Ce qu'il ne faut pas faire au Vietnam : es erreurs à éviter pour un voyage respectueux et réussi
Voyager au Vietnam, c’est s’ouvrir à une culture millénaire où traditions, respect et harmonie tiennent une place essentielle. Pourtant, même les voyageurs les plus attentifs peuvent commettre, sans le vouloir, des maladresses qui heurtent la sensibilité locale.
Cet article vous présente ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, afin de profiter pleinement de votre séjour tout en adoptant une attitude respectueuse et bienveillante.

1. Négliger les coutumes locales : un faux pas culturel
Lorsque vous voyagez au Vietnam, le respect des traditions n’est pas un simple détail : c’est une véritable clé d’entrée dans le cœur du pays. La société vietnamienne repose sur des valeurs profondes de respect, d’harmonie et de hiérarchie sociale héritées du confucianisme et du bouddhisme. Les gestes, les mots et même l’attitude du corps traduisent ici la considération portée à l’autre.
Oublier ces codes de conduite ou les ignorer, même involontairement, peut être perçu comme un manque de tact, voire une offense. C’est pourquoi, parmi ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, négliger les coutumes locales est sans doute la plus grande erreur.
a) Dans les temples et pagodes
Les temples, pagodes et sanctuaires sont des lieux sacrés, fréquentés non seulement par les touristes, mais surtout par les fidèles qui viennent y prier, méditer ou déposer des offrandes. Y pénétrer exige donc une attitude empreinte de respect et de discrétion.
Tenue vestimentaire : élégance et pudeur
Avant d’entrer, observez toujours votre tenue. Les vêtements courts, transparents ou moulants (shorts, jupes au-dessus du genou, débardeurs, hauts échancrés) sont à proscrire.
Privilégiez des habits amples, couvrant épaules et genoux. Pour les femmes, une écharpe légère peut être très utile pour se couvrir à l’entrée d’un temple. Les hommes, eux aussi, doivent éviter les débardeurs ou les maillots de sport.
Cette pudeur vestimentaire n’est pas une contrainte, mais une marque d’élégance culturelle : elle montre votre respect envers la spiritualité vietnamienne.
Retirer ses chaussures : un geste symbolique
Avant de franchir le seuil d’une pagode, ôtez vos chaussures ou sandales et laissez-les à l’entrée, souvent près d’un petit autel ou d’un panier prévu à cet effet.
Ce geste simple signifie que l’on laisse derrière soi la poussière du monde extérieur pour pénétrer dans un espace pur et sacré. Il s’agit d’une tradition millénaire commune à la plupart des cultures bouddhistes et confucéennes d’Asie.
Marcher pieds nus ou en chaussettes dans le sanctuaire est non seulement un signe de respect, mais aussi une manière de se relier à l’énergie paisible du lieu.

Posture et attitude corporelle : la retenue avant tout
À l’intérieur, évitez tout comportement bruyant : ne riez pas fort, ne parlez pas au téléphone et ne discutez pas à voix haute.
Restez discret, parlez à voix basse et avancez lentement.
Ne tournez pas le dos à une statue de Bouddha lorsque vous prenez une photo ou quittez l’autel : dans la culture vietnamienne, ce geste est interprété comme un manque de considération envers la divinité.
De même, ne pointez jamais vos pieds vers une statue ou un moine : les pieds sont considérés comme la partie la plus “impure” du corps, tandis que la tête est la plus sacrée. Orientez-vous de préférence légèrement de biais ou asseyez-vous en tailleur, les pieds repliés sous vous, pour éviter toute maladresse.
Respect des objets de culte et des offrandes
Les autels vietnamiens sont des espaces vivants, chargés de symboles : fleurs de lotus, encens, fruits, billets symboliques ou figurines votives y sont soigneusement disposés.
Ne touchez jamais à ces objets, même pour “voir de plus près” ou pour prendre une photo.
Chaque offrande a une signification spirituelle et appartient à la personne qui l’a déposée.
De même, ne prenez pas d’encens ou de bougies sans autorisation. Si vous souhaitez participer, observez d’abord le rituel, puis demandez poliment à un fidèle ou à un moine s’il est possible d’allumer un bâton d’encens.
Photographie et discrétion
Dans certains temples, les photos sont tolérées, mais il est de bon ton de demander la permission avant de photographier un moine, une statue ou une cérémonie.
Si un panneau “No photo” est affiché, respectez-le strictement.
Une photo réussie, prise dans le respect, capture non seulement la beauté du lieu, mais aussi son âme.
Négliger les coutumes locales dans les temples et pagodes n’est pas une simple erreur de touriste : c’est manquer l’occasion de comprendre la profondeur spirituelle du Vietnam.
Chaque geste comme retirer ses chaussures, s’habiller avec pudeur, s’incliner légèrement, éviter les mouvements brusques témoigne d’un respect silencieux qui touche profondément les Vietnamiens.
Adopter ces attitudes, c’est non seulement éviter ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, mais surtout vivre une expérience plus sincère, plus humaine et plus harmonieuse.

