Situé au 57b de la rue Dinh Tien Hoang, le Théâtre des marionnettes sur l’eau de Thang Long est un des derniers théâtres traditionnels toujours en activité au Vietnam. Fondé en 1969, il perpétue un art populaire folklorique né sous la dynastie des Ly - au 11ème siècle. Typique du Vietnam, les “Mua roi nuoc” sont intimement liés à la culture des rizières inondées. Un plan d’eau fait office de scène, alors que les marionnettistes, cachés derrière un rideau de bambou, donnent vie aux figurines de bois avec discrétion et dextérité.
La légende fait remonter la naissance du spectacle des marionnettes sur l’eau au cours du règne du roi An Duong Vuong (vers 255 avant JC). Mais si l’on se reporte aux récits historiques, on retiendra une naissance en Chine. Un témoignage écrit fait mention d’un art ancien de la marionnette sur eau, shui kailei si (shui, « eau » ; kailei, « marionnette » ; si, « jouer »), pratiqué à l’époque de l’empereur Yangdi (605-617). Plus tard, un écrit de 1119 rapporte les performances de marionnettistes à bord d’une barque, manipulant à distance des figurines de pêcheurs tirant des poissons de l’eau, ainsi que des personnages jouant à la balle ou dansant au son d’une musique. Encore plus tard, en 1640, une autre description parle d’une mare aménagée, dont une partie est masquée par un rideau de soie cachant les marionnettistes à la vue des spectateurs. Les personnages évoluent à la surface de l’eau, on ne voit que leur torse au-dessus de la surface. Sous l’eau, un ingénieux système de tiges de bambou permet au marionnettiste de mettre en mouvement la figurine. Celle-ci fait environ 60 cm de haut, est peinte de couleurs vive et enduite d’une épaisse couche de laque. A partir du 18ème siècle, la littérature chinoise ne fait plus aucune mention de marionnettes sur l’eau.
Parallèlement, il semblerait qu’au Vietnam, les Mua roi nuoc (mua, « danse » ; roi, « marionnette » ; nuoc, « eau ») soient là depuis toujours. Mais pour être honnête, le plus vieil écrit connu à ce jour les mentionnant date de 1121. Il se trouve dans la pagode Doi (province de Ha Nam) et décrit un spectacle donné en l’honneur de l’anniversaire du roi Ly Nhan Tong (1066-1127), un spectacle donnant à voir des tortues nager et des fées danser. Une autre relique – plus tardive puisque datée de la dynastie des Lê (1533-1708) – peut se voir dans l’enceinte de la pagode Tay (province de Thai Binh) : il s’agit d’une scène de théâtre de marionnettes sur l’eau, avec sa maison des marionnettes, son rideau de bambou et ses éléments décor tout autour. Pendant les fêtes du temple, de nombreuses représentations y sont données. L’humidité du climat ayant tendance à dégrader les figurines de bois, il nous en reste peu d’exemplaires anciens. Cependant, la pagode Keo et les troupes de Thai Binh préservent des figures datées de la fin du 19ème/début du 20ème siècle. Elles sont hautes de 30 à 40 centimètres et dotées de mécanismes leur permettant de bouger les bras.
Dans les années 1930, les troupes itinérantes avaient une piscine portable pour jouer un peu partout, mais dans les années qui suivirent les années 1940 jusqu’en 1975, la tradition était en voie de disparition. Il a fallu toute la passion et l’acharnement d’une poignée d’artistes de villages pour que soient transmis aux marionnettistes urbains secrets et savoir-faire. Ils participèrent également au renouveau de ce théâtre populaire, incluant des thèmes nouveaux et contemporains. Encore aujourd’hui, les marionnettistes continuent de manipuler leurs poupées de bois peint, à l’aide de tiges de bambou, de cordes et certains secrets qu’on ne peut révéler ici…
Avec une quarantaine de marionnettistes et un orchestre d’une douzaine de musiciens, le Théâtre de Thang Long assure entre 4 et 6 représentations par jour, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Qu’on se rassure : si le spectacle – d’une durée d’environ 1 heure – est entièrement en vietnamien, les saynètes se font comprendre d’elles-mêmes. Certaines séances ont leur traduction en anglais sur grand écran (Se renseigner auprès d’une agence de voyage basée sur Hanoi).
