Le Vietnam, pays du Dragon en Asie du Sud-Est traversé par le fleuve Mékong et le fleuve Rouge, est intimement lié à une céréale millénaire qui structure son paysage, rythme ses saisons et nourrit son peuple : le riz. L’importance du riz dans la culture vietnamienne ne se limite pas à son rôle de denrée alimentaire de base ; il est profondément enraciné dans les croyances, les traditions et l'identité nationale. À travers les champs en terrasses du Nord, les plaines fertiles du Sud et les rizières inondées du Centre, le riz se trouve omniprésent dans l'ensemble du territoire du Vietnam et il est un aliment sacré.
L’importance du riz dans la culture vietnamienne est telle que, de la naissance à la mort, il accompagne chaque étape de la vie. Offrande incontournable lors des rituels, le riz symbolise à la fois la subsistance, la gratitude et le lien sacré entre les vivants et les ancêtres. Jamais il ne doit manquer, car il incarne le respect des traditions et la mémoire collective.
L’importance du riz dans la culture vietnamienne commence bien sûr dans l’assiette. Présent à tous les repas, il est consommé sous toutes ses formes : riz blanc vapeur (cơm), bouillie de riz (cháo), nouilles de riz (bún, phở), galettes (bánh tráng), ou encore desserts sucrés (chè). Pour tous les Vietnamiens sans compter certaines ethnies peuplées dans les régions montagneuses, un repas sans riz n’est pas un vrai repas. Dans certaines régions, lorsqu’on demande à quelqu’un s’il a mangé, on dit littéralement : “As-tu mangé du riz ?” – “Ăn cơm chưa ?”.
Cette omniprésence montre à quel point le riz est vital. Il constitue plus de 60 % de l’apport calorique quotidien dans de nombreux foyers. Du delta du Mékong jusqu’aux montagnes du Nord, chaque grain récolté est le fruit d’un dur labeur et d’un savoir-faire transmis de génération en génération.
Le calendrier rural vietnamien est structuré autour des cycles du riz. L’année est ponctuée par les semailles, la repousse, la récolte et le battage. Chaque étape s’accompagne de rites, de chants populaires (quan họ, ca trù, hò…) et de fêtes villageoises. L’importance du riz dans la culture vietnamienne est aussi un reflet de l’organisation communautaire : les travaux agricoles se font souvent de manière collective, dans un esprit de solidarité.
Dans les régions montagneuses, notamment à Sapa, à Bac Ha, à Y Ty, à Hoang Su Phi, à Khuoi My Ha Giang, à Pu Luong, à Binh Lieu, à Mai Chau ou Mu Cang Chai...., les rizières en escalier sont sculptées à flanc de montagne avec un génie remarquable. Elles ne sont pas seulement des outils de production, mais aussi un témoignage de l’harmonie entre l’homme et la nature, de l’esthétique et de la spiritualité agricole.
Dans la spiritualité et la religion vietnamiennes, le riz ordinaire ou gluant est un symbole de vie, d’abondance et de prospérité éternelles. Il occupe une place essentielle dans les offrandes aux ancêtres et aux divinités. Lors du Tết (Nouvel An basé sur le calendrier lunaire Vietnamien), les familles préparent des gâteaux de riz gluant (bánh chưng dans le Nord, bánh tét dans le Sud), emblèmes de gratitude envers la terre nourricière et de souhaits pour une année fertile.
Lors des cérémonies de mariage, de funérailles ou de la construction d'une maison, le riz est toujours présent – que ce soit en offrande, en bénédiction ou en protection contre les esprits. L’importance du riz dans la culture vietnamienne dépasse donc l’alimentaire pour rejoindre le sacré.
Le Vietnam est aujourd’hui l’un des plus grands exportateurs mondiaux de riz, avec le delta du Mékong comme principal grenier à riz du pays. Cette performance n’est pas seulement économique, elle témoigne de l’ingéniosité des cultivateurs vietnamiens, capables de transformer des terres inondables en zones agricoles de haute productivité.
Le riz est au cœur des politiques agricoles depuis l’époque des dynasties jusqu’aux gouvernements contemporains. Il est aussi un marqueur d’indépendance : pendant la guerre, la capacité à produire et à s’auto-suffire en riz a été un enjeu crucial pour la survie du pays. L’importance du riz dans la culture vietnamienne est donc également une question de souveraineté nationale.