b) Dans les maisons : un accueil empreint de respect et de simplicité
Entrer dans une maison vietnamienne n’est pas un geste anodin. C’est franchir le seuil d’un espace intime, souvent chargé de symboles familiaux et spirituels. Pour les Vietnamiens, la maison représente à la fois le cœur de la famille et un lieu sacré dédié aux ancêtres. Quelques gestes simples suffisent à montrer que vous comprenez cette valeur profonde.
Attendez toujours d’être invité avant d’entrer.
Même si la porte est ouverte, ne franchissez pas le seuil sans y être expressément convié. Dans les campagnes, il est d’usage d’attendre à la cour ou au portail que l’hôte vous fasse signe d’entrer. Ce petit moment d’attente est perçu comme une marque de politesse et de considération. Il rappelle que l’hospitalité vietnamienne repose sur la réciprocité : on ne s’impose pas, on est reçu.
Retirez vos chaussures à l’entrée.
Ce geste, apparemment simple, a une portée symbolique forte : il sépare le monde extérieur perçu comme poussiéreux, bruyant, parfois impur de l’espace intérieur, pur et paisible. Dans la plupart des foyers vietnamiens, vous verrez un petit tapis ou une rangée de chaussures à l’entrée : c’est le signe discret que l’on marche pieds nus ou en sandales d’intérieur. Enlevez vos chaussures calmement, sans précipitation, et placez-les soigneusement de côté : cela témoigne de votre respect pour le foyer qui vous accueille.
Acceptez toujours le verre de thé ou d’eau qu’on vous offre.
Dans tout le Vietnam, ce geste d’hospitalité est universel. Le thé vert chaud, souvent servi dans une petite tasse, symbolise l’accueil et le partage. Refuser, même poliment, peut être interprété comme un manque d’intérêt ou de reconnaissance. Vous n’êtes pas obligé de tout boire : il suffit de poser la tasse doucement après quelques gorgées, avec un sourire et un léger remerciement “Cảm ơn”, qui signifie “merci”. Ce simple échange crée un lien, un moment de convivialité silencieuse où le respect passe avant les mots.
Ces gestes anodins pour un étranger sont porteurs d’une véritable signification culturelle.
Ils traduisent votre volonté de comprendre la sensibilité vietnamienne, fondée sur la douceur, la modestie et le respect mutuel.
Savoir attendre l’invitation, se déchausser sans qu’on le demande, ou accepter un thé avec gratitude donc c’est tout cela qui fait la différence entre un touriste pressé et un voyageur respectueux, attentif à la beauté discrète du quotidien vietnamien.

2. Élever la voix ou perdre patience : une attitude mal perçue
Parmi ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, l’un des points les plus importants concerne la manière de s’exprimer en public. Dans la culture vietnamienne, l’harmonie sociale repose sur la retenue, la modestie et le respect mutuel. Les Vietnamiens accordent une grande importance à la “paix du visage” autrement dit, à la dignité et à la tranquillité que chacun doit préserver, même en cas de désaccord.
Hausser le ton, couper brutalement la parole ou manifester sa colère sont perçus comme des comportements humiliants, non seulement pour votre interlocuteur, mais aussi pour vous-même. En élevant la voix, vous rompez cette harmonie invisible qui régit la vie quotidienne vietnamienne, où chacun cherche à éviter le conflit ouvert.
Les Vietnamiens, qu’ils soient serveurs, chauffeurs, commerçants ou guides, privilégient la communication douce, les gestes calmes et le ton posé. Même lorsqu’ils ne sont pas d’accord, ils évitent la confrontation directe. Ce n’est pas de la faiblesse, mais une forme d’intelligence émotionnelle héritée de la pensée confucéenne et bouddhiste, où la maîtrise de soi est signe de sagesse.
Ainsi, si un service tarde ou si une situation vous contrarie, respirez, souriez et formulez votre demande avec patience. Un simple « Je comprends, mais pourriez-vous m’aider ? » sera toujours mieux accueilli qu’une remarque sèche ou un ton accusateur.
Au Vietnam, un visage serein ouvre plus de portes qu’un ton ferme. Même dans un marché animé, un “Xin chào” souriant vaut mille explications.
Il faut aussi éviter les gestes brusques : taper sur la table, pointer du doigt ou lever les bras en signe d’impatience. Ces attitudes sont interprétées comme une perte de contrôle et peuvent gêner votre interlocuteur. Les Vietnamiens valorisent les gestes mesurés, les regards respectueux et la voix posée.
En somme, garder son calme, c’est comprendre le Vietnam : un pays où la douceur du ton reflète la douceur du cœur. Cette sérénité quotidienne, inspirée du bouddhisme, ne se limite pas aux temples ; elle façonne la façon de vivre, de commercer et de dialoguer. L’adopter, c’est déjà commencer à voyager autrement avec respect, empathie et harmonie.

3. Toucher la tête d’un enfant : un tabou méconnu
Dans la culture vietnamienne, profondément influencée par le bouddhisme et les traditions confucéennes, chaque geste a un sens. La tête, en particulier, est considérée comme la partie la plus noble et la plus sacrée du corps humain, car elle abrite l’âme, la pensée et l’énergie vitale.
Ainsi, toucher la tête d’un enfant, même avec tendresse ou pour lui montrer de l’affection, est perçu comme un acte intrusif, voire irrespectueux. Ce geste, souvent anodin en Europe, peut troubler les Vietnamiens, car il symbolise une atteinte à la pureté spirituelle. Dans certaines familles traditionnelles, seule une personne très proche comme un parent ou un moine peut poser la main sur la tête d’un enfant pour le bénir ou le consoler.
De même, poser la main sur l’épaule d’un moine ou d’une personne âgée est une autre attitude à éviter. Au Vietnam, le respect envers les anciens et les figures spirituelles est une valeur fondamentale. Le contact physique, surtout venant d’un étranger ou d’une personne plus jeune, peut être interprété comme une familiarité excessive.
Si vous souhaitez exprimer votre gratitude ou votre sympathie, préférez un salut léger, un sourire ou un hochement de tête. Ces signes de respect sont universellement compris et très appréciés.
En résumé, dans la liste de ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, retenez que le respect du corps et de l’espace personnel traduit la délicatesse et la compréhension du visiteur envers la culture locale. Ce petit détail, en apparence anodin, révèle toute la profondeur du lien entre le geste et la spiritualité dans la société vietnamienne.
4. Montrer trop d’affection en public : discrétion avant tout
Au Vietnam, la pudeur et la retenue font partie intégrante de la culture quotidienne. Si les Vietnamiens sont connus pour leur accueil chaleureux et leur gentillesse naturelle, ils restent néanmoins réservés lorsqu’il s’agit d’exprimer leurs sentiments en public.
Dans une société où l’harmonie collective prime sur l’expression individuelle, les démonstrations d’affection sont considérées comme des gestes privés, destinés à rester à l’abri des regards.
S’embrasser longuement, s’enlacer dans la rue ou se caresser dans les lieux publics ne sont pas perçus comme immoraux, mais plutôt comme des comportements inappropriés, en décalage avec les normes sociales locales. Dans les temples, les transports, les marchés, ou même sur les plages fréquentées, ce type d’attitude attire les regards et peut gêner les passants, surtout les personnes âgées ou les familles traditionnelles.
Ainsi, parmi ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, on peut citer :
Les baisers en public, même brefs : ils sont considérés comme trop intimes pour être partagés hors du cadre privé.
Les gestes affectueux insistants dans les lieux fréquentés : se tenir dans les bras, se caresser ou s’asseoir enlacés sur un banc public peut être mal interprété.
Les photos trop suggestives ou provocantes, notamment dans les pagodes, les marchés ou les villages : elles peuvent être jugées irrespectueuses envers la culture locale.
Les couples vietnamiens, même mariés, se montrent rarement main dans la main dans la rue. Leur amour se lit davantage dans les attentions discrètes, c'est un regard complice, un sourire timide, un mot doux échangé à voix basse que dans les gestes. Cette pudeur n’exprime pas une absence de sentiments, mais une manière délicate de préserver la dignité et la sérénité de chacun.
Pour le voyageur occidental, adopter cette attitude réservée est un signe d’intelligence et de respect. Cela montre que vous comprenez et partagez les valeurs locales, fondées sur la modestie et la décence. La discrétion, au Vietnam, n’est pas une contrainte : c’est une élégance, une forme subtile de respect envers les autres et envers soi-même.

