Vous rêvez de plages paradisiaques, de rizières en terrasses verdoyantes, de temples mystiques et d’un climat doux toute l’année ? Bali est une destination de choix. Mais avant de poser vos valises sous les cocotiers, une question essentielle se pose : quand partir à Bali ? Choisir la bonne période peut faire toute la différence entre des journées lumineuses et sereines ou des pluies tropicales persistantes. Ce guide vous livre en détail les saisons, les microclimats, les conseils pratiques et les astuces pour optimiser votre voyage selon vos envies.

1. Le climat de Bali : les bases incontournables

1.1. Un climat tropical à deux saisons

Située juste au sud de l’équateur, Bali bénéficie d’un climat tropical marqué par deux saisons bien distinctes : la saison sèche (ou saison « haute ») et la saison humide (ou mousson).

Saison sèche : La saison sèche à Bali s’étend généralement de mai à octobre, période durant laquelle le climat est le plus agréable pour voyager. Le ciel y est clair, le soleil brille presque quotidiennement et les précipitations sont rares. Les températures oscillent entre 27 °C et 32 °C, accompagnées d’une humidité modérée, offrant des conditions idéales pour profiter des plages, faire de la plongée, randonner dans les rizières ou explorer les temples sans craindre les averses tropicales.

Les mois de mai, juin et septembre sont particulièrement recommandés : la nature reste luxuriante après la saison humide, l’affluence touristique est encore mesurée et les tarifs des hébergements demeurent accessibles. Certaines sources incluent aussi avril dans cette période favorable, car les pluies deviennent déjà rares et le climat se stabilise progressivement.

Saison humide (mousson / saison des pluies) : La saison humide, aussi appelée mousson, s’étend de novembre à avril, avec un pic de précipitations entre décembre et février. Durant ces mois, Bali est baignée par de fréquentes averses tropicales, souvent intenses mais généralement courtes, survenant en fin de journée. Les températures restent chaudes, autour de 30 °C, mais l’humidité atteint parfois 85 %, ce qui peut rendre l’atmosphère plus lourde.

Cette période confère à l’île un visage verdoyant et luxuriant : les rizières se parent de teintes éclatantes, les cascades sont impressionnantes et l’ambiance plus paisible grâce à une fréquentation touristique réduite. C’est une excellente option pour les voyageurs en quête d’authenticité et de séjours économiques, à condition d’accepter quelques journées pluvieuses et de privilégier les activités culturelles, spirituelles ou de bien-être à l’intérieur.

Tout au long de l’année, les températures restent relativement stables, oscillant généralement entre 24 °C et 32 °C en plaine, avec des variations selon l’altitude. L’humidité est élevée, souvent autour de 75 à 85 %.

1.2. Microclimats selon les régions

L’île n’est pas homogène : selon que vous soyez en bord de mer, dans les hautes terres ou sur les îles périphériques (Nusa Penida, Nusa Lembongan, etc.), les conditions peuvent varier.

Côte / zones littorales : Les régions côtières de Bali, notamment autour de Kuta, Seminyak, Sanur ou Canggu, profitent d’un climat chaud et ensoleillé presque toute l’année. L’air y est humide mais tempéré par la brise marine, rendant la chaleur supportable. Durant la saison sèche (mai à octobre), les averses sont rares et brèves, offrant de longues journées lumineuses idéales pour la baignade, le farniente et les couchers de soleil flamboyants. En revanche, pendant la saison humide, les pluies peuvent se manifester en fin de journée, rafraîchissant agréablement l’atmosphère sans gâcher les activités. Ces zones restent donc parfaites pour un séjour balnéaire en toute saison, à condition de bien choisir vos périodes.

