Situé là où les rois de la dynastie Ly avaient établi la Cite Impériale de Thang long, immédiatement à l’ouest du Vieux Quartier, le district de Ba Dinh est le cœur politique du Vietnam, mais également un quartier pittoresque à l’ouest du vieux quartier de Hanoi. Les monuments culturels et historiques les plus emblématiques de la Capitale ponctuent un arrondissement traversé de boulevards bordés d'arbres que longent de grands bâtiments coloniaux.
En raison d'une forte concentration de villas de style français et d'édifices gouvernementaux construits alors que Hanoi était la capitale de l'Indochine française, le quartier était connu sous le nom de « Quartier Français », au même titre que la partie Sud de Hoan Kiem. Le district de Ba Dinh est délimité au Nord par Tay Ho, à l’est par le Fleuve Rouge, au Sud par le district de Dong Da et enfin, Cau Giay marque sa limite Ouest. Adresse de nombreuses ambassades et de quelques-uns des organismes gouvernementaux les plus importants du Pays, Ba Dinh est construit sur l’emplacement d’origine de la Cité Impériale de Thang Long, érigée ici au 11ème siècle sous la dynastie des Ly. Si la pagode au pilier unique et le temple de la littérature sont toujours-là, il ne reste rien des ors et du vermillon des palais des Ly, les derniers vestiges ont été dégagés à la fin du 19ème siècle pour accueillir une administration française alors en plein expansion. A cette époque, Ba Dinh s’appelait le Rond-Point Puginier (le même Puginier à qui on doit la Cathédrale Saint-Joseph) ; appelé aussi le jardin floral de Hong Bang, ce n’était alors qu’une vaste zone de terres en friches, de lacs et d'étangs nouvellement asséchés et comblés pour en faire un immense jardin public entouré de villas et de grands édifices, dont certains sont encore visibles de nos jours : nous avons déjà évoqué le Palais du gouverneur général de l’Indochine, bâti en 1902 et aujourd’hui Palais présidentiel de la République socialiste du Vietnam, mais il y avait aussi le lycée Albert Sarraut, construit en 1919 et désormais siège du Parti communiste du Vietnam, ou encore le Service des finances de l’Indochine, qui date de 1925 sur des plans de Cerruti, qui est devenu le ministère des Affaires étrangères. Malgré des idées et des projets, le rond-point n’a pas vraiment changé de physionomie au cours des ans. En 1922, le gouverneur général d'Indochine, Maurice Long, a l'intention de rénover la zone autour du palais et de la place, il charge donc l'architecte Ernest Hébrard de redessiner l'ensemble. Mais ce dernier a le mauvais gout de mourir pendant un voyage de retour en France, le plan est oublié dans un tiroir. Il y aura bien une dernière tentative en 1938, le gouverneur général de Brèvié souhaitant une fois de plus repenser la zone, mais pour des raison Seconde Guerre mondiale, le plan est encore une fois tombé à l’eau.
Nous sommes en mars 1945, l’armée japonaise renverse l’administration coloniale française et instaure un gouvernement pro-japonais éphémère, dont le professeur Tran Trong Kim sera le premier ministre. La Révolution d’Août éclate avec la prise de pouvoir du Front de l’indépendance du Vietnam (Viêt minh). Les Japonais cèdent la gestion administrative de Hanoi aux Vietnamiens et le docteur Tran Van Lai est nommé maire de Hanoi. Durant son mandat, celui-ci prendra deux décisions de grande importance : rebaptiser les rues, les jardins et les parcs et éliminer certains symboles de la culture française. C’est ainsi que le Rond-Point Puginier est rebaptisé Place Ba Dinh, en souvenir d’une rébellion anti-française dans la province de Thanh Hoa (Centre-Vietnam) conduite par le fameux Dinh Cong Trang. Le personnage est célèbre pour avoir tenu la forteresse Ba Dinh contre les français entre 1886 et 1887, un épisode que l’Histoire retiendra sous le nom de «soulèvement de Ba Dinh ».
