Depuis 10 siècles, l'homme a commencé à cultiver le riz. Aujourd'hui, le riz est la principale culture en Asie du Sud-Est. Le Vietnam est l'un des pionniers de la riziculture inondée. Au Vietnam vivent 54 ethnies dont les Kinh, surnommés les Viet occupent 90% de la population vietnamienne. Les Kinh peuplent dans tous les provinces et les villes dans le pays notamment aux deltas.
En passant des vicissitudes, les Kinh préservent la riziculture inondée comme un métier principal qui génère le riz, l’aliment essentiel des habitants asiatiques. En outre, il permette aux paysans d’avoir des rendements. Profondément, la riziculture traditionnelle forme un espace culturel et une longue histoire imprégnée l’identité des Kinh. En vérité, le trio bambou - buffle - riz constitue plutôt l’apanage de tous les paysages vietnamiens, région modelée par la culture du riz inondée. Lors de votre voyage Vietnam sur mesure, des rizières à perte vue, vous donnent un peu de tranquillité et de soulagement.
La riziculture inondée au Vietnam se pratique dans des zones naturellement inondées de façon périodiques. Deux types de culture, l'un à faible profondeur, et comparable en moins contrôlé à la culture irriguée, l'autre à forte profondeur (parfois 1m) où sont cultivées des variétés particulières de riz.
Depuis des siècles, les Vietnamiens pratiquent la riziculture inondée.
Vietnam Original Travel, agence de voyage à Hanoi au Vietnam, vous raconte l’histoire de la riziculture inondée au Vietnam qui est l’origine de la civilisation de l’ethnie Kinh notamment au Nord du pays. Selon des documents archéologiques, le delta du Fleuve Rouge est alimenté par des alluvions de deux grandes fleuves : le fleuve Rouge et le fleuve Thai Binh. Cette terre était la première habitation des Viet primitifs. Nos ancêtres ont transformé le riz sauvage en une plante répandu à cultiver. Ils ont constaté que des conditions naturelles d’une région tropicale humide, pluvieuse favorise la riziculture inondée au Vietnam. Naturellement, les Vietnamiens considèrent le riz un aliment primordial, puis les légumes et les produits aquatiques.
Le riz est indispensable dans un repas traditionnel des Vietnamiens.
Depuis longtemps, la riziculture inondée des Kinh est la culture la plus marquante du Vietnam. Outre la technique de plantation, les Kinh ont de nombreuses expériences dans l’irrigation et les savoir-faire d’ajouter des saisons annuelles. Leur vie dépend quasiment de la nature. Donc, ils pratiquent le culte des ancêtres, des pluies, du vent, du tonnerre et de l’éclair. Une originalité des coutumes, de la religion et de la vie spirituelle des Kinh. De plus, de nombreux genres artistiques comme les chants alternés, l’art de marionnettes sur l’eau, le théâtre populaire affirment la créativité de la population du delta du Fleuve Rouge.
Deux étrangères apprennent à diriger des marionnettes sur l’eau.
Des Kinh sont le pionnier dans la conquête de la nature et le défrichement. Peu à peu, des greniers de riz au delta du Fleuve Rouge, aux plaines au Nord du Centre et au delta du Mékong rendent Vietnam un des premiers pays exportateurs du riz du monde. La riziculture inondée au Vietnam a contribué à nourrir de nombreuses générations. Pourtant, elle est entrée dans un nouvel élan depuis le Renouveau en 1986 : L’État vietnamien a promulgué la politique de l’octroi de la propriété foncière aux agriculteurs. À partir de 1989, Vietnam a commencé à exporter le riz, dépasser la période de la pénurie de vivres.
Le Vietnam est un des pays puissants dans l’exportation du riz.
Précédemment, le riz servait les besoins alimentaires de l’homme. Aujourd’hui, le riz est ainsi une denrée précieuse qui donne les rendements aux paysans. Des politiques de l’État vietnamien favorisent la production du riz et soutien fortement les agriculteurs domestiques. C’est pourquoi ils poursuivent la riziculture inondée sans inquiétude. Dans le contexte de l’intégration à l’économie internationale, le label du riz vietnamien est plus réputé. D’autre part, la civilisation de la riziculture inondée au Vietnam du Fleuve Rouge continue à s’affirmer ses valeurs, la base de la culture imprégnée de l’identité vietnamienne. Par exemple, l’art des marionnettes sur l’eau est très apprécié par les amis internationaux. Lors de votre séjour au Vietnam, impossible de rater une séance d’exécution de ce genre scénique traditionnel qui vous promet de fortes impressions.