Régions montagneuses / hauts plateaux (Ubud, Kintamani, Bedugul, etc.) : Situées entre 500 et 1 500 mètres d’altitude, ces régions offrent un climat plus tempéré et souvent plus humide. Les températures y oscillent entre 18 °C et 25 °C, procurant une fraîcheur agréable après la chaleur côtière. Les matinées sont souvent ensoleillées, mais les après-midis peuvent être enveloppés de brume ou ponctués d’averses, même pendant la saison sèche. Cette alternance donne un charme particulier aux rizières d’Ubud ou aux lacs paisibles de Bedugul, baignés dans une atmosphère mystique. Pour les amateurs de randonnées, de cascades et de nature luxuriante, ces zones sont idéales, à condition de prévoir un vêtement imperméable et de planifier les sorties le matin.

Péninsule de Bukit et les îles Nusa : Ces régions du sud de Bali bénéficient d’un microclimat plus sec et d’un ciel souvent dégagé. La péninsule de Bukit, qui abrite les fameuses plages de Uluwatu, Padang Padang ou Dreamland, est privilégiée pour le surf, les panoramas côtiers et les couchers de soleil spectaculaires. Les îles Nusa, situées au large, profitent elles aussi d’une météo plus stable, idéale pour la plongée sous-marine, le snorkeling et la détente. Les précipitations y sont moins fréquentes, même à la frontière des saisons, et la visibilité sous-marine reste excellente toute l’année. Ces destinations sont parfaites pour ceux qui recherchent le soleil, la mer turquoise et des paysages préservés.

À titre d’exemple, lorsque le reste de Bali commence à subir les premières pluies de la saison humide (vers novembre) ou les dernières averses de la saison des pluies (en mars-avril), la péninsule de Bukit et les îles Nusa peuvent encore jouir d’un temps sec et ensoleillé. Ce microclimat avantageux en fait une destination de repli idéale pour prolonger vos vacances sous le soleil, même lorsque le centre de l’île devient plus humide. Pour les voyageurs en quête de flexibilité ou pour ceux qui partent en bordure de saison, ces zones constituent un choix stratégique garantissant plus de journées lumineuses et moins de risques d’intempéries.

2. Les meilleures périodes selon vos priorités

Répondre à la question « quand partir à Bali ? » dépend essentiellement de vos envies : plage et soleil, immersion culturelle, découverte de la nature, ou budget maîtrisé. Chaque saison a ses atouts et ses limites, et bien choisir votre période vous permettra de vivre l’expérience balinaise idéale..

2.1. Saison la plus sûre : période sèche (mai à octobre)

La plupart des voyageurs et des spécialistes s’accordent à dire que la meilleure période pour partir à Bali se situe entre mai et octobre, lorsque le climat est le plus clément. Durant ces mois, l’île dévoile toute sa beauté : ciels dégagés, paysages lumineux et mer turquoise.

Avantages :

Très peu de pluie, climat stable : le ciel reste majoritairement bleu, les averses sont rares et brèves, offrant des journées complètes d’exploration sans contrainte.

Soleil généreux et journées longues : parfait pour multiplier les activités extérieures, des temples d’Uluwatu aux plages de Sanur ou Nusa Dua.

Conditions idéales pour les activités balnéaires : baignade, snorkeling, plongée sous-marine, surf ou farniente au bord de l’eau se pratiquent dans une mer chaude, claire et paisible.

Paysages éclatants et équilibrés : les rizières conservent leur verdure sans excès d’humidité, les volcans se dressent sous un ciel limpide, et les couchers de soleil sont spectaculaires.

Visibilité marine optimale : l’eau est particulièrement translucide, offrant d’excellentes conditions pour la plongée autour de Tulamben, Amed ou des îles Nusa.

Inconvénients :

Affluence touristique élevée : cette période correspond à la haute saison, surtout de juillet à août. Les sites populaires (Ubud, Seminyak, Canggu, Nusa Penida) peuvent être bondés.

Prix en hausse : les billets d’avion, les hébergements et certaines excursions affichent des tarifs plus élevés. Il est conseillé de réserver plusieurs mois à l’avance.

Expérience moins paisible : la foule peut altérer le sentiment d’authenticité, notamment sur les plages et les sites les plus prisés.

Nos recommandations

Pour profiter du meilleur équilibre entre climat, fréquentation et budget, privilégiez les mois de mai, juin et septembre : les pluies sont quasi inexistantes, les températures sont agréables (autour de 30 °C), les touristes sont moins nombreux qu’en plein été et les prix restent encore raisonnables.