Nous sommes le 2 septembre 1945, la place Ba Dinh est choisie pour organiser un grand meeting pour la proclamation de l’indépendance. Au départ, les organisateurs avaient l'intention de choisir le campus de Quan Ngua, mais il s’avérait qu’il était trop loin du centre-ville. Quant à la place de l’Opera, elle était vraiment trop petite pour les milliers de personnes attendues. C’est donc Ba Dinh qui est choisi, une estrade de bois est montée, enveloppée de tissus et décorée de slogans. Un mat supporte le drapeau national. Devant une foule en liesse de 400 000 personnes, en cette chaude journée du 2 septembre 1945, le Président Ho Chi Minh lit la Proclamation de l’Indépendance, donnant ainsi naissance à la République démocratique du Vietnam, le premier État démocratique populaire du Sud-Est asiatique.
Nous sommes le 2 septembre 1969, le président Ho Chi Minh est décédé. La place Ba Dinh est alors investie pour la cérémonie de commoration d’Oncle Ho, le Père Fondateur de la nation vietnamienne. Peu de temps après, le Parti et l'État décident – contre la volonté de Ho Chi Minh - de choisir la place Ba Dinh comme son lieu de repos permanent et font ériger son mausolée. Il était prévu de débuter les travaux pendant la saison sèche de l’année 1972, mais en avril de cette année-là, les Américains pilonnent à nouveau le Nord, la construction est remise à plus tard. Apres le retrait des troupes US l’année d’après, les travaux peuvent enfin commencer : nous somme le 2 septembre 1973. Fin 1973 / début 1974, l'État organise un concours de design pour l'aménagement de la place Ba Dinh. C’est l'architecte Nguyen Khoi, un membre du comité de construction du mausolée, qui a convaincu Garon Ixacovich de faire poser les carrés de pelouse, pour rendre la place plus agréable à vivre quand on se tient au garde à vous sous un soleil de plomb (la place est en béton, nombreux sont les personnes qui s’y sont évanouies.). Pour l’anecdote, ce n’est pas du gazon mais… du gingembre. Le 2 septembre 1975, l'Etat tient solennellement sa première réunion après la réunification du Pays. Une imposante cérémonie de parade a également eu lieu sur la place Ba Dinh. La première d’une longue série…
Tout autour de la place Ba Dinh, le site a été voulu à la mémoire de Ho Chi Minh, avec son mausolée, sa maison sur pilotis et un musée qui lui est dédié. La pagode au pied unique en fait également partie, ainsi que le palais présidentiel, déjà évoqué dans un autre article.
Face à la place Ba Dinh - 320 mètres de longueur et 100 mètres de largeur et… 240 carrés de pelouse – se trouve l’imposant Mausolée de Ho Chi Minh. Finalement peu visité par les voyageurs étrangers qui y voient majoritairement un instrument de propagande, sa construction a débuté 4 ans jour pour jour après le décès du Père de la Nation. Massive et angulaire, son architecture n’est pas sans rappeler le mausolée de Lénine à Moscou, sur la place Rouge. Et pourtant, celui qui y repose désormais ne voulait pas d’un tel monument.
Affectueusement – mais tout aussi respectueusement – appelé Bac Ho « Oncle Ho » par la quasi-totalité des Vietnamiens, Ho Chi Minh est perçu comme un homme tout puissant, mais proche du peuple. C’est grâce à lui que le Vietnam a pu se libérer de la colonisation française, se détacher de l’emprise chinoise et supprimer la monarchie, se battre contre les Américains, évincer les Japonais et se doter d’une constitution démocratique. Le tout en moins de 40 ans, excusez du peu ! D’où l’admiration, voire la vénération de très nombreux Vietnamiens pour Nguyen Ai Quoc (« le Patriote »), qui prendra en 1941 le nom de Ho Chi Minh – « celui qui éclaire » (son nom de naissance étant Nguyen Sinh Cung). S’il a été effectivement un homme puissant et visionnaire pour son époque, c’est un homme déjà âgé et affaibli pendant la guerre contre les Américains ; ce sont ses disciples – communistes - qui étaient en fait aux commandes. Il avait couché dans son testament sa volonté d’être incinéré et que ses cendres soient dispersées sur le sommet de 3 collines dans les 3 régions du Vietnam. Ses disciples en ont décidé autrement, peut-être pour asseoir de façon durable le symbole du pouvoir communiste.