Le riz ordinaire et gluant ne se limite pas à la nourriture. De nombreux métiers artisanaux traditionnels tournent autour de cette céréale : fabrication de nouilles (bánh phở, bún), de papier de riz, d’alcool de riz (rượu nếp), de gâteaux (bánh gai, bánh cốm), de galettes de riz soufflé (bánh đa), etc. Chaque région a ses spécialités, ses outils, ses gestes, ses secrets.
Même la paille de riz a sa valeur : elle sert à fabriquer des nattes, des chapeaux coniques (nón lá), du combustible ou de l'alimentation pour le bétail. Le grain de riz n’est donc jamais gaspillé. Cette utilisation complète illustre bien l’importance du riz dans la culture vietnamienne : rien ne se perd, tout est respecté.
Le riz inspire aussi la littérature orale, les contes, les chansons populaires et les proverbes. Des expressions comme “vỡ lúa, đói cơm” (perdre la récolte, c’est souffrir de la faim) ou “hạt gạo làng ta” (le grain de riz de notre village) montrent l’attachement profond du peuple vietnamien à cette plante nourricière.
Dans les poèmes de Tố Hữu ou de Nguyễn Bính, dans les chansons folkloriques du delta du fleuve Rouge ou du Centre, on retrouve souvent l’image de la rizière, du buffle labourant les champs, de la jeune fille portant les gerbes de riz sur l’épaule. L’importance du riz dans la culture vietnamienne se manifeste dans l’imaginaire collectif.
Dès l’enfance, les Vietnamiens apprennent à respecter le riz. Il est courant d'entendre les adultes dire aux enfants de ne pas gaspiller un seul grain, car “cha mẹ cực khổ mới có được hạt cơm” (les parents se sont donnés tant de mal pour produire ce riz). Ce respect inculqué très tôt forge une conscience écologique, une gratitude envers les aînés et la terre.
Les livres scolaires, les dessins animés éducatifs et les musées d’ethnographie rappellent tous l’importance du riz dans la culture vietnamienne. Cette transmission garantit la pérennité de ce lien ancestral.
Malgré sa centralité, le monde du riz au Vietnam est aujourd’hui confronté à des défis : urbanisation galopante, pollution de l’eau, changement climatique, industrialisation de l’agriculture. Beaucoup de jeunes quittent les villages pour la ville, abandonnant les rizières.
Mais face à ces menaces, de nombreuses initiatives voient le jour pour préserver les rizières traditionnelles, promouvoir l’agriculture biologique et valoriser les circuits courts. Le tourisme rural et les séjours chez l’habitant participent également à redonner vie et sens à ces paysages emblématiques. Protéger les rizières, c’est protéger une part essentielle de l’âme vietnamienne.
Le riz, véritable pilier de la gastronomie vietnamienne, se décline principalement en deux variétés : le riz ordinaire, appelé cơm tẻ, et le riz gluant, connu sous le nom de gạo nếp. Si le cơm tẻ accompagne la plupart des repas quotidiens, le riz gluant occupe une place à part dans les fêtes, les cérémonies et les plats traditionnels. Avec ce riz collant et parfumé, on prépare le xôi – un plat de riz gluant cuit à la vapeur, souvent coloré et agrémenté de haricots, de coco ou de cacahuètes – et le cơm lam, un mets typique des minorités ethniques, où le riz est délicatement cuit dans un tube de bambou, imprégné des arômes boisés de la forêt. Ces préparations illustrent la richesse et la diversité de l’usage du riz dans la culture vietnamienne.
L’importance du riz dans la culture vietnamienne dépasse largement le simple statut d’aliment. Il est le fil conducteur de toute une civilisation : dans les rituels, dans l’économie, dans l’art, dans l’éducation et dans la mémoire collective. Symbole de vie, d’effort, de solidarité et d’abondance, le riz incarne l’essence même du Vietnam rural et spirituel. À l’heure des mutations modernes, il est plus que jamais nécessaire de préserver et de transmettre cette richesse vivante qui continue de nourrir le corps… et l’âme.
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