Carte du paludisme au Vietnam : Tout ceque vous devez absolument savoir avant de partir

Partir au Vietnam, c’est s’ouvrir à un monde d’émotions, de paysages contrastés et de rencontres inoubliables. Mais comme tout voyage dans une région tropicale, cela demande un minimum de préparation sanitaire, notamment face à certaines maladies comme le paludisme. Si cette question vous inquiète, vous êtes au bon endroit. Dans cet article précis, nous allons vous expliquer clairement ce qu’il en est du paludisme au Vietnam, dans quelles zones il est présent, et surtout, comment l’éviter simplement. Grâce à une carte paludisme au Vietnam et des conseils concrets, vous voyagerez l’esprit tranquille.

Comprendre le paludisme : maladie, transmission et prévention

Avant de plonger dans la carte paludisme au Vietnam, un petit rappel s’impose. Le paludisme, aussi appelé malaria, est une maladie parasitaire transmise par la piqûre de certains moustiques du genre Anopheles. Les symptômes peuvent varier, mais comprennent généralement de la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires, et parfois des complications graves si ces maladies ne seront pas traitées jusqu'au bout.

Contrairement à la dengue, à la fièvre jaune ou autres maladies, le paludisme n’existe que dans certaines zones spécifiques. Bonne nouvelle : dans la majorité du Vietnam, vous ne risquez absolument rien. Il suffit de connaître les endroits concernés et d’adopter les bons réflexes.

La carte paludisme au Vietnam 

Le Vietnam a fait d’énormes progrès dans la lutte contre le paludisme. Aujourd’hui, le risque est très limité et ne concerne que des régions bien précises. Voici les trois zones à risque en 2025 où la vigilance est recommandée :

1. Le Centre du Vietnam (zones rurales et forestières)

Certaines provinces rurales du centre, comme Quang Nam, Quang Ngai ou Binh Dinh, peuvent encore présenter des cas qui ont été infectés du paludisme, notamment dans les villages reculés ou près des forêts. Cela ne concerne pas les villes touristiques comme Hoi An, Da Nang ou Hué, qui sont sûres.

2. Les Hauts Plateaux du Centre du Vietnam (Tay Nguyen)

Les provinces montagneuses comme Dak Lak, Gia Lai, Kon Tum, Buon Me Thuot et Lam Dong abritent encore quelques foyers de transmission, surtout dans les zones forestières peu peuplées. Ce sont des régions magnifiques, idéales pour les amoureux de randonnées et d’aventure, mais qui demandent une prévention minimale.

3. Le Nord-Est du Sud (zones frontalières avec le Cambodge)

Dans les provinces comme Binh Phuoc, Dong Nai ou Tay Ninh, qui bordent le Cambodge, le risque de paludisme subsiste, principalement dans les zones rurales. Si vous prévoyez d’explorer la jungle, les parcs nationaux ou de faire du trek et des randos, il faudra prendre des précautions.

Carte paludisme au Vietnam : Ces zones représentent environ 5% du territoire vietnamien. Le partie restante du pays, y compris Hanoï, Ho Chi Minh-Ville, la baie d’Halong, Ninh Binh, Sapa, Ha Giang ou le delta du Mékong, n’est pas concerné.

Faut-il prendre un traitement antipaludique pour voyager au Vietnam ?

C’est la question que se posent la plupart des voyageurs. En réalité, dans 95% des cas, aucun traitement préventif (type Malarone ou Nivaquine) n’est nécessaire. La carte paludisme au Vietnam vous permet de visualiser rapidement les zones concernées. Si vous voyagez dans des régions non à risque, une protection contre les moustiques suffit largement.

Quand envisager un traitement antipaludique ?

Vous devrez suivre un traitement antipaludique si vous partez pour une mission humanitaire ou un séjour prolongé dans une zone forestière des Hauts Plateaux ou du centre du Vietnam.

Si vous envisagez de dormir plusieurs nuits en hamac ou en pleine nature sans moustiquaire.

Si vous avez un profil médical à risque et que votre médecin le recommande.

Conseil pratique : Vous devrez discuter avec votre médecin ou avec un centre de médecine spécialiste des voyages. Apportez-leur la carte paludisme au Vietnam, votre itinéraire précis, et ils vous donneront un avis personnalisé.