Les travaux ont débuté en 1973 et l’ouverture au public s’est faite en 1975. En s’approchant du bâtiment de 12 000 m2 - 20 mètres de large et 42 mètres de long sur 20 m de haut - deux sentences interpellent le visiteur : “Vive la République socialiste du Viet Nam” et « Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté », de chaque côté du Mausolée. On a toujours du mal à voir où se trouve le lotus sensé être représenté dans l’architecture du bâtiment conçu par le Russe Isakovitch, à qui l’on doit également l’Assemblée Nationale… Pour l’extérieur, le matériau essentiellement utilisé est le granite et le marbre de Da Nang. L’intérieur est en granite gris, noir et rouge, agrémenté de bois et de pierre polie. Tous les matériaux viennent de toutes les régions du Vietnam. La dépouille du Président est préservée au froid dans un sarcophage de verre, sous la surveillance continue de la garde. L’embaumement du corps a demandé plus d’un an de travail à un spécialiste soviétique du nom de Sergei Debrov. Ce dernier - déjà auteur de l’embaumement de Lénine et de Staline - fut obligé d’œuvrer dans un souterrain destiné à le protéger des bombardements américains. De nos jours, la dépouille du Père de la nation s'envole en Russie 3 mois par an afin d'y être entretenue. Le mausolée d’Ho Chi Minh est sécurisé à l’extérieur par une garde d’honneur. La relève de la garde a lieu toutes les six heures. Et enfin, sachez que chaque jour, à 06 h exactement, se déroule la cérémonie de lever des couleurs et à 21 h, celle de descente. Il n’y a d’ailleurs qu’en ce lieu chargé d’histoire que l’on peut y assister.
Les horaires d’ouverture : d’avril à octobre de 7h30 à 10h30 le mardi, mercredi et jeudi et jusqu’à 11h le samedi et dimanche.
De novembre à mars de 8h à 11h le mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche.
Fermé le lundi et le vendredi.
Mieux vaut y aller le plus tôt possible afin d’éviter de faire la queue.
Le monument est fermé à partir d’octobre jusqu’à décembre pour raisons de restauration et de préservation de la dépouille présidentielle. La visite doit respecter des règles très strictes : les visiteurs doivent s'habiller avec respect (pas de shorts, de chemises sans manches ni de minijupes) et chacun doit déposer ses sacs et son appareil photo avant d'entrer, ne pas croiser les bras, marcher lentement et dans un silence total…
Devenue un lieu quasi-sacré, la modeste maison sur pilotis du Président Ho Chi Minh est un vestige historique et culturel d’importance à visiter lors d’un séjour au Vietnam.
Le 2 septembre 1945, sur la Place Ba Dinh à Hanoi, devant ses compatriotes et le monde entier, Ho Chi Minh donne lecture de la Proclamation d’Indépendance, donnant ainsi naissance à la République démocratique du Vietnam. Mais dès 1946, les colons français envahissent à nouveau le Vietnam, Oncle Ho prend alors le maquis et organisera la résistance armée jusqu’en 1954, date de la fin de la guerre d’Indochine et début du départ des Français. Il gardera le mode de vie simple qui l’a accompagné tout au long de sa vie, préférant le logement abandonné d’un électricien des anciens services du Gouvernement général d'Indochine aux fastes du palais présidentiel. On connait de lui cette image de petit bonhomme émacié, vêtu sobrement et chaussé de sandales taillées dans un pneu de récupération…En 1958, il retourne sur son ancienne base de résistance avec ses maisons sur pilotis. Il donnera ensuite l’ordre de faire construire une telle maison derrière le Palais. Le projet de construction est confié à un architecte du Département du logement de l'armée. L’Oncle Ho demande que le projet lui soit soumis au préalable. Selon les plans de départ, la maison comprenait trois pièces. Voyant cela, il aurait dit : «Une maison sur pilotis n’a que deux pièces et qui sont petites ». Ainsi fut elle construite. Elle sera inaugurée le 17 mai 1958 et Oncle Ho y travaillera et séjournera pendant onze ans jusqu’à sa mort, en 1969.