Ces mois sont particulièrement propices aux voyages en couple, aux séjours bien-être ou aux circuits culturels mêlant nature, temples et plages.

2.2. Saison intermédiaire (avril, octobre)

Les mois d’avril et octobre représentent une période de transition idéale entre la saison sèche et la saison humide, souvent appelée mi-saison. Ces moments charnières séduisent les voyageurs en quête de souplesse, de tarifs plus doux et d’un équilibre entre climat et affluence.

Avril : la douceur du renouveau

Climat : à la fin de la saison des pluies, le ciel s’éclaircit progressivement, les averses deviennent plus courtes et espacées. Les paysages, encore gorgés d’eau, révèlent une végétation luxuriante, des rizières éclatantes de vert et des cascades pleines de vie.

Expériences : c’est le moment parfait pour randonner dans les hauts plateaux d’Ubud ou explorer les temples dans une ambiance paisible. La mer retrouve sa clarté, idéale pour la plongée ou le snorkeling.

Affluence : les foules de la haute saison ne sont pas encore arrivées, ce qui permet de profiter d’un Bali plus authentique et de meilleurs tarifs sur les hébergements.

Octobre : la transition en douceur

Climat : à l’approche de la mousson, quelques averses légères apparaissent, souvent en fin de journée, mais les journées restent globalement ensoleillées et agréables. Les températures demeurent chaudes, parfaites pour les activités de plein air.

Ambiance : les touristes estivaux sont repartis, laissant place à une atmosphère plus calme et intimiste. C’est une période propice aux voyages en couple ou en famille qui privilégient le confort sans la cohue.

Avantages : tarifs en baisse, plages moins fréquentées, disponibilité accrue des hébergements et un rythme de voyage plus serein.

En résumé

Ces mois de mi-saison sont un choix judicieux pour ceux qui veulent éviter les pics touristiques, profiter d’un climat encore favorable et bénéficier d’un excellent rapport qualité-prix. Que ce soit pour les paysages verdoyants d’avril ou le calme doré d’octobre, Bali se dévoile alors dans toute sa splendeur apaisée, entre soleil et fraîcheur tropicale.

2.3. Saison des pluies / basse saison (novembre à avril)

Beaucoup de voyageurs se demandent : faut-il éviter Bali pendant la saison humide ? En réalité, il n’est pas nécessaire de bannir cette période. Si vous savez ce que vous recherchez et que vous acceptez une part d’imprévisibilité, un séjour durant la saison des pluies peut se révéler charmant, authentique et avantageux. Il suffit d’adapter votre rythme et vos attentes pour profiter pleinement de l’île.

Les atouts de cette période

Des prix plus doux : les tarifs des vols, des hébergements et même de certaines excursions chutent significativement. C’est la saison idéale pour voyager avec un budget raisonnable sans renoncer au confort. Vous pourrez vous offrir des hôtels de charme ou des villas avec piscine pour une fraction du prix de la haute saison.

Une affluence réduite : l’île retrouve son calme. Les temples, les plages ou les rizières sont moins fréquentés, offrant une atmosphère plus paisible et propice à la contemplation. Vous profiterez d’une expérience plus intime et authentique de la culture balinaise.

Une nature à son apogée : la végétation tropicale se gorge d’eau et se pare d’un vert éclatant. Les rizières scintillent, les forêts s’épaississent, les cascades deviennent majestueuses — un spectacle saisissant pour les amateurs de photographie et de paysages luxuriants.

Des activités dynamisées par la pluie : le rafting sur les rivières Ayung ou Telaga Waja devient encore plus palpitant, grâce à un débit d’eau plus puissant. Certaines randonnées dans la jungle ou vers les cascades (Sekumpul, Gitgit, Tegenungan) sont aussi plus spectaculaires.

Une immersion culturelle forte : la saison humide coïncide souvent avec des célébrations locales majeures, notamment le Nyepi, le Nouvel An balinais. Ce jour de silence absolu est une expérience spirituelle unique, empreinte de symbolisme, où toute l’île s’arrête pour se purifier et méditer.