5. Ignorer les règles de la table : la politesse commence dans l’assiette
Au Vietnam, le repas ne se limite pas à un simple moment pour se nourrir : c’est un rituel de partage, de respect et d’harmonie. La table est le lieu où se transmettent les valeurs familiales et sociales. C’est pourquoi connaître ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam à table est essentiel pour comprendre la culture locale. Chaque geste, même anodin, a une signification.
a) Ne plantez jamais vos baguettes dans le riz
C’est sans doute le geste à éviter absolument. Planter ses baguettes verticalement dans le bol de riz évoque immédiatement une image funéraire : celle des bâtonnets d’encens brûlés pour honorer les morts. Ce symbole est donc associé au deuil et porte malheur à table.
À la place, posez toujours vos baguettes sur le petit repose-baguettes ou au bord du bol lorsque vous faites une pause. Ce simple détail traduit votre connaissance des usages et votre respect envers vos hôtes.
b) N’utilisez pas vos baguettes pour pointer quelqu’un
Pointer du doigt est déjà impoli dans de nombreuses cultures ; le faire avec des baguettes l’est encore plus au Vietnam. Ce geste est perçu comme un signe d’irrespect, voire d’agressivité. Les baguettes servent à manger, pas à désigner.
Si vous souhaitez attirer l’attention ou inviter quelqu’un à goûter un plat, un petit geste de la main accompagné d’un sourire suffira largement. La délicatesse du geste en dit souvent plus long que les mots.
c) Attendez avant de manger
La patience à table est une marque d’éducation et de respect. Il est mal vu de commencer à manger avant que l’hôte ou la personne la plus âgée n’ait entamé son repas.
Dans la tradition vietnamienne, l’ancien ouvre le repas et donne ainsi le signal à tous. C’est un acte symbolique d’autorité bienveillante. En attendant calmement, vous montrez votre gratitude et votre sens de la hiérarchie familiale, c'est une valeur fondamentale dans la culture vietnamienne.
d) Ne remplissez pas votre propre bol
Au Vietnam, se servir soi-même peut être perçu comme un manque de courtoisie. Dans un repas traditionnel, c’est souvent l’hôte ou la personne la plus âgée qui remplit les bols de ses invités. Ce geste manifeste l’attention et la générosité envers autrui.
Laisser quelqu’un vous servir, c’est lui offrir la joie d’exprimer sa bienveillance. De même, si l’occasion se présente, servez à votre tour vos voisins de table : c’est une manière subtile de montrer que vous participez à l’esprit collectif du repas.
Un art de vivre fondé sur le respect et l’équilibre
Le repas vietnamien n’est pas seulement une expérience gastronomique : c’est une leçon de savoir-vivre. Chaque bouchée invite à la gratitude, chaque geste reflète la bienveillance. Autour de la table, les distinctions sociales s’effacent pour laisser place à la convivialité.
Savoir ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam à table, c’est finalement apprendre à partager autrement : dans le respect, la délicatesse et l’harmonie des valeurs profondément ancrées dans le quotidien vietnamien.

6. Parler de sujets sensibles : religion, guerre, politique
Aborder des sujets délicats tels que la guerre du Vietnam, la religion, la politique ou encore les relations diplomatiques demande une extrême prudence. Ces thématiques, profondément ancrées dans l’histoire et la mémoire collective du pays, peuvent réveiller des émotions fortes, voire douloureuses.
Les Vietnamiens, dans leur grande majorité, sont ouverts, curieux et tolérants. Ils apprécient l’échange culturel sincère et les discussions enrichissantes. Cependant, ils n’aiment pas les jugements rapides ni les comparaisons dépréciatives, surtout lorsqu’elles viennent d’un visiteur étranger qui ne maîtrise pas forcément les subtilités locales.
Il faut garder à l’esprit que le Vietnam a traversé des périodes très dures : colonisation, guerre d’indépendance, conflits internes et reconstruction. Ce passé est encore présent dans les familles, dans les villages, dans les récits personnels. Parler de ces événements avec légèreté, ironie ou excès de curiosité peut être perçu comme un manque de tact.
Ainsi, parmi ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, on retrouve :
Critiquer ouvertement le gouvernement ou le système politique : ces discussions ne concernent pas les voyageurs et peuvent mettre mal à l’aise vos interlocuteurs. Il vaut mieux écouter, observer, et respecter le cadre social du pays.
Plaisanter sur la guerre, l’armée ou les symboles nationaux : ces sujets ne prêtent pas à rire, car ils touchent à la fierté et à la mémoire d’un peuple qui a beaucoup souffert pour sa liberté.
Comparer les cultures asiatiques ou juger les différences de manière stéréotypée : dire qu’un pays est “plus moderne” ou “plus propre” qu’un autre est blessant et sans intérêt. Chaque culture a sa propre richesse et sa cohérence.
Si vous souhaitez aborder ces thèmes, faites-le avec humilité, curiosité et respect. Posez des questions avec bienveillance plutôt que d’affirmer des opinions. Les Vietnamiens apprécient les voyageurs qui cherchent à comprendre, pas ceux qui veulent enseigner ou juger.
En fin de compte, le respect des opinions, des croyances et des blessures du passé est bien plus qu’une simple règle de politesse : c’est une marque de maturité humaine et d’intelligence culturelle. C’est aussi le plus sûr moyen d’établir des relations authentiques et profondes avec les habitants de ce pays au passé aussi riche que sensible.