Cet art naïf, populaire et comique prend ses racines dans les rizières du Vietnam, reflétant l’âme profonde d’un peuple avec ses joies, ses peines et ses espoirs. Des thèmes universels, abordés ici avec humour et avec la complicité de l’eau : volontairement boueuse, elle permet de faire oublier la présence des marionnettistes. Calme, elle sublime les décors et les moments d’émotion, elle amplifie les sons du cheo, l’opéra traditionnel ; agitée, elle fait éclater les couleurs du décor en milliers de reflets scintillants. Quant aux figurines de bois, elles sont à l’image de la vie quotidienne : paysans conduisant les buffles aux champs, athlètes participant à une compétition de lutte, pêcheurs à la nasse ou gardiens de canards, femmes dans les rizières… Elles côtoient des personnages historiques comme les sœur Trung, le roi Lê Loi et la fameuse épée magique qu’il devra ensuite restituer la tortue d’or, ou encore le général Tran Hung Dao infligeant une mémorable déculottée aux envahisseurs mongols. Le spectacle est une succession de numéros brefs (d’une à sept minutes) dont Chu Teu – Monsieur Teu, le bouffon rigolard – aura fait l’ouverture en descendant du ciel. Les saynètes s’enchainent à un rythme joyeux ou nostalgique, avec uen point d’orgue une bataille mémorable entre l’envahisseur chinois et le peuple vietnamien. La représentation se termine avec les vœux de prospérité des fées et des 4 animaux sacrés du bestiaire vietnamien : le lion, la tortue, le dragon et le phénix.
Avec un répertoire classique aux ajouts contemporains judicieux, le théâtre des marionnettes sur l’eau de Thang Long a su séduire une large audience internationale à travers des tournées organisées dans plus de 50 pays.
Notez pour conclure qu’exceptés les artistes composants la troupe nationale des marionnettes, la pratique de cet art n’est pas professionnelle. Dans les villages, ce sont les paysans qui après leur travail aux champs, assurent gratuitement le spectacle pour les habitants.
Notre découverte des sites incontournables de la capitale millénaire va nous entrainer maintenant dans les ruelles du vieux quartier. Ce lacis de ruelles pittoresques, au spectacle coloré et toujours renouvelé dans une joyeuse pagaille affairée, est aussi le temple de la street food. Pan majeur de la culture vietnamienne, la cuisine de rue de Hanoi est non seulement affaire de gastronomie mais également – surtout - un art de vivre, une philosophie de la vie. Le terme d’artère n’a nulle part aussi bien qu’ici son exacte signification : les rues irriguent le flot de la vie depuis le cœur de Hoan Kiem jusqu’aux rives du Fleuve Rouge. On vit sur les trottoirs, on y commerce, on y papote, on y surveille les premiers pas du dernier né, on y célèbre les mariages et les funérailles. On y mange, aussi. A Hanoi, dans le vieux quartier, il suffit de se laisser aller au gré de ses pas pour qu’au milieu des innombrables gargotes et autres marchands ambulants, on trouve de quoi manger bon, équilibré et pas cher.
Pour couper court tout de suite aux craintes d’une cuisine assez éloignée des standards d’hygiène européens, gardez à l’esprit que vous voyez ce que vous allez manger : tout est préparé sur place, devant vous, avec très peu de stock, vu le roulement en cuisine. Si vous ne le sentez pas, ce ne sont pas les autres occasions de découvertes culinaires qui manquent, un peu plus loin, dans la même rue. Le nom du plat (généralement unique) est écrit en gros sur la façade du boui-boui en question : dans un pays où on a l’impression que tout le monde travaille tout le temps, il est essentiel de savoir rapidement où et quoi avaler pour le déjeuner.