Les inconvénients à prendre en compte

Des pluies fréquentes et parfois soutenues : les averses peuvent survenir presque chaque jour, souvent en fin d’après-midi ou en soirée. Elles sont généralement courtes mais intenses. Toutefois, certaines journées peuvent être entièrement pluvieuses, surtout entre décembre et février.

Une humidité pesante : le taux d’humidité avoisine souvent 80 à 90 %, ce qui peut rendre l’atmosphère lourde et fatigante. Il est conseillé de privilégier des hébergements climatisés et de prévoir des vêtements légers, respirants et à séchage rapide.

Des conditions maritimes moins favorables : les eaux peuvent être plus troubles, réduisant la visibilité pour la plongée ou le snorkeling, notamment sur la côte nord et autour des îles Nusa. Les excursions en bateau sont parfois annulées en raison de la houle.

Des accès plus difficiles : certaines routes rurales, pistes de montagne ou chemins vers les cascades deviennent glissants ou inondés, rendant l’accès à certains sites plus délicat, voire impossible temporairement.

Les mois les plus humides

Les mois de décembre, janvier et février sont considérés comme les plus pluvieux. Les averses peuvent être plus longues et plus fréquentes, notamment sur les régions montagneuses comme Ubud, Bedugul ou Kintamani. Si vous voyagez pendant cette période, privilégiez la côte est ou sud-est (Sanur, Nusa Dua, Nusa Penida), qui bénéficie d’un microclimat un peu plus sec.

En résumé : partir à Bali entre novembre et avril peut être une excellente option pour les voyageurs en quête de calme, d’authenticité et de paysages luxuriants, à condition de rester flexible, de prévoir quelques activités d’intérieur (cours de cuisine, spa, yoga, visites culturelles) et d’accepter que la météo fasse partie de l’aventure tropicale.

3. Analyse mois par mois & recommandations

Pour guider davantage, voici une analyse mensuelle rapide pour vous aider à décider quand partir à Bali selon vos contraintes.

Ainsi, les mois conseillés pour quand partir à Bali sont surtout mai à septembre, avec un bonus pour avril et octobre selon vos préférences de foule et prix.

4. Conseils pratiques pour bien choisir votre période

Pour la plage, le farniente et les activités nautiques (snorkeling, plongée, surf)

Si votre rêve est de lézarder au soleil sur les plages de sable fin, de plonger dans des eaux turquoise ou de surfer sur les vagues mythiques d’Uluwatu, alors la saison sèche, de mai à septembre, est sans conteste la meilleure période.

Le ciel est dégagé, la mer calme, la visibilité sous-marine excellente, et les journées baignées de lumière. Que ce soit à Nusa Dua, Sanur, Amed ou autour des îles Nusa, toutes les conditions sont réunies pour profiter pleinement du littoral balinais.

Évitez toutefois décembre à février : les pluies peuvent troubler les eaux et limiter les activités nautiques.

Pour la randonnée, les balades culturelles et la visite des temples

Les amoureux de nature et de culture trouveront leur bonheur toute l’année à Bali, grâce à ses rizières en terrasses, ses montagnes volcaniques et ses temples majestueux comme Besakih, Tanah Lot ou Uluwatu.

Cependant, les mois secs (mai à octobre) rendent les randonnées plus agréables, les sentiers moins boueux et les paysages parfaitement dégagés.

Les trekkings autour du Mont Batur ou du Mont Agung, les promenades dans la forêt des singes d’Ubud ou dans les rizières de Tegallalang, ainsi que les découvertes culturelles dans les villages traditionnels seront alors bien plus confortables et enrichissantes.

Pour un voyage économique

Si votre priorité est de voyager à moindre coût, la saison humide (novembre à avril) est faite pour vous.

Les hôtels, les vols internationaux et même certaines excursions affichent des tarifs considérablement réduits, parfois jusqu’à 30 à 50 % de remise.

C’est une opportunité idéale pour les voyageurs à budget limité ou pour ceux qui souhaitent prolonger leur séjour sans exploser leur budget.

