Ce sont avant tout les rencontres qui font les voyages. Les personnes croisées sur notre chemin au bout du monde nous en apprennent souvent bien plus sur leur pays que tous les forums internet et les musées réunis. La plupart des voyageurs sont en recherche d’authenticité, d’expériences uniques et de ces belles rencontres inoubliables. Or, dormir chez l’habitant au Vietnam s’avère être le choix idéal pour vivre ce qui peut sembler être du domaine du rêve inaccessible : allier convivialité et connaissance du pays, dans une démarche respectueuse de l’Homme et son environnement.

Dormir chez l’habitant, pour qui, pour quoi ?

Pendant votre séjour au Vietnam, plusieurs options vont s’offrir à vous en ce qui concerne l’hébergement. Hôtel, resort, auberge de jeunesse, voire même glamping pour être dans la tendance du moment. Suivant le programme de votre circuit au Vietnam, votre agence locale vous proposera certainement de passer une ou plusieurs nuits chez l’habitant. Nous venons de voir tout ce que ce mode d’hébergement a à offrir au voyageur, pourquoi ne pas vous laisser tenter ?

Si pour vous, voyager c’est rencontrer, si pour vous c’est non seulement se dépayser mais aussi – surtout – sortir des sentiers communs. Si pour vous voyager, c’est respecter l’Homme et son environnement – ne serait-ce qu’on consommant local, hors des structures standardisées qui finalement ne profitent jamais aux populations locales – si c’est vivre une expérience authentique et humaine. Si, enfin, voyager est synonyme pour vous d’immersion dans une culture, avec ouverture d’esprit et bienveillance. Alors dormir chez l’habitant au Vietnam est une expérience que vous devez absolument vivre. Certes, vous n’aurez pas le confort d’un 5 étoiles, mais toute l’hospitalité d’une famille attentionnée, joyeusement curieuse et affable. Ce qui vaut toutes les étoiles de tous les guides…

Dormir chez l’habitant au Vietnam pour faire des rencontres

Nous sommes intimement persuadés qu’un voyage réussi tient en grande partie à ces rencontres fortuites, ces échanges improbables, ces hasards des routes et des escales. Malgré l’inévitable barrière de la langue, une nuitée chez l’habitant facilite ces instants magiques qu’on appelle « liens ». Liens souvent noués autour de quelques verres d’alcool de riz, boisson conviviale par excellence – ne refusez pas, au risque de vexer vos hôtes. Les habitations se situant principalement au cœur de petits hameaux, c’est aussi l’occasion de vous balader, de rencontrer les villageois et de partager avec tous les curieux qui souhaitent échanger avec vous (les regards des enfants et leurs sourires vous suivront longtemps…).
Si vous restez plusieurs jours, c’est aussi l’occasion de créer des liens peut-être un peu plus forts et de faire une moisson des souvenirs qui resteront inoubliables. Car venir au Vietnam, ce n’est pas seulement manger sur de minuscules tabourets en plastique coloré, découvrir des paysages époustouflants et profiter de plages façon Instagram, c’est avant tout faire des rencontres et se confronter à l’Autre. Si vous voyagez seul, ou si ne connaissez personne sur place, le meilleur moyen de faire des rencontres est définitivement de dormir chez l’habitant. 

Dormir chez l’habitant au Vietnam, pour vivre en immersion totale

La démarche d’aller dormir chez l’habitant, c’est avant tout un moyen d’approcher la culture et la vie locale, une façon de se dégager des inévitables clichés pour s'ouvrir sur des modes de vie différents de ceux auxquels on est habitués. C’est expérimenter des traditions, participer en quelque sorte à un petit morceau de l’histoire de chaque ethnie rencontrée.
C’est faire le choix de prendre du temps pour s’immerger au cœur de la vie rurale, de tenter de participer à la vie quotidienne et aux activités de tous les jours : aider à préparer un repas, à jardiner, à repiquer le riz ou à labourer les digues, ou encore s’occuper des animaux (buffle, bœuf, cochon et autres poulets). C’est ces occasions d’apprendre à cuisiner les spécialités de la région, à la mode locale (vous avez déjà essayé de cuisiner par terre avec des baguettes et un feu de bois ?), tout en échangeant sur vos propres techniques. C’est découvrir des us et coutumes, des rituels et des pratiques autres, très souvent à l’opposé de ce que vous connaissez déjà.  Les familles d’accueil proposent généralement différents types d’activités, comme des randonnées guidées, des bains aux herbes médicinales (la spécialité des Dao rouge), la visite de marchés suivie de cours de cuisine, des spectacles culturels (chants, danses…), et autres initiations au tissage du lin. Ces moments tout simples mais intenses resteront certainement gravés à vie en vous.