L’indice en général fiable sur lequel vous baser pour un restaurant de street food est le nombre de clients locaux. Plus il y en a dedans ou en train de faire la queue et plus il y a des chances pour que vous vous régaliez sans crainte ! Si, en plus, le prix est indiqué en clair sur la vitrine, vous pouvez y aller les yeux fermés (et la bouche ouverte). Des endroits comme le marché Dong Xuan et ses ruelles adjacentes, la rue Ta Hien et alentours auront votre préférence si vous vous lancez dans la dégustation de la cuisine de rue hanoïenne. Avec Anthony Bourdain comme guide, l’ancien président Barack Obama a gouté ici certains des meilleurs plats de Hanoi, CNN Travel en dresse une liste non exhaustive.
Ça vous a plu ? Sortez des sentiers battus et offrez à vos papilles des trésors de saveurs, plus épicées, moins convenues et tout aussi savoureuses : troquez banh mi, pho, nem et autre bun cha pour des banh tom (galettes de crevette frites), bun ca (soupe de poisson) ou encore banh xeo accompagnée de nem lui (crêpe vietnamienne et ses brochettes à la citronnelle).
Il y a 4 saisons à Hanoi – et non une alternance de saison sèche et humide –chacune venant avec ses spécialités de cuisine de rue. Mais quelle que soit la saison, il y a toujours un moment pour boire une bia Ha Noi dans un bia hoi – comprenez une bière de Hanoi à partager avec des amis dans un lieu à la convivialité contagieuse. Littéralement « bière fraiche », bia hoi est à la fois le contenant et le contenu, l’établissement et la bière fraiche à la pression. Issue de microbrasseries, elle est servie en cruches rafraichies de glaçons (tant pis pour les puristes, mais croyez-nous, c’est excellent tout de même). On la boit dans des verres spéciaux, un peu opaques. Datant du temps où le pays traversait une période économiquement difficile, ils étaient faits à base de verre recyclé, d’où cette apparence. Même si aujourd’hui les temps sont meilleurs, ils sont toujours faits à la main… Bia hoi s’accompagne de tofu frit, de cacahuètes fraiches, de graines de tournesol…
Une virée gourmande dans Hanoi ne conçoit pas sans gouter aux cafés locaux. Oui, cafés au pluriel, car ici non seulement cette boisson est une institution mais également un prétexte à une formidable créativité gustative. Véritable patrimoine local, vous le dégusterez noir, frappé ou chaud, sucré au lait condensé, aux œufs, à la noix de coco, au yaourt… dans des échoppes au décor souvent surprenant de charme désuet. Découvrez l’art de prendre son temps avec le ca phe phin, un café servi avec son filtre en métal qui infuse doucement, goute à goutte, le précieux breuvage alors que chantent les oiseaux dans leurs cages de bambou…
Le vieux quartier de Hanoi ou le «Hanoi des 36 rues et corporations» est considéré comme l’âme de la capitale vietnamienne. Situé au Nord du lac Hoan Kiem, il est délimité à l’ouest par la citadelle, le marché Dong Xuan au nord et le fleuve Rouge à l’est. Au sud et au sud-ouest du lac Hoan Kiem s’étire le quartier français et ses nombreux vestiges architecturaux de l’époque coloniale.
Contrairement à ce que son nom laisserait à supposer, on y recence 76 rues dont 47 ont gardé leur appellation de « Hang », c’est-à-dire « marchandise » ou « rayonnage, dans le sens d’étal de boutique ». En effet, à l’origine, chaque rue était spécialisée dans la distribution des marchandises d’un des nombreux villages de métier situés à la périphérie de Hanoi. C’est ainsi que se sont déployées les corporations avec leurs traits caractéristiques.