Les travaux champêtres sont très pénibles...
Des paysans cultivent les rizières, se rigolent dans les bruits des herses...Des images de la campagne à la saison de repiquage nous donnent une méditation sur les valeurs authentiques du sentimentaliste familial et la pénibilité des paysans vietnamiens.
Selon la transmission de la génération précédente, le semis est une étape dure pour les agriculteurs. Le froid rigoureux ou la chaleur étouffante ne les découragent pas d'aller aux champs depuis 3-4h à l'aube. Leur dos est parallèle au terrain jusqu'à la tombée de la nuit. C'est pourquoi le proverbe : “Một nắng, hai sương” (Un soleil, deux rosée) entre dans l'âme des Vietnamiens grands comme petits. Des villageois pataugent dans la boue, bravent des mauvaises conditions météorologiques pour préserver la riziculture, un des métiers les plus anciens du pays. L'image des femmes repiquent les plants de riz devient un des symboles du sacrifice et de la résignation. Un concept qui fait réussir vos clichés lors de votre voyage Vietnam sur mesure.
…Pourtant, les paysannes n’oublient pas le sourire.
Pour ne pas rater la saison, des mères prennent leur repas aux sillons. Les femmes âgées restent à la maison pour préparer du riz, quelques tubercules de patates brouillis, des crevettes toutes petites torréfiés et d'autre plats populaires pour leurs belle-filles. Porter du riz aux rizières pour les mères laborieuses est un boulot couru par des petits campagnards. En attendant leurs mères mangent, ils s’amusent avec leurs amis aux digues et s’immergent dans un espace immense de la vie pastorale. Des paysannes endossent des manteaux de palme pour lutter contre le soleil ardent de l'été d'un pays tropical, comme la description du poète Tran Dang Khoa : “Những trưa tháng 6 chết cả cá cờ/ Cua ngoi lên bờ mẹ em xuống cấy” (Des midis en juin font mourir des macropodes/ Des crabes de rizière essayent à sortir de l'eau pour atteindre la diguette tandis que ma mère va aux champs pour repiquer). Les femmes travaillent sans cesse pour atteindre une saison abondante.
Lors de la saison de moissons, des rizières sont couvertes d'une couleur dorée très charmante. Après la récolte, vous apercevrez encore des jeunes plantes de riz vertes qui ornent le fonds d'or. Outre, vous vous sentirez le parfum du chaume brûlé…L'odeur à découvrir sans tarder lors de votre voyage Vietnam sur mesure.
La saison de moisson à la campagne vietnamienne possède un charme particulier. Des mères, armées de faucilles, moissonnent lestement. Puis, elles rangent les riz en pile. Des hommes les placent aux paniers attachés de deux suspensions et une palanche, puis les transportent aux cours des maisons. Ils travaillent jusqu’à le moment où les “soies” de riz doré demeurent des éteules. Les enfants vont aux rizières pour attraper des sauterelles et des criquets. Un jeu inoubliable, un souvenir de l'enfance qui touche le cœur de ceux qui doivent quitter la Patrie...
Des rizières dorées après l'époque de la moisson passionnent les hommes issus de la campagne. Probablement, pour les Vietnamiens résidant à l'étranger, l'arôme de paille et de chaume adhérant à l'odeur de la sueur des travailleurs leur manque. Des sensations inoubliables des habitants d'un pays de riziculture inondée.
L'enfance des campagnards est liée de la paille.
Des enfants campagnards notamment des petits gardeurs de bœuf exultent quand le champ de riz immense a été moissonné. Raisons : les rizières sont déshydratées...Des bœufs marchent d'un pas allègre pour brouter l'herbe aux diguettes et ronger des brins de chaume frais aux parcelles. Manquant des jouets, des garçonnets créent de nombreux jeux folkloriques. Ils sélectionnent les éteules les plus vertes et rondes pour faire des sons de clairons. Un instrument couru par des petits villageois.
Ils jouent encore avec la paille - “mère de leur enfance”. Ils se roulent, se tombent sur la paille sans souci d'avoir mal. Leurs têtes, leurs ventres sont couverts de “fils jaunes” lors du jeu “se cacher-chercher”. Parfois, ils se fourrent dans une meule de paille pour se coucher. Les chalumeaux sont liés de leurs premiers âges. C'est pourquoi ils sont gentils et modestes comme des brins de pailles séchées. On peut dire, d’une manière certaine, la riziculture inondée au Vietnam forme de belles choses !
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