Si vous voyagez en famille, dormir chez l’habitant au Vietnam est une occasion unique pour vos enfants de passer outre les différences, de confort notamment, pour se retrouver tout naturellement autour de jeux locaux, plus ou moins improvisés, très vites intégrés. Garder leur curiosité intacte leur permet d’ouvrir plus largement leur jeune esprit, un atout qui sera à leur côté tout au long de leur vie. En général, ce mode d’hébergement se fait dans des villages plus ou moins isolés, au contact direct avec une nature encore sauvage, imaginez les souvenirs qu’ils vont ramener (et vous aussi) en rentrant !

Quitte à nous répéter, séjourner chez l’habitant vous donne un aperçu passionnant de la vie quotidienne des villageois. Il y a 54 minorités reconnues officiellement au Vietnam, toutes avec leurs propres langues, coutumes, modes de vie, habitats et costumes traditionnels. Partager leur vie de tous les jours, c’est aussi une expérience transgénérationnelle. En effet, au Vietnam, il n’est pas rare que deux ou trois générations vivent sous le même toit, vous rencontrerez donc les grands-parents, les parents et les petits-enfants, chacun avec ses souvenirs et histoires à raconter.

Et puis… Séjourner chez différentes familles, c’est également faire la découverte de l’incroyable diversité du Vietnam et de ses peuples. Les H’mong ne vivent pas dans le même type de maison que les Thai ou les Ha Nhi. Suivant le programme de votre excursion au Vietnam, vous découvrirez des habitats en bois et bambou, sur pilotis, en pierre ou en torchis. Voire même des maisons flottantes, si vous passez par le Delta du Mékong. Vous n’y trouverez probablement pas un confort à l’occidental, mais dans des décors très souvent somptueux, vous partagerez l’essentiel, dans une expérience unique et intensément enrichissante.

En parlant de décors somptueux, loger chez l’habitant au Vietnam permet également de randonner facilement de village en village. De nombreuses familles d’accueil sont situées au cœur de certains des plus beaux paysages du Vietnam, dans des hameaux nichés dans quelques rizière en terrasse surplombée d’une montagne majestueuse, avec le bruissement d’une cascade au loin…

Dormir chez l’habitant au Vietnam, pour voyager responsable

Dormir chez l’habitant est tout sauf une pratique voyeuriste ou opportuniste. C’est au contraire une démarche qui participe d’une vision éthique et humaniste du voyage. Votre venue, même pour une seule nuit, apporte du positif non seulement pour votre famille d’accueil, mais aussi pour la macro-économie locale. Vous soutenez en direct la famille qui vous reçoit, mais aussi – par exemple en mangeant sur place ou en achetant vos souvenirs à la coopérative locale – vous permettez à des familles de réellement profiter du tourisme, honnêtement et de façon responsable. Vous favorisez le développement économique d’une communauté, vous facilitez son accès à un mieux-vivre. Si pour vous, voyager, c’est oublier les grandes chaines hôtelières, alors dormir chez l’habitant au Vietnam sera définitivement votre prochain hébergement ! De plus, non seulement vous soutiendrez votre famille d’accueil du moment, mais également les agriculteurs, les cuisiniers, les pêcheurs, les artisans ou bien encore les guides et chauffeurs.

Si dormir chez l’habitant est le moyen le moins cher de séjourner au Vietnam, c’est aussi celui qui vous enrichira le plus en expériences, partages et émotions, tout en générant un revenu pour les familles d’accueil. Sans parler de l’impact sur l’environnement, quasi insignifiant si on le compare aux complexes hôteliers, souvent grands consommateurs de ressources naturelles comme l’électricité, l’eau et produisant d’importantes quantités de déchets.

Les mots de la fin

Voyager au Vietnam, c’est partir à la rencontre de ses habitants. Dormir chez l’habitant au Vietnam est une formule qui permet de sortir des sentiers battus – celui des hôtels inféodés aux normes européennes – tout en aidant localement au développement économique.

Mais attention : il ne s’agit pas ici de dormir n’importe où et n’importe comment. Sachez que selon la loi vietnamienne en vigueur, il est interdit de passer la nuit de manière fortuite sans autorisation préalable des autorités locales. Autrement dit, que vous soyez randonneur de passage ou appartenant à un groupe de voyageurs encadré par un guide vietnamien, lorsque vous passez la nuit chez l’habitant, c’est que le chef de village, souvent un cadre local du Parti, autorise votre venue et l’enregistre. La démarche peut être accomplie en amont par une agence locale (n’hésitez pas à vous renseigner).

Comment loger chez l'habitant ?

=> Loger chez l'habitant au Vietnam