Nous sommes en 1010. Un an après être monté sur le trône, le roi Ly Thai Tô transfère la capitale du Dai Viet depuis Hoa Lu – nichée entre les monts karstiques de la Province actuelle de Ninh Binh – vers la citadelle de Dai La, située dans les plaines fertiles du Fleuve Rouge. Il remarque sa situation exceptionnelle au niveau de son Feng Shui et en profite pour la renommer Thang Long – le dragon prenant son envol. Pourquoi un tel nom de baptême ? Ly Cong Cuan nous rapporte que Ly Thai To, alors qu’il s’apprêtait à accoster sur les quais de la citadelle en ce jour d’été 1010, aperçu dans le ciel un dragon d’or prenant son envol. Y voyant un signe de bon augure, il en fit le nom de la toute jeune capitale (C’est le roi Minh Mang qui la rebaptisera Hanoi – la ville entre deux fleuves - en 1831). A partir du 13ème siècle, la ville connait une prospérité certaine, le commerce est florissant, favorisé par l’emplacement de Thang Long au carrefour de nombreuses voies de communication. Ce qui ne manque pas d’attirer les artisans des villages voisins qui s’y installeront par corporation, chacun important de sa campagne natale ses fêtes et ses célébrations religieuses. Certaines de ces manifestations existent toujours… Le quartier se développera dès le 15è, se densifiant au fil du temps.
Sous la domination française, le vieux quartier se transforme, les façades des maisons se modernisent et prennent ce volume caractéristique de tube, elle se coiffent de tuiles et un réseau d’eaux usées est mis en place avant que les trottoirs ne fassent leur apparition. L’Est du quartier voit se concentrer les marchés et les corporations d’artisans, tandis que les façades Nord et Ouest abritent les villages artisanaux et agricoles. Hanoi est libérée en 1954, les maisons du vieux quartier sont alors essentiellement destinées à l’habitation, le commerce passe au second plan. Il faut attendre 1986 et la politique du Doi Moi – le Renouveau – pour que le commerce renaisse de ses cendres. Au fil du temps, certaines rues auront gardé leur nom d’origine ainsi que leur activité traditionnelle, d’autres changeront de soit de nom, soit d’activité, soit des deux.
L’origine n’est pas très claire et deux grandes hypothèses sont en lice : certains historiens avancent qu’au 15ème siècle, n’étaient présentes et en force que 36 guildes de métier, établies en ateliers et non le long des rues. Ils font d’ailleurs remarquer qu’en vietnamien, le vieux quartier se désigne par « 36 pho phuong » où pho désigne effectivement une rue (commerçante ou pas, sa signification première étant : magasin) et phuong a le double sens de quartier et de corporation. D’autres chercheurs penchent pour la valeur symbolique de 36, synonyme de richesse. 36 est le nombre de chance par excellence en Asie, puisque qu’il est - et la richesse avec lui - le résultat de la multiplication de 9 (symbole de l’abondance) par 4, symbole des 4 points cardinaux. Le terme « 36 rues » apparait pour la première fois semble-t-il dans le livre de Pham Dinh Ho : « Vu Trung Tuy But », paru fin 18ème.
Encore aujourd’hui, le quartier des 36 corporations a gardé sa vocation commerciale initiée au 15ème siècle. De flâner dans ces ruelles typiques et pittoresques est un voyage dans le temps et l’histoire, simplement en lisant le nom des rues : les rues Hang Bac (rue de l’argent), Hang Dong (rue du cuivre) ou encore Lan Ong (plantes médicinales) ou Lo Ren (forgerons) ont gardé l’appellation de leur activité d’autrefois, la perpétuant jusqu’à ce jour. D’autres se sont adaptées aux aléas de la vie, comme Hang Dao qui vend aujourd’hui des montres au lieu de la soie, Hang Gai qui vendait du chanvre est aujourd’hui spécialisée dans le commerce de la soie et plus improbable, Hang Mam qui autrefois était réputée pour écouler de la saumure de poisson, vend aujourd’hui du matériel funéraire. Il faut imaginer qu’à l’époque, le Fleuve Rouge léchait les limites du vieux quartier. On y venait par bateaux entiers, écouler des paniers dans la rue Hang Bo, du coton dans la rue Hang Bong ou encore des voiles dans la rue Hang Buom.
Chacune de ces corporations ressemblait à de petits villages, sorte de reproduction en miniature du village d’origine, là-bas dans la campagne du delta du Fleuve Rouge, avec sa maison communale et ses temples. On dénombre aujourd’hui une cinquantaine de ces Dinh (autels pour honorer les ancêtres) dispersés un peu partout dans le vieux quartier. Beaucoup ont souffert des ravages du temps, mais certains ont été rénovés. Les plus connus sont le Dinh dédié au dieu protecteur des orfèvres au 42 Hang Bac et celui vénérant le Saint-Patron des tanneurs et des cordonniers au 40 rue Hanh Hanh.