Les pluies, souvent brèves et concentrées en fin d’après-midi, laissent encore de belles plages horaires pour visiter ou se détendre.

Pour vivre l’authenticité et éviter la foule

Si vous préférez découvrir le Bali des Balinais, loin des touristes et des plages bondées, optez pour les périodes de transition – avril ou octobre – ou pour la saison humide.

Ces moments plus calmes offrent une atmosphère paisible dans les temples, les marchés locaux et les villages artisanaux.

Vous pourrez échanger plus facilement avec les habitants, assister à des cérémonies traditionnelles et profiter de paysages luxuriants sublimés par la pluie.

C’est aussi la période idéale pour ceux qui recherchent une expérience spirituelle ou méditative.

Pour assister aux événements culturels et festivals traditionnels

Bali est une île profondément spirituelle, où les cérémonies et fêtes religieuses rythment la vie quotidienne.

Pour planifier un voyage riche en émotions culturelles, renseignez-vous à l’avance sur le calendrier des grands événements :

Nyepi (le Nouvel An balinais), une journée unique de silence total où l’île entière s’arrête pour se purifier.

Galungan et Kuningan, célébrant la victoire du bien sur le mal, avec des temples magnifiquement décorés.

Les nombreux festivals de danse, de musique et de rites religieux, souvent organisés selon le calendrier lunaire.

Voyager pendant ces fêtes permet de vivre le Bali le plus authentique et spirituel, mais exige une planification précise car certains services peuvent être suspendus pendant les cérémonies.

4.2. Anticiper les fermetures liés à Nyepi

Le Nyepi, le Nouvel An balinais selon le calendrier Saka, est une journée de silence totale où tout est fermé, y compris l’aéroport (pas de vols). Si votre séjour inclut cette date, planifiez soigneusement vos vols et votre itinéraire pour ne pas être bloqué.

4.3. Flexibilité et tolérance à l’imprévu

Même pendant la saison sèche, quelques averses peuvent survenir, notamment en fin d’après-midi. En revanche, pendant la saison humide, les pluies sont souvent intenses mais de courte durée. Avoir une marge de flexibilité (jours tampon) est recommandé.

4.4. Surveillez les alertes météorologiques

Ces dernières années, les phénomènes climatiques extrêmes (inondations, glissements de terrain) se sont accentués. Par exemple, en 2025, Bali a subi de fortes crues entraînant des dégâts et déplacements. Prévoir une assurance voyage, consulter les alertes locales, et éviter les zones à risque en saison humide est plus que prudent.

5. Quelques cas typiques selon le profil du voyageur

Voici des scénarios concrets selon le type de voyageur que vous êtes :

5.1. Le voyageur « soleil & plage »

Vous voulez bronzer, nager, plonger, surfer ? Visez absolument la saison sèche, entre mai et septembre, en ciblant juin-août pour des conditions quasi idéales. Si vous cherchez à éviter les foules, mai, juin, septembre sont les plus équilibrés.

5.2. L’amoureux de nature et de calme

Pour des escapades dans l’arrière-pays, des rizières verdoyantes au maximum, et moins de monde autour de vous, les périodes de transition (avril ou octobre) sont un bon compromis. Et même la saison humide peut offrir ses charmes si vous acceptez quelques épisodes pluvieux.

5.3. Le voyageur à petit budget

Pour bénéficier des tarifs les plus intéressants, la saison des pluies vous offrira des réductions notables (hôtels, excursion, vols). L’essentiel est d’accepter l’imprévisibilité météo et de bien choisir vos journées. Les semaines de décembre à février proposent souvent les prix les plus bas.

5.4. Le passionné de culture locale

Si vous souhaitez vivre des fêtes traditionnelles (Nyepi, cérémonies balinaises), n’hésitez pas à planifier votre séjour autour de ces dates. Mais gardez en tête les contraintes (fermeture de l’aéroport, restrictions). Combinez cela avec une période de météo favorable si possible.