7. Donner ou recevoir avec une seule main
Au Vietnam, chaque geste du quotidien reflète une valeur de respect et d’harmonie. Lorsqu’il s’agit d’échanger un objet qu’il s’agisse d’un cadeau, d’un reçu, d’un document administratif ou d’une simple carte de visite. Les Vietnamiens privilégient toujours l’usage des deux mains. Ce geste, à la fois simple et symbolique, exprime la considération que l’on porte à son interlocuteur.
Utiliser une seule main, et plus encore la main gauche, peut être perçu comme une marque d’indifférence ou de désinvolture. Dans la culture vietnamienne, la main droite est traditionnellement associée à l’action noble, tandis que la gauche, par son usage domestique ou personnel, est jugée moins appropriée pour les échanges formels.
Ainsi, lors d’une rencontre professionnelle, d’une remise de document ou d’un échange dans une boutique, tendez toujours les deux mains, légèrement inclinées vers l’avant. Ce petit effort, anodin pour vous, sera interprété comme un grand signe de politesse.
Enfin, accompagnez toujours ce geste d’un sourire sincère et d’un léger hochement de tête. Au Vietnam, la courtoisie ne s’exprime pas par les mots, mais par la douceur des gestes et l’élégance des attitudes. Cette politesse silencieuse, à la fois discrète et raffinée, est un véritable art de vivre, une manière de dire “je vous respecte” sans avoir besoin de parler.
8. Négliger les règles de conduite : un choc culturel garanti
Au premier regard, les routes vietnamiennes semblent plongées dans un désordre permanent : un flot incessant de scooters, des voitures qui se frôlent, des piétons qui avancent comme s’ils défiaient les lois de la circulation. Mais derrière cette apparente confusion se cache une harmonie silencieuse, une logique intuitive que seuls ceux qui observent attentivement finissent par comprendre.
Au Vietnam, la circulation est une chorégraphie collective où chacun s’adapte à l’autre dans un ballet de klaxons, de regards et de mouvements fluides. C’est une forme d’équilibre social qui reflète parfaitement la mentalité vietnamienne : souplesse, adaptation et respect implicite de l’espace d’autrui. Pour un voyageur étranger, comprendre cette logique est indispensable afin d’éviter les imprévus et de s’intégrer en toute sécurité.

Ne traversez pas la rue en courant
C’est probablement le conseil le plus contre-intuitif pour un visiteur européen.
Face à une marée de scooters, l’instinct pousse souvent à courir d’un trottoir à l’autre. Pourtant, au Vietnam, cette réaction est à proscrire.
Avancez lentement, à rythme régulier, sans gestes brusques. Les conducteurs vous verront, anticiperont votre trajectoire et vous contourneront naturellement.
Courir, au contraire, rompt ce flux fluide et crée le danger. Ici, la sécurité repose sur la prévisibilité de vos mouvements, non sur la vitesse.
Ne klaxonnez pas sans raison
Dans de nombreux pays, klaxonner traduit l’agacement ou la colère.
Au Vietnam, le klaxon est un langage de communication routière : un signal pour avertir, indiquer sa présence ou prévenir d’un dépassement.
Le bruit permanent qui règne dans les rues de Hanoï ou de Ho Chi Minh-Ville n’est pas synonyme de tension, mais de vigilance partagée.
Klaxonner sans raison, ou de manière insistante, serait perçu comme un manque de courtoisie.
Le secret est d’apprendre à l’écouter comme un code sonore, non comme une agression. Chaque “bip” a une intention, une nuance, un message.
Ne présumez pas de votre priorité
Le code de la route vietnamien existe, bien sûr, mais son application est plus souple et contextuelle que celle que l’on connaît en Europe.
Ici, la priorité n’est pas une règle absolue : elle s’accorde souvent à celui qui s’engage avec prudence et clarté.
Dans les intersections ou les villages, la logique du “premier arrivé” domine.
C’est pourquoi il est essentiel de ralentir, observer et communiquer du regard avant d’avancer.
Les conducteurs vietnamiens sont habitués à lire les intentions plutôt qu’à suivre strictement les panneaux.
Dans les zones rurales, cette souplesse est encore plus marquée : piétons, buffles, vélos et enfants partagent la route dans un équilibre fragile mais étonnamment fluide.
Observer, s’adapter et faire preuve d’humilité
La circulation vietnamienne est un miroir de la société : souple, collective, non conflictuelle.
Chercher à la dompter ou à la juger selon des critères occidentaux, c’est manquer son essence.
Les Vietnamiens avancent avec confiance, mais sans arrogance ; ils s’adaptent constamment à la situation.
Pour comprendre cette logique :
Observez avant d’agir : regardez comment les locaux traversent, roulent ou se garent.
Adaptez-vous au rythme ambiant, plutôt que d’imposer le vôtre.
Restez humble : accepter de ne pas tout maîtriser est la première étape d’un vrai voyage intérieur.
Ce qui semble au départ désordonné deviendra peu à peu un spectacle fascinant : une circulation vivante, fluide, régie par la souplesse et la confiance mutuelle.
Finalement, apprendre à circuler au Vietnam, c’est aussi apprendre à voyager autrement avec patience, respect et ouverture d’esprit.