L’intérieur est sobre : un lit et une armoire composent tout l’ameublement de la chambre à coucher. Dans la pièce d’à côté, qui faisait office de bureau, on remarquera les téléphones qui lui permettaient de rester en contact avec le bureau politique et l’armée. Pour l’anecdote, si le poste récepteur lui a été offert par des résidents vietnamiens en Thaïlande, le ventilateur électrique, quant à lui, est un don du Parti communiste japonais. Le rez-de-chaussée servait de lieu de réunion, Ho Chi Minh y recevait aussi bien les cadres du bureau que ses amis. C’est dans cette modeste demeure qu’il a rédigé ses écrits les plus importants, des articles de journaux à son testament. On remarquera à l’extérieur le charmant petit étang où vivent des carpes, symbole de longévité, que Bac Ho aimait à nourrir chaque matin d’orge torréfié. Il les appelait en claquant des mains, ce qui explique pourquoi certains visiteurs vietnamiens font de même aujourd’hui.
La maison sur pilotis en bois de teck, simple et modeste, dans une nature omniprésente et le Mausolée, massif, austère et anguleux, forment un ensemble architectural à la mémoire de l’Oncle Hô, dont le musée vient témoigner de sa pensée et de son œuvre.
En pratique :
Heures d’ouverture : tous les jours de 08h00 à 17h00 – Entrée gratuite.
Inauguré en mai 1990 pour celebret le centenaire de la naissance du Père de la Nation Vietnamienne, le Musée Ho Chi Minh a pour mission de faire découvrir la vie du premier président de la République Démocratique du Vietnam, sa pensée, son œuvre. On le doit à un architecte russe, Garon Isacovich.
Construit en forme de lotus – lui aussi ! – le musée représente le rayonnement de Ho Chi Minh tout en reflétant la gratitude des vietnamiens pour leur grand homme. L’entrée est décorée de deux chandeliers en forme de plants de riz, symboles la civilisation du riz inondé, fondement du Vietnam. La statue de Oncle Ho est placée devant un soleil – symbole de l’illumination de sa pensée, de son idéologie – et un banian, symbolisant l’éternité. Suivant la représentation asiatique qui veut que le ciel soit rond et la terre carrée, le début du monde est orné d'un cercle de cuivre entrelacé de lanternes, symbolisant le ciel. Le sol de cet espace est décoré de carrés de fleurs en pierre, symbolisant la terre du Vietnam. Sur les deux côtés du pavillon solennel se trouvent deux reliefs inspirés de deux légendes fondatrices : Bọc tram trung (Des centaines d’œufs, autrement dit, la légende Lac Long Quand et de Au Co) et Thanh Giong, faisant référence à l’histoire du lac Guom et de l’épée restituée.
Le musée est reparti en trois espaces :
1. Biographie du Président Ho Chi Minh de sa naissance à son décès et le processus de la réalisation du testament qu’il lèguera au peuple vietnamien.
2. La vie, les combats et les victoires des vietnamiens
3. Présentation d’un certain nombre d'événements historiques mondiaux (de la fin du 19ème et du 20ème siècle) qui ont eu un impact profond sur la vie et l’œuvre de Ho Chi Minh et sur la révolution vietnamienne.
Les trois contenus forment un ensemble indissociable illustrant la légende : Ho Chi Minh - Héros de la libération nationale du Vietnam, dirigeant indéfectiblement lie à la nation et à une époque, mais aussi grand homme de culture, comme l’UNESCO l’a honoré en novembre 1987.
Adresse : 19 Ngoc Ha, Ba Dinh, Hanoi
Heures d’ouverture : tous les jours de 08h00 à 17h00
Site web : //baotanghochiminh.vn
S’enlevant sur son pied unique d’un étang carre, Chua mot cot est l’un des temples les plus emblématiques du Vietnam, au point que sa silhouette représente la ville de Hanoi, comme un logo non officiel, mais reconnu de tous. C’est d’ailleurs le plus ancien des trois emblèmes de la capitale, les deux autres étant le pavillon de la Constellation des Lettres dans le Temple de la Littérature et la tour de la Tortue sur le Lac de l’Épée restituée.