Les mesures simples et efficaces pour éviter les piqûres de moustiques

Même sans traitement, vous pouvez éviter les piqûres en appliquant quelques gestes simples, valables pour toutes les régions tropicales :

1. Protégez-vous la nuit

Vous dormez sous une moustiquaire imprégnée des produits anti-moustiques ou d’insecticide si vous êtes en zone à risque.

Vous choisissez les hébergements avec climatisation ou ventilateurs (les moustiques n’aiment pas l’air en mouvement).

2. Portez des vêtements couvrants

Le soir et à l’aube, nous vous conseillons de porter des vêtements longs, légers et de couleur claire.

Vous devrez opter pour des tissus serrés et épais, ils sont difficiles pour les moustiques à percer.

3. Utilisez un bon répulsif

Vous devrez choisir un produit contenant au moins 30% de DEET, de l’icaridine ou du PMD.

Appliquez-le sur toutes les parties exposées de la peau et renouvelez toutes les 4-6 heures.

4. Évitez les eaux stagnantes

Les moustiques se reproduisent dans l’eau stagnante et sale. Il faut éviter les zones marécageuses au coucher du soleil.

Ces précautions suffisent à vous protéger efficacement, même dans les zones signalées sur la carte paludisme au Vietnam.

Faut-il éviter certaines régions du Vietnam à cause du paludisme ?

Absolument pas. Les régions mentionnées précédemment sont riches en beautés naturelles, en culture ethnique et en expériences uniques. Il ne faut pas les rater, mais de s’y préparer intelligemment. Grâce à la carte paludisme au Vietnam, vous savez où vous allez et comment vous en protéger. Aucun besoin de paniquer ni de changer votre itinéraire.

Par exemple :

Si vous partez randonner dans villages lointains et les forêts denses dans les Hauts Plateaux du Centre du Vietnam, vous devrez prévoir une moustiquaire, du répulsif, et vous devrez informer votre hébergeur à l’avance.

Si vous explorez le parc national de Cat Tien (zone frontière Sud-Est), vous devrez absolument appliquer bien votre répulsif et ou vous couvrir bien le soir.

Ce que disent les autorités sanitaires

Le ministère de la Santé du Vietnam, en partenariat avec l’OMS, publie chaque année une mise à jour de la carte paludisme au Vietnam. Le pays vise l’éradication complète du paludisme d’ici 2030, et les progrès sont déjà visibles : diminution de 90% des cas depuis 2000, prise en charge gratuite des cas dans les hôpitaux publics, sensibilisation des populations locales dans les zones à risque.

À noter : aucun cas de paludisme n’a été signalé chez les touristes dans les grandes villes depuis plus de 10 ans.

Synthèse

Voici les points essentiels à garder en tête et ce qu'il faut retenir de la carte du paludisme au Vietnam :

Le paludisme est très limité géographiquement au Vietnam.
Les zones à risque sont : le Centre rural, les Hauts Plateaux du Centre et le Nord-Est du Sud.
Les grandes villes et les sites touristiques classiques sont hors risque.
Un traitement préventif est rarement nécessaire.
Des gestes simples (répulsif, moustiquaire, vêtements couvrants) suffisent.
La carte paludisme au Vietnam est votre meilleur outil de planification.

En conclusion : partez l’esprit léger, bien préparé

Un voyage réussi au Vietnam est une aventure unique, qui ne devrait pas être freinée par des inquiétudes sanitaires mal fondées mais vous partez léger et tout doit être bien préparé. Grâce à une information claire et à jour comme celle que vous offre la carte paludisme au Vietnam, vous savez exactement où se situent les zones à risque, comment les aborder, et surtout, comment voyager en toute sécurité.

Rien ne vaut la beauté d’une rizière au lever du soleil, la fraîcheur d’une cascade dans les montagnes du Centre, ou le sourire d’un enfant des ethnies minoritaires. Ces instants précieux valent bien une piqûre... de curiosité, pas de moustique.

Préparez votre voyage avec attention, mais sans excès de prudence. Le Vietnam vous attend avec ses bras ouverts.

Ceque vous vous intéressez au Vietnam : 

=> Carte de la dengue au Vietnam