9. Photographier sans demander la permission
Prendre des photos au Vietnam fait partie du plaisir du voyage : visages souriants, marchés colorés, paysages saisissants… Mais il est important de le faire avec respect et discernement. Les Vietnamiens sont accueillants et curieux, pourtant, leur sens de la pudeur et de la vie privée est très fort. Dans de nombreux cas, une photo prise sans autorisation peut être perçue comme une intrusion, voire comme un manque de considération.
Avant de déclencher, prenez le temps d’établir un contact visuel, d’échanger un sourire ou quelques mots simples. Dans les villages ethniques, surtout dans les montagnes du Nord, les habitants peuvent être méfiants face à l’objectif, car la photo a parfois une dimension spirituelle : elle est perçue comme un reflet de l’âme. Ainsi, demander la permission n’est pas seulement un signe de politesse, c’est une marque de respect envers leur culture et leur dignité.
C’est ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam que de photographier quelqu’un sans son accord, notamment les moines, les personnes âgées ou les minorités ethniques. Ces communautés vivent selon des valeurs profondes et discrètes : les prendre en photo à leur insu, surtout pendant un rituel, une prière ou une activité intime, est une faute culturelle.
De plus, certains lieux exigent une grande prudence :
Les zones militaires, les commissariats, les ponts et les aéroports sont strictement interdits à la photographie.
Les musées et pagodes affichent souvent un panneau “no photo” ou “no flash” : il est impératif de le respecter, car il protège la sérénité des lieux et les œuvres exposées.
Les cérémonies religieuses méritent une attention particulière : préférez observer d’abord, et si vous souhaitez capturer l’instant, attendez que le moment soit propice et discret.
Si l’on vous dit “non”, souriez et remerciez : ce refus n’est jamais personnel, il traduit simplement un attachement à la pudeur et à la tradition. À l’inverse, quand on vous donne le feu vert, montrez la photo sur votre écran – ce petit geste crée souvent un échange chaleureux et mémorable.
Photographier au Vietnam, c’est avant tout raconter une histoire humaine. Plus qu’une simple image, c’est une rencontre. En respectant ces règles, vous reviendrez non seulement avec de belles photos, mais aussi avec le souvenir précieux d’avoir honoré les personnes et les lieux qui les ont inspirées.

10. Négocier de manière agressive
Au Vietnam, le marchandage fait partie intégrante de l’expérience de voyage. C’est un rituel presque ludique, ancré dans la culture des marchés locaux, où l’échange ne concerne pas seulement le prix mais aussi la relation humaine. Dans un pays où le sourire est une langue universelle, la manière de négocier compte souvent plus que le résultat final.
Pourtant, certains voyageurs commettent une erreur fréquente : vouloir faire baisser les prix de façon excessive, sèche ou moqueuse. C’est précisément ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam. Une telle attitude, perçue comme arrogante, peut heurter les vendeurs qui, pour la plupart, vivent de marges très modestes et travaillent sans relâche du matin au soir.
La négociation au Vietnam repose sur trois piliers : le respect, la patience et le sourire. Voici quelques repères simples pour vivre ce moment avec bienveillance :
Souriez et entamez la discussion avec humour. La convivialité est la clé d’un bon accord. Un échange agréable vaut mieux qu’une bataille de chiffres.
Proposez un prix raisonnable. Si le vendeur annonce 100 000 dongs, n’offrez pas 20 000 d’entrée de jeu. Commencez plus haut, ajustez calmement, et laissez de la place au compromis.
Observez les lieux. Dans un marché de village, les marges sont faibles ; dans un quartier touristique, elles sont plus flexibles. Adapter son attitude montre votre sens du contexte.
Restez poli, même si vous n’achetez pas. Dire simplement « Non, merci » avec le sourire est toujours mieux accueilli qu’un refus abrupt ou indifférent.
Ne transformez pas la négociation en confrontation. Au Vietnam, la douceur est une force. Parler calmement, sans hausser la voix, crée un climat d’échange serein.
Souvenez-vous : au-delà du prix, la manière de négocier révèle votre respect pour la culture locale. Un sourire sincère et une attitude ouverte valent souvent plus que quelques milliers de dongs économisés. Et parfois, accepter de payer un peu plus, c’est offrir un geste de solidarité à ceux qui font vivre le charme authentique des marchés vietnamiens.

11. Oublier les gestes de respect envers les anciens
Dans la culture vietnamienne, le respect envers les aînés n’est pas une simple marque de politesse : c’est une valeur fondamentale qui structure la famille, la société et même les interactions quotidiennes. Depuis l’enfance, les Vietnamiens apprennent à honorer ceux qui ont plus d’expérience, car ils sont considérés comme les gardiens de la sagesse, de la mémoire et de la stabilité familiale.
Lors d’un repas, d’une réunion ou d’une conversation, les personnes âgées occupent toujours la première place. Ce sont elles qui s’expriment en premier, qui commencent le repas et à qui l’on adresse les premiers gestes de courtoisie.
Ainsi, parmi ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, il convient d’éviter de parler avant un ancien sans y être invité mais laissez-les initier la discussion; de couper la parole à quelqu’un de plus âgé car c’est perçu comme une grande impolitesse et de s’asseoir avant eux, surtout lors d’un repas familial, d’une cérémonie ou d’une rencontre officielle.
Ces comportements, qui peuvent sembler anodins à un visiteur occidental, ont ici une portée symbolique forte : ils traduisent la reconnaissance du rôle social et moral de l’âge.
Pour manifester votre respect, un léger salut, un sourire humble et quelques mots simples comme “Chào cô / chú / bác” (bonjour madame /monsieur) suffisent à instaurer une atmosphère de confiance et de bienveillance. Dans certaines familles, offrir les deux mains pour présenter un objet ou se lever lorsque l’aîné entre dans la pièce est également un signe d’éducation et de respect sincère.
Observer ces gestes n’est pas une contrainte, mais une belle manière de s’inscrire dans la délicatesse vietnamienne, où la politesse n’est jamais feinte, mais profondément liée à la gratitude et à la dignité.
12. Se promener en tenue légère hors des plages
Sous le soleil du Vietnam, il est tentant de prolonger la sensation de vacances et de chaleur tropicale en marchant torse nu ou simplement vêtu d’un maillot de bain. Beaucoup de voyageurs occidentaux, notamment dans les stations balnéaires comme Nha Trang, Mui Ne ou Phu Quoc, commettent cette erreur en pensant que cela passe inaperçu. Pourtant, ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, c’est précisément de confondre plage et rue.
Même dans les zones touristiques, les Vietnamiens restent très attachés à la pudeur vestimentaire, symbole de respect envers soi-même et envers les autres. Sortir en tenue trop légère est perçu comme une attitude négligée, voire provocante. Le pays, profondément influencé par les valeurs confucéennes et bouddhistes, privilégie la sobriété et la retenue dans l’apparence.
Une règle simple s’applique : dès que vous quittez la plage ou la piscine, couvrez vos épaules et vos jambes. Privilégiez des vêtements amples, légers et respirants en coton ou en lin, adaptés au climat tropical tout en restant élégants. Pour les femmes, une robe fluide ou un pantalon en tissu naturel est toujours apprécié ; pour les hommes, un t-shirt propre et un short long suffisent amplement.
Adopter cette discrétion vestimentaire n’est pas une contrainte, mais un signe de considération pour la culture locale. Elle vous permettra d’être mieux perçu, mieux accueilli et souvent mieux servi dans les restaurants, marchés ou transports. En respectant ce code implicite, vous ne montrez pas seulement votre politesse mais vous participez à l’harmonie entre visiteurs et habitants.
Au fond, s’habiller convenablement au Vietnam, c’est aussi une manière de dire : « Je suis chez vous, et je vous respecte. »