Si l’on veut connaitre l’histoire, c’est vers les légendes qu’il faut se tourner : au Vietnam, ce sont elles qui – en général – rapportent les très véridiques origines de toutes choses… La pagode au pilier unique ne déroge pas à la règle. Ainsi donc, il est dit qu’au cours du 11ème siècle, l’empereur Ly Thai Tong, deuxième représentant de la dynastie Ly - une dynastie grande et puissante - régna de 1028 à 1054. Or, n’ayant pas d’enfant, il se rendait régulièrement prier Bouddha dans les pagodes pour avoir un fils. Une nuit, il eut un songe : il vit Guan Yin, (Quan The Am, en vietnamien ou bodhisattva Avalokiteshvara) - la déesse de la miséricorde – qui était assise sur un lotus au milieu d’un lac et qui lui tendait un nourrisson. Il advint que plus tard, la reine mit au monde un garçon.
L'année du Coq 1049, suivant en cela les conseils du moine Thien Tue, l’empereur ordonna la construction d’une pagode en forme de lotus, pour témoigner de sa gratitude envers la déesse de la miséricorde. Selon lui, la construction de cette pagode apporterait le bonheur, la chance et la prospérité aux habitants. La Pagode au pilier unique est aujourd’hui le symbole du bouddhisme (le lotus est symbole d’illumination, dans le bouddhisme du Grand véhicule), du bonheur et de la liberté. De nos jours, elle encore fréquentée par des couples souhaitant avoir des enfants.
Au fil des années, cette pagode a été impactée par les ravages de la guerre. Détruite en 1954 par les Français, elle a été à de multiples reprises reconstruite et restaurée, notamment son pilier qui a l’origine était en bois – aujourd’hui (depuis 1955) en béton.
Si chua mot cot en vietnamien signifie « pagode au pilier unique », son nom en sino-vietnamien est Nhat Tru Thap ou « pagode secrète ». Elle également connue sous le nom de Dien Huu Tu, un poème zen lui est d’ailleurs dédié sous ce nom. Dien Huu - Huu ayant le sens de « béni » et Dien, celui de « long terme », soit bénédictions durables - était en fait un ensemble de pagodes créé sur l’ordre de Ly Thai Tong. Celle qu’on connaissait alors sous le nom de Dai Lien Hoa n'était qu'une partie de nombreux autres édifices (tours, ponts, lacs ...) de Dien Huu.
Sa silhouette atypique d’un lotus en fleur s’enlevant hors de l’eau a gardé les caractéristiques de son époque, malgré les guerres. La structure se compose du pilier, du temple Lien Hoa et du toit. Construite en bois et coiffée de tuiles, son toit est décoré de deux dragons regardant un motif représentant la lune. Cette caractéristique architecturale symbolise la fertilité, l'harmonie ainsi que le yin et le yang (La paire de dragons représente le yang et la forme de la lune représente le yin). Se hissant hors d’un plan d’eau carre, Dai Lien Hoa est un carré de 3 m pour une hauteur d’environ 4 mètres. Le diamètre du pilier en pierre est de 1,20 m. L’intérieur, luxueusement décoré, abrite une statue du Bouddha Quan Am aux mille yeux, entouré de nombreux objets de culte.
Le petit lac carré du nom de Linh Chieu est entouré d'un mur fleuri décoré de motifs cubiques. Plus loin, sur le côté droit de la pagode, il y a un autre lac, plus grand, le lac Bich Tri, appartenant au complexe de Dien Huu. En face de la cour de la pagode Dien Huu, il y a la tour de pierre de Bach Tuynh et le petit pont menant à la pagode au pilier unique.
Les cérémonies ont lieu le jour de la pleine lune, mais les fidèles peuvent venir prier quel que soit le jour de la semaine. Sachez également que Hô-Chi-Minh-ville a également sa version de la pagode au pilier unique, construite dans le district de Thu Duc en 1958.
Adresse : non loin du Musee Ho Chi Minh, rue Ong Ich Kiem
Ouvert tous les jours de la semaine en été, de 8h à 17 heures, Ferme les lundis et vendredis en hiver. Entrée gratuite.
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