En flânant dans ce dédale indescriptible et savoureux, ne soyez pas étonné de remarquer que la plupart des vieilles bâtisses du vieux quartier semblent relativement récentes, au vu de son histoire : elles datent effectivement du 19ème, début du 20ème siècle. L’explication en est qu’auparavant, les constructions étaient en bambou et en terre. Elles n’ont pas résisté au climat vietnamien et aux ravages du temps. Les édifices les plus anciens que vous croiserez au fil de vos déambulations seront les Dinh et les pagodes.
Quelques anecdotes pour amuser votre parcours… La rue Hoan Kiem est la plus courte de toutes, avec ses 52 mètres et la plus étroite est la rue des cordonniers/chaussures, Hang Giay : 5 m seulement. Quant à la plus longue, c’est la rue du coton, Hang Bong avec 932 m à parcourir. Si vous aimez voyager au fil de votre imagination, rendez-vous dans la rue Hang Be, ou rue des radeaux. Elle porte ce nom car autrefois, elle bordait le Fleuve Rouge et servait de débarcadère pour les radeaux transportant du bambou. De là est né un marché au nom peu surprenant de Cho Hang Be – marché aux radeaux. Un peu plus loin, la rue Hang Tre a une histoire semblable.
Fascinant, vivant, changeant selon les heures, le vieux quartier aux 36 rues de corporations se découvre idéalement tôt le matin (entre 6 heures et 8 heures), au moment où il se réveille et s’ébroue comme un jeune dragon.
Pour son premier voyage au Vietnam, une des toutes premières surprises du visiteur débarquant à Hanoi sont les maisons tubes. Terme évocateur d’édifices tout en longueur, à la façade étroite, s’emboitant les uns les autres pour former ce décor urbain si caractéristique. Or, il est une de ces vieilles bâtisses que l’on peut considérer comme la mère de toutes les maisons tube : Nha co Ma May, la vieille maison Ma May, située dans le vieux quartier des 36 rues de corporations, au 87 de la rue Ma May. Reconnue comme modèle de maison urbaine traditionnelle par le Ministère de la Culture en 2004, elle a un petit quelque chose que les autres n’ont pas, une ambiance, une atmosphère bien à elle.
L’origine des maisons tube est toute simple : c’est une question d’impôts, ou plutôt de comment ne pas payer (trop) d’impôts, qui a donné naissance à cette bizarrerie architecturale. Sous la dynastie des Nguyen – 19ème siècle – les propriétés étaient imposées selon la taille, en mètre linéaire, des façades donnant sur la rue. Un peu comme l’impôt sur les portes et les fenêtres, levé en France à partir de 1798 jusqu’en 1926. Donc, plus la maison est large, plus l’impôt est conséquent. Voilà l’origine de la prolifération de ce type d’architecture…
A l’époque, la rue Ma May s’appelait rue des Pavillons Noirs (les troupes chinoises avaient pour habitude de stationner ici). Construite au 19ème, elle hébergeait, comme toutes les autres maisons, un commerce florissant, un commerce qui a perduré jusqu’en 1954 (On y vendait alors des herbes médicinales). Elle a ensuite servi de logement familial jusqu’en 1999, chaque famille y exerçant son activité propre : épicerie, taille de pierre… Puis elle a été rénovée pour mettre en valeur ce patrimoine architectural exceptionnel, typique des constructions traditionnelles vietnamiennes du 19ème. Elle présente ce volume en tube typique, percé de nombreuses travées et rythmé par des cours intérieures. Le volume extérieur fait office de boutique, l’espace de vie étant situé à l’étage, avec sa pièce réservée à l’autel des ancêtres, puis le salon et les chambres. Omniprésent, le bois est très finement ouvragé, que ce soit pour les poutres ou pour les meubles. La vieille maison préserve également de nombreux objets de la vie quotidienne, témoignage émouvant des temps jadis. Des soirées culturelles y sont régulièrement organisées, notamment les weekends.
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