6. Synthèse et recommandations finales

Un climat tropical rythmé par deux saisons

Le climat de Bali est typiquement tropical, offrant une chaleur constante tout au long de l’année, avec des températures oscillant entre 26 °C et 32 °C. L’île est marquée par deux grandes saisons :

La saison sèche, de mai à octobre, caractérisée par un ensoleillement généreux, un ciel dégagé et des précipitations faibles, parfaite pour les activités de plein air.

La saison humide, de novembre à avril, plus instable, mais riche en paysages luxuriants et en ambiance authentique.

Cette alternance rend Bali accueillante toute l’année, à condition de bien choisir sa période selon ses attentes.

La période idéale : entre mai et septembre

La meilleure période pour partir à Bali s’étend sans conteste de mai à septembre. Durant ces mois, les conditions météorologiques sont optimales : journées lumineuses, mer calme, faible humidité, et ciel bleu quasi permanent.

Mai marque le début de la saison sèche, avec encore une végétation verdoyante issue des pluies précédentes.

Juin est un mois d’équilibre, combinant climat parfait et fréquentation modérée.

Septembre, souvent oublié, offre un charme particulier : l’île est plus paisible, les prix commencent à baisser et la météo reste excellente.

Ces trois mois constituent un véritable coup de cœur pour un séjour à la fois agréable et équilibré.

Avril et octobre : les saisons de transition à ne pas négliger

Les mois d’avril et d’octobre méritent une attention particulière. Ce sont des périodes charnières où la météo est encore favorable mais l’affluence touristique diminue.

En avril, les pluies se dissipent progressivement, laissant place à un ciel plus stable et à des tarifs plus attractifs.

En octobre, les premières averses reviennent, mais elles sont souvent brèves et localisées, permettant de profiter de belles journées ensoleillées.

Ces mois offrent un excellent compromis entre confort climatique, tranquillité et budget maîtrisé.

Voyager en saison humide : possible avec précaution

Voyager pendant la saison humide, de novembre à avril, reste tout à fait envisageable, surtout pour les voyageurs flexibles et curieux. Les pluies, souvent intenses mais de courte durée, surviennent généralement en fin d’après-midi ou la nuit, laissant de belles éclaircies en journée.

Cette période convient aux amoureux de nature luxuriante, aux amateurs de spiritualité ou aux budgets plus restreints. Toutefois, il est recommandé de :

Prévoir un itinéraire modulable, intégrant des activités d’intérieur (temples, spas, musées, cours de cuisine).

Vérifier l’état des routes et les prévisions météorologiques locales.

Souscrire une assurance voyage pour faire face à d’éventuels imprévus climatiques.

Choisir selon vos priorités

Votre réponse à la question « Quand partir à Bali ? » dépend surtout de vos envies :

Pour le farniente et les plages, optez pour juin à septembre.

Pour la nature et les rizières verdoyantes, préférez avril à juin.

Pour la culture et les traditions, ciblez les périodes de fêtes locales.

Pour un budget maîtrisé, misez sur la basse saison, tout en restant attentif à la météo.

Un voyage réussi à Bali repose sur une planification alignée avec vos priorités personnelles.

Anticiper les événements et les conditions climatiques

Pensez à vérifier les événements locaux susceptibles d’influencer votre séjour. En particulier, le Nyepi, le Nouvel An balinais, est une journée unique de silence total : tout s’arrête, y compris les vols et les déplacements.

De plus, dans un contexte de changement climatique, les épisodes de pluies torrentielles ou de glissements de terrain deviennent plus fréquents. Garder un œil sur les bulletins météo et rester informé vous permettra de voyager en toute sérénité.

En résumé

Bali peut se découvrir toute l’année, mais les mois de mai à septembre offrent les conditions les plus favorables.

Les mois de transition, avril et octobre, séduiront ceux qui cherchent calme et équilibre.

La saison humide révèle un autre visage de l’île, plus authentique et verdoyant, à condition d’être prêt à faire preuve de souplesse.

Quelle que soit la période choisie, Bali vous enchantera par la richesse de sa culture, la beauté de ses paysages et la chaleur de ses habitants.