail de la vannerie… Sans parler des cours de cuisine, des moments toujours très appréciés pour leur convivialité et leur bonne humeur contagieuse.

Loger chez l’habitant au Vietnam, comment

Avant tout, une petite précision s’impose : ne vous attendez pas à un grand confort ! Beaucoup de voyageurs idéalisent le côté « brut » d’un retour a la campagne, au bout du monde. Ils n’imaginent pas la présence olfactive quelque peu envahissante des buffles ou le confort spartiate d’une natte en guise de matelas. On ne parle pas ici d’hygiène douteuse ou d’insalubrité, mais de conditions d’accueil modestes mais authentiques, rustiques mais offrant tout de même un confort élémentaire.  Parallèlement au développement économique du Pays, le confort tant des locaux que de celui des visiteurs s’améliore.
Notre conseil : Pensez à amener des boules Quies pour ne pas avoir à supporter les chiens qui hurlent à la lune, les coqs au sommeil (très) léger et la radio matinale qui délivre les informations du jour avec un enthousiasme se mesurant en décibels.

N’hésitez pas à demander conseils et infos auprès d’une agence francophone locale au Vietnam, si besoin.

Loger chez l’habitant – Nord du Vietnam

Ici, les maisons sont généralement sur pilotis, en bois et/ou bambou, selon la région. Un vaste espace sert de pièce commune. Elles sont plus ou moins décorées, selon les coutumes de chaque communauté – et leur niveau social. Généralement, le couchage est en commun, dans la grande salle principale. Vous disposez de couchettes souples, de couvertures si c’est l’hiver et d’une moustiquaire. Les toilettes et la douche sont au rez-de-chaussée, en extérieur et, de plus en plus aux normes légales, c’est-à-dire que vous aurez très souvent de l’eau chaude, voire des WC à l’européenne. Un confort certes sommaire, mais suffisant, pour qui sait s’en contenter. Un confort indubitablement moins élevé que dans un hôtel, mais l’hospitalité et la convivialité y sont tout autre !
Terres grandeur Nature, les régions du Nord offrent toute une palette d’activités allant du trek à la balade en barque, des randos en vélo à la découverte des villages artisanaux.

Où loger chez l’habitant dans le Nord du Vietnam

Ha Giang et ses paysages spectaculaires, Bac Ha et son célèbre marché ethnique dominical, Sa Pa et ses nombreux pittoresques villages ethniques au milieu de superbes rizières en terrasse. Plus au Nord-Ouest, vous pouvez partager la vie des Thai noir à Mu Cang Chai, Nghia Lo, ou celle des Thai blanc dans leurs maisons sur pilotis disséminées dans la réserve naturelle de Pu Luong. Si vos pas vous mènent au Nord-Est du Pays, Hmong, Dao, Nung et Tay vous accueilleront chaleureusement à Cao Bang ou Ba Be. Et enfin, si choisissez de vous attarder dans la baie d’Halong terrestre, Tam Coc (Province de Ninh Binh) propose des maisons typiques et reposantes, tandis que le delta du Fleuve Rouge, à Giao Thuy (Province de Nam Dinh), offre le confort traditionnel d’une maison en briques coiffée de tuiles rouges dans un jardin intimiste.
 

Loger chez l’habitant – Centre du Vietnam

A Hoi An et à Hue, vous dormirez dans des homestay situés en général dans la vielle ville (pour Hoi An, soit le long de la rivière Thu Bon ou en front de mer) ou à la campagne, pour ce qui est de Hue, soit souvent en bord de la rivière des parfums. Vous aurez probablement une chambre indépendante et confortable, à proximité quasi immédiate des attractions phare de chaque destination. A Hue notamment, profitez des conseils de vos hôtes pour découvrir une gastronomie raffinée et sophistiquée.

Dans le Tay Nguyen – ou Hauts Plateaux du Centre Vietnam – vous passerez une nuitée ou plus dans des maisons sur pilotis, à l’exception de celles des Mnong, en général dédiées aux étrangers. Profitez de leur hospitalité légendaire pour découvrir leurs coutumes et traditions, très fortement ancrées dans leur quotidien.

Loger chez l’habitant – Sud du Vietnam

Le delta du Mékong est un enchevêtrement de petits canaux et d’arroyos se faufilant entre des vergers de fruitiers cachant de pittoresques petits homestay construits en dur et s’ouvrant sur la jungle de cocotiers. Vous aurez votre propre chambre et les repas seront pris en commun avec la famille. Les occasions de balade en vélo ou en barque ne manquent pas, à la découverte d’une région à part, rythmée par la vie du fleuve et ses marchés flottants. Que ce soit à Ben Tre, Cai Be, Vinh Long, Can Tho ou Long Xuyen, laissez la langueur du Mékong vous porter dans une rêverie dépaysante. 

Les repas chez l’habitant au Vietnam

Si les grandes villes fascinent par leur street food et la palette des cuisines proposées, les repas chez l’habitants sont d’une étonnante diversité, d’une richesse de saveurs surprenante et audacieuse. Vous vous régalerez de petits plats locaux bien entendu, à base de produits locaux et très souvent arrosés d’un vin de riz local (ou autre, pas forcément identifiable) qui, à défaut d’être un grand cru, facilite les échanges, les fous rires et la convivialité. Ici aussi, tout est affaire de curiosité et d’ouverture d’esprit…

Loger chez l’habitant, les activités

Outre les activités typiques de la communauté ethnique qui vous accueille (repiquage du riz, en saison…), loger chez l’habitant au Vietnam est l’occasion de découvrir de façon plus intime la maison communale et la pagode du village, son marché et ses commerçants…; c’est aussi l’occasion de participer aux festivités folkloriques, danses, chants ou encore de partir en rando à la découverte des paysages de la région, sur les conseils avisés de vos hôtes (et de votre guide !).

Loger la nuit l’habitant au Vietnam, conseils

Si votre circuit au Vietnam se déroule en hiver (entre décembre et mars), sachez que les températures peuvent chuter jusqu’à 0˚ en altitude et 6˚ en plaine. Prévoyez des habits en conséquence, vous ne trouverez pas de radiateur sur place... Dans le Sud, vous pourrez vous permettre de vous vêtir plus légèrement.

Gardez en tête que c’est à vous de vous adapter à la vie du village et non l’inverse. On se lève tôt, à la campagne, accompagné de mille et bruits… typiques.

Prévoyez un nécessaire de toilette y compris une serviette de bain.

La plupart des maisons en montagne sont sur pilotis, avec accès par des escaliers ou une échelle. Si vous avez de jeunes enfants ou des soucis de mobilité, renseignez-vous au préalable si cela peut vous convenir.

Certaines coutumes sont à respecter impérativement, sous peine de blesser vos hôtes. Ecoutez toujours attentivement les conseils de votre guide.