13. Sous-estimer les règles écologiques et de propreté
Jeter un simple papier de bonbon ou une bouteille vide sur le sol peut sembler anodin, mais c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam. Dans un pays où la nature façonne l’identité et la fierté nationale, chaque geste compte.
Les Vietnamiens, en particulier les jeunes générations, sont désormais profondément sensibilisés à la protection de l’environnement. Des campagnes locales de nettoyage de plages, de reforestation ou de tri des déchets fleurissent un peu partout, notamment dans les écoles et les villages touristiques. Cette prise de conscience s’inscrit dans une démarche collective : préserver la beauté des paysages qui font du Vietnam une destination unique.
Respecter la propreté des lieux visités n’est pas seulement une question d’éducation, mais aussi une marque de respect envers les habitants et les générations futures. En gardant un site propre, vous contribuez à sa préservation et à la fierté de ceux qui y vivent.
Voici quelques gestes simples mais essentiels pour voyager de manière responsable :
Évitez les bouteilles en plastique : préférez une gourde réutilisable, que vous pouvez remplir dans les hôtels ou cafés équipés de filtres à eau. Cela réduit considérablement la production de déchets dans les zones touristiques.
Rapportez toujours vos déchets après un pique-nique, une balade en montagne ou une sortie en bateau. Les infrastructures de tri sont parfois limitées dans les zones rurales ; votre vigilance fait donc une vraie différence.
Respectez la faune et la flore lors de vos visites dans les parcs naturels : ne cueillez pas les fleurs, ne nourrissez pas les animaux sauvages, et restez sur les sentiers balisés pour éviter l’érosion des sols.
Refusez les sacs en plastique à usage unique : de nombreux commerces proposent désormais des alternatives en tissu ou en papier, encouragez-les par votre exemple.
Évitez de gaspiller l’eau et l’électricité : ces ressources, parfois rares dans certaines régions, méritent une attention particulière.
Adopter ces réflexes écologiques, c’est non seulement respecter le Vietnam, mais aussi participer activement à sa sauvegarde. Le pays vous offrira alors le meilleur de lui-même : une nature intacte, une population reconnaissante et des souvenirs d’une pureté rare.
14. Manquer de patience face au rythme local
Le Vietnam possède un rythme de vie qui lui est propre, un tempo façonné par la chaleur, la culture du zen bouddhiste et le sens de l’équilibre qui anime la société. Rien ne sert de courir ici : les choses prennent le temps qu’il faut. Dans les campagnes, le lever du jour s’accorde au chant du coq, tandis qu’en ville, la journée suit la cadence des marchés, des repas partagés et des sourires échangés.
S’impatienter, vouloir tout contrôler ou comparer la rapidité des services avec les standards occidentaux, c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam. Le voyageur pressé passe à côté de l’essentiel : la beauté tranquille de la vie quotidienne. Les Vietnamiens préfèrent la souplesse à la rigidité, la compréhension au reproche. Leur efficacité s’exprime à travers une fluidité naturelle, c'est un équilibre entre action et patience.
Ici, la ponctualité est relative mais sincère : un guide qui arrive dix minutes plus tard n’est pas négligent, il s’est adapté au trafic, au climat ou à la réalité locale. Un repas qui prend plus de temps à être servi ne traduit pas une lenteur, mais un soin apporté à chaque plat.
Apprenez à « laisser couler », à savourer le moment présent, à observer plutôt qu’à précipiter. L’imprévu fait partie de la magie du voyage : une averse soudaine, un détour imprévu, une rencontre inattendue peuvent transformer votre journée en souvenir mémorable. Le Vietnam enseigne l’art de la patience non comme une contrainte, mais comme une invitation à respirer, à vivre au rythme de son cœur et de celui du pays.

15. Oublier de saluer et de sourire
Au Vietnam, le sourire n’est pas un simple réflexe de politesse : c’est un véritable langage universel. Dans une société fondée sur l’harmonie et la bienveillance, il joue un rôle essentiel dans toutes les interactions, qu’elles soient brèves ou prolongées.
Ignorer un salut, détourner le regard ou garder une expression fermée est souvent perçu comme une attitude froide, voire méprisante. C’est précisément ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, car cela rompt l’équilibre social et l’esprit de convivialité si cher aux Vietnamiens.
Un sourire sincère, accompagné d’un petit signe de tête ou d’un simple mot, peut suffire à transformer une rencontre ordinaire en échange amical. Dans un marché animé, il détend les négociations ; dans un taxi, il ouvre la conversation ; dans un restaurant, il traduit la reconnaissance envers le service.
Le mot « Xin chào », qui signifie “bonjour”, prononcé avec douceur et respect, crée instantanément un lien. Ce n’est pas seulement une formule : c’est une invitation à la confiance et à la réciprocité. Le voyageur qui adopte ce geste simple découvre très vite que le Vietnam s’ouvre à lui avec le cœur.
Sourire ici n’est pas feindre : c’est un acte de respect, une preuve d’humilité, et surtout un passeport invisible pour vivre des moments d’échange authentiques et sincères avec les habitants.
16. Se fier uniquement aux applications de traduction
Dans un monde où la technologie semble tout simplifier, il peut être tentant de laisser une application traduire vos échanges à votre place. Pourtant, se fier uniquement aux applications de traduction fait partie de ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam.
Les Vietnamiens attachent une grande valeur à l’effort humain, même minime. Dire un simple « Xin chào » (bonjour) ou « Cảm ơn » (merci) avec le sourire ouvre bien plus de portes qu’une phrase parfaitement traduite par un téléphone. Ces mots, prononcés avec sincérité, témoignent d’un réel intérêt pour la culture locale et créent un pont émotionnel instantané.
Il ne s’agit pas de parler couramment le vietnamien, mais de montrer que vous faites l’effort de rencontrer l’autre sur son terrain. Quelques expressions de base, apprises avant le départ, suffisent à susciter la sympathie et à enrichir vos échanges :
-
Xin chào → Bonjour
-
Cảm ơn → Merci
-
Xin lỗi → Pardon / Désolé
-
Bao nhiêu tiền ? → Combien ça coûte ?
-
Không sao đâu → Ce n’est pas grave
Les applications de traduction, aussi utiles soient-elles, ont leurs limites : elles traduisent des mots, pas des intentions. Elles manquent de nuance, d’humour et de chaleur humaine. Dans les marchés, les villages ou les homestays, un regard, un sourire et un mot local valent mille traductions automatiques.
En somme, au Vietnam, le geste, le ton et la bienveillance comptent souvent davantage que la perfection linguistique. Un voyageur qui parle avec le cœur sera toujours mieux compris qu’un traducteur numérique qui parle sans émotion.

17. Oublier l’humilité : le Vietnam ne se résume pas à vos attentes
Voyager, c’est d’abord accepter de sortir de ses repères. Croire que tout doit fonctionner “comme chez soi” est précisément ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam. Ici, le temps semble parfois s’étirer, les horaires s’adaptent à la réalité du moment, et la notion de confort prend d’autres formes : un sourire sincère, un thé chaud offert, une route bordée de rizières au lieu d’une autoroute lisse.
Les standards occidentaux, ponctualité rigoureuse, service immédiat, silence urbain, n’ont pas la même signification dans un pays où la vie s’organise autour de la flexibilité et du collectif. Plutôt que de juger ou comparer, observez, questionnez, laissez-vous surprendre. Vous découvrirez alors un autre rythme, celui d’un peuple patient, ingénieux et profondément humain.
L’humilité n’est pas une faiblesse, c’est la clé d’une véritable immersion. En posant un regard curieux plutôt que critique, vous verrez que chaque imprévu, chaque lenteur, chaque différence devient une porte ouverte sur la compréhension du Vietnam. C’est dans cette attitude d’écoute et d’adaptation que naît la magie du voyage authentique.
18. Faire preuve d’irrespect envers les symboles nationaux
Au Vietnam, les symboles nationaux ne sont pas de simples emblèmes : ils incarnent l’identité, la mémoire collective et la fierté d’un peuple qui a traversé des siècles de luttes pour son indépendance. Le drapeau rouge frappé d’une étoile jaune, le portrait du président Hô Chi Minh, ou encore les cérémonies officielles, représentent bien plus qu’un décor : ce sont les piliers du sentiment patriotique vietnamien.
Critiquer, s’en moquer ou les photographier sans discernement est ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam. Ces symboles sont profondément respectés, notamment par les générations qui ont connu la guerre et la reconstruction du pays. Même un geste anodin, comme s’asseoir sur un drapeau ou le laisser traîner, peut être perçu comme une insulte.
Lorsque vous assistez à une commémoration, une levée de drapeau ou un hommage officiel, adoptez une attitude sobre : tenez-vous droit, retirez votre chapeau, évitez de parler ou de prendre des photos sans autorisation. De même, ne manipulez pas les billets de banque pliés ou froissés le portrait d’Hô Chi Minh y figure et doit être traité avec égard.
Montrer du respect envers ces symboles, c’est reconnaître la dignité d’une nation fière et son histoire douloureuse. Ce geste de considération sera toujours apprécié, car il témoigne non seulement de votre culture du respect, mais aussi de votre sensibilité humaine. En somme, honorer les symboles vietnamiens, c’est rendre hommage à l’âme même du pays, un petit effort pour le voyageur, mais un immense signe de compréhension pour ses hôtes.

19. Négliger les usages liés à l’argent
Le Vietnam demeure avant tout une économie du cash, même si les paiements par carte et les applications mobiles gagnent peu à peu du terrain dans les grandes villes. Dans la vie quotidienne, les billets passent de main en main à une vitesse impressionnante mais le geste compte autant que la somme. Savoir comment présenter son argent, c’est déjà manifester du respect.
Ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam avec l’argent :
Ne jamais jeter les billets sur un comptoir ni les poser brutalement devant le vendeur. Ce geste est considéré comme froid, voire impoli. Au Vietnam, on tend l’argent à deux mains ou avec un léger hochement de tête, signe de reconnaissance et de respect mutuel.
Ne pas marchander partout et n’importe comment. Dans les supermarchés, les restaurants ou les temples, les prix sont fixes. En revanche, au marché, la négociation est un art qui se pratique avec sourire, humour et bienveillance. Marchander de manière agressive ou vouloir à tout prix “gagner” la transaction est mal vu et contraire à l’esprit d’échange vietnamien.
Évitez de payer avec de grosses coupures pour de petites sommes. Les petits commerces et stands de rue ont rarement beaucoup de monnaie. Présenter un billet de 500 000 dôngs pour un café ou un trajet en moto-taxi peut mettre le vendeur dans l’embarras. Préparez donc toujours des petites coupures avant vos sorties quotidiennes.
Le pourboire : un signe de reconnaissance, pas d’ostentation
Au Vietnam, le pourboire n’est pas obligatoire, mais il est toujours apprécié lorsqu’il est donné avec discrétion. Quelques exemples :
-
Dans les restaurants touristiques : laissez 5 à 10 % de la note si le service vous a plu.
-
Pour un chauffeur ou un guide : un petit billet glissé avec un mot de remerciement est un geste courtois.
-
Dans les hébergements ou les homestays : laissez une petite enveloppe avant le départ, sans ostentation.
Le secret ? Ne jamais donner pour impressionner, mais pour remercier sincèrement. Le respect, ici encore, prime sur la valeur monétaire.
En résumé, comprendre les usages liés à l’argent fait partie intégrante du savoir-vivre local. Ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, ce n’est pas seulement mal manier la monnaie, mais surtout ignorer la valeur symbolique du respect dans chaque transaction. Offrir, recevoir, payer tout cela se fait avec un sourire, et c’est précisément ce sourire que les Vietnamiens vous rendront.

20. Oublier que chaque région a ses codes
Ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, c’est croire que le pays forme un bloc culturel uniforme. En réalité, le Vietnam s’étend sur plus de 1 650 kilomètres du Nord au Sud, avec des différences profondes façonnées par le climat, l’histoire et les traditions locales. Chaque région a son rythme, sa manière de communiquer, de recevoir et même de sourire.
Le Nord : la retenue élégante
Au Nord, notamment à Hanoi et dans les montagnes environnantes, la population cultive une forme de réserve empreinte de dignité. Les habitants apprécient la discrétion, la politesse mesurée et la hiérarchie dans les échanges. On parle posément, on écoute avant de répondre, et on évite les gestes excessifs. Derrière cette apparente distance se cache un grand sens du respect et une profonde chaleur humaine, qui se révèle avec le temps et la confiance.
Le Centre : la fierté tranquille
Dans le Centre du pays de Hué à Hoi An, on retrouve une élégance empreinte de fierté. L’histoire impériale de Hué a laissé son empreinte dans les manières : parler avec douceur, mais sans familiarité, accueillir avec grâce, mais sans ostentation. Ici, le protocole compte, tout comme la justesse du ton. Les habitants sont généreux mais attachés à leur identité, et ils apprécient les visiteurs qui prennent le temps de comprendre cette subtilité.
Le Sud : la chaleur spontanée
Au Sud, de Saigon au delta du Mékong, le ton change. Le sourire vient facilement, les discussions sont plus directes, et les échanges plus détendus. La culture méridionale se nourrit de chaleur humaine, d’ouverture et d’humour. Les habitants accueillent volontiers les voyageurs, partagent leur repas, leur café, leur histoire, souvent avec un naturel désarmant. Ici, la simplicité et la joie de vivre sont les clés pour créer des liens sincères.
Un même pays, trois âmes
Reconnaître ces différences, c’est bien plus qu’un exercice d’observation : c’est un signe d’intelligence du voyageur. Celui qui comprend qu’un mot, un geste ou un sourire n’ont pas la même valeur selon les régions, découvre un Vietnam plus nuancé, plus profond, et infiniment plus humain.
En somme, ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, c’est de penser que l’hospitalité s’exprime partout de la même manière. Le charme du pays réside justement dans ces contrastes subtils entre Nord, Centre et Sud : trois visages d’une même âme vietnamienne.

Voyager au Vietnam, c’est avant tout une rencontre
1. Découvrir ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam ne vise pas à restreindre votre liberté, mais à enrichir votre expérience.
Découvrir ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam n’a rien d’une contrainte : c’est une porte ouverte vers une compréhension plus profonde du pays. Ces conseils ne cherchent pas à limiter votre liberté de voyageur, mais à vous guider vers une immersion plus authentique. En adoptant les codes de respect, les gestes appropriés et les attitudes bienveillantes, vous transformerez chaque rencontre en moment d’échange sincère. Ce sont ces petites attentions, souvent invisibles, qui font toute la différence entre un simple touriste et un véritable voyageur.
2. Le Vietnam ne se comprend pas seulement par ses paysages spectaculaires ou sa gastronomie exquise, mais aussi par la subtilité de ses codes sociaux.
Le Vietnam séduit d’abord par ses paysages grandioses comme rizières en terrasses, montagnes embrumées, plages dorées et par sa cuisine raffinée, parfumée, pleine de contrastes. Mais pour vraiment le comprendre, il faut aller au-delà des apparences.
Le charme du pays réside dans la subtilité de ses codes sociaux : la douceur des relations humaines, l’importance du respect envers les aînés, la valeur donnée au silence, à l’humilité et au sourire. Ce sont ces nuances, parfois imperceptibles, qui révèlent l’âme profonde du Vietnam et enrichissent la perception du voyageur curieux et attentif.
3. En respectant ces règles implicites : vous serez accueilli avec bienveillance ; vous vivrez des moments authentiques ; et vous repartirez avec un regard plus profond sur ce pays fascinant.
En respectant ces règles implicites, vous ne ferez pas que « bien voyager », vous serez véritablement accueilli comme un ami. Les Vietnamiens, sensibles à la politesse et à la simplicité du cœur, reconnaissent immédiatement celui qui s’efforce de comprendre leurs coutumes. Vous serez surpris de voir combien un sourire, un geste de respect ou un mot en vietnamien peut ouvrir des portes et créer des liens sincères.
Vous vivrez alors des instants rares : un repas partagé dans une maison de campagne, une conversation autour d’un thé, un rire échangé au marché. Et lorsque viendra le moment de repartir, ce n’est pas seulement le pays que vous emporterez dans vos souvenirs, mais aussi la chaleur de son peuple.

4. Voyager au Vietnam, c’est avant tout un échange de respect et de sourire et c’est peut-être cela, le plus beau souvenir que vous en garderez.
Voyager au Vietnam, c’est avant tout rencontrer des visages avant des paysages. C’est un dialogue silencieux entre deux cultures qui s’écoutent et se découvrent à travers un simple sourire. Le respect n’y est pas une règle imposée, mais une manière naturelle de vivre ensemble.
Dans les regards, dans les gestes quotidiens, dans la patience des habitants, vous sentirez cette générosité discrète qui caractérise le Vietnam. Et quand votre voyage s’achèvera, vous comprendrez que le plus beau souvenir n’est ni une photo, ni un monument, mais cet échange de respect et de bienveillance qui marque le cœur bien plus que la mémoire.
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