Tout au long de son histoire de 4.000 ans, le Vietnam a vu sa culture s'enrichir et s'épanouir de façon splendide tout en conservant les valeurs fondamentales de l'identité nationale.
La première communauté culturelle importante du Vietnam, Dong Son, prit forme durant la première moitié du premier millénaire avant J.-C. Elle est une fusion de diverses cultures locales, dont celles des bassins des fleuves Rouge, Ma et Ca. Cette époque a été marquée par l'apparition du premier Etat "embryonnaire" du Vietnam, sous forme de communautés de grands villages susceptibles de répondre aux exigences de défense contre les ennemis et de construction de digues.
La culture de Van Lang - Au Lac à l'époque des rois Hung, qui s'étend jusqu'à la fin du premier millénaire avant J.-C., à l'âge du bronze, est l'un des summums culturels du pays. Elle est caractérisée par les tambours de bronze de Dong Son et les techniques de la riziculture inondée.
La deuxième époque brillante, que les historiens appellent la période du Dai Viet, va du 10e au 15e siècle. Après dix siècles d'occupation chinoise (du 1er av. J.-C. au 10è siècle), les Etats féodaux indépendants, notamment les dynasties des Ly, des Tran et des Le, réussirent à rétablir et à sublimer la culture nationale sous les valeurs bouddhistes et confucianistes.
Après de longues périodes de guerres féodales, la dynastie des Nguyen (1802-1945) s'évertua à restaurer la culture vietnamienne et le Confucianisme, qui était toutefois en déclin. A cette époque, la culture occidentale commença à conquérir le pays et entraîna une concurrence entre deux tendances, occidentalisation et anti-occidentalisation, culture patriotique et culture coloniale.
La culture moderne vietnamienne, elle, s'est graduellement constituée à partir des années 1920 et 1930 sous la bannière du patriotisme et du marxisme-léninisme. Avec son identité et son intégration au monde, elle promet d'atteindre un nouveau sommet historique.
Ainsi, la culture vietnamienne est constituée de trois éléments que sont la culture locale, l'acculturation par la culture chinoise et d'autres pays régionaux, et l'interaction avec la culture occidentale. Au fil des siècles, la culture locale a toujours représenté la base solide sur laquelle la culture nationale a réussi, d'une part, à surmonter les risques venant de l'extérieur et, d'autre part, à s'enrichir en vietnamisant les valeurs d'autres cultures.
La culture vietnamienne procède de la rencontre de plusieurs grandes civilisations dans un environnement plein de soleil et d'eau. Des conditions naturelles telles que chaleur, humidité, moussons, rivières, ont une influence importante sur la vie matérielle comme sur la vie spirituelle des Vietnamiens.
Les conditions sociales et historiques distinguent la culture vietnamienne de celles d'autres pays de l'Asie du Sud-Est, où les populations pratiquent également la riziculture inondée, tels que la Thaïlande, le Laos et l'Indonésie. Avec un millénaire d'occupation chinoise et une assimilation culturelle forcée, la culture vietnamienne s'est transformée en admettant des éléments culturels de l'Asie de l'Est.
Les menaces de l'indépendance nationale pendant l'histoire ont fait de l'amour de la patrie une caractéristique remarquable du Vietnam. Le patriotisme est ancré et porte sur tous les aspects de la vie.
Les guerres ont par ailleurs rendu le développement social du pays instable et discontinu. Les structures socioéconomiques ont eu des difficultés à atteindre leur maturité. Par conséquent, le Vietnam ont peu de grands ouvrages culturels et ceux qui subsistent aujourd'hui ne sont pas intacts.
Avec 54 ethnies au Vietnam, la culture vietnamienne est une union dans la diversité. Outre la culture exemplaire des Viet-Muong, le pays abrite les cultures des Tay-Nung, des Thai, des Khmer, des H'Mong-Dao, et d'autres minorités ethniques des Hauts Plateaux du Centre.
En matière de philosophie et de pensée, les Vietnamiens accordent de l'importance aux relations et aux relations entre les choses. Croyant au concept du Yin, du Yang et aux cinq éléments, ils respectent l'équilibre et l'harmonie dans la vie. Il s'agit là de la différence entre la culture basée sur l'agriculture et la culture nomade, la première s'attache à la sédentarité, la seconde, au changement.
Le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme au Vietnam ne sont pas totalement identiques aux doctrines originelles. Les maîtres Thiên (méditation) vietnamiens sous la dynastie Tran (13è siècle) donnèrent des réponses bien distinctes aux questions sur le bouddhisme. De leur côté, les confucianistes vietnamiens suivirent également leur propre voie en combinant leur pensée aux valeurs bouddhistes et taoïstes. Le confucianisme au Vietnam se montra ainsi plus souple, libre, populaire et naturel.
Même à l'époque féodale, la démocratie et autres caractéristiques de la communauté primitive étaient préservées au sein des villages, fondés sur une agriculture de nature autarcique. La pensée des paysans est ancrée dans la société et constituaient les caractères propres aux Vietnamiens. De nombreux héros nationaux, dont le roi Quang Trung (18è siècle), sont issus de cette classe sociale.
Sous la dynastie Nguyen (1802-1945), le Vietnam accorda de l'importance à l'agriculture en sous-estimant le commerce, et négligea les autres secteurs.
A partir du 19è siècle, la culture occidentale commença à pénétrer au Vietnam. L'exploitation coloniale des Français entraîna la naissance d'une classe ouvrière au Vietnam au début du 20è siècle.
Introduit dans le pays lors des années 1920 et 1930, le marxisme-léninisme s'est combiné avec le patriotisme pour créer le principal courant de l'histoire vietnamienne, orienté vers l'indépendance nationale, la démocratie et le communisme.
Au point de vue philosophique, le Vietnam n'a pas sa propre doctrine, mais il dispose de principes et d'une pensée conformes à ses particularités, à une société basée sur l'agriculture, marquée par des communautés villageoises et des vestiges primitifs. Les Vietnamiens ont vocation au dualisme. Ils donnent la prééminence aux choses concrètes, au fidéisme, à la flexibilité et à la concorde.
Ils s'attachent à la famille, aux relations de parenté, au village et à la patrie car "pays perdu, famille dispersée". Face aux problèmes de la vie quotidienne, ils préfèrent prendre des solutions de conciliation et d'équilibre, recourir aux relations, et employer des moyens habiles pour faire face à la rigueur et à la puissance.
En ce qui concerne l'échelle des valeurs, les Vietnamiens attachent de l'importance à l'humanité, à la loyauté et à l'honnêteté. La piété filiale vietnamienne ne se limite pas à la famille. Le bonheur, de son côté, est plus souhaité que la richesse.
Néanmoins, les Vietnamiens doivent remédier à plusieurs défauts, dont la faiblesse en logique, le patriarcat, le conservatisme, le régionalisme, l'égalitarisme, la superstition...
Ce que vous ne devrez pas manquer
Circuit court ou long, découverte des incontournables ou par des routes buissonnières, en voiture, en jonque, en rando, à vélo ou en moto… revenus de leur voyage en Indochine nos clients nous racontent leurs expériences. Merci à eux de nous faire confiance pour la prise en charge de leur séjour au Vietnam, au Cambodge, au Laos ou bien encore en Thaïlande et Myanmar !
Bons plans, nouveautés, conseils et infos culturelles du Vietnam, Laos, Cambodge, Birmanie et Thaïlande.
Nous sommes fiers et honorés de partager avec vous que la presse spécialisée nous recommande, pour la plupart depuis plusieurs années consécutives.
Vietnam Original Travel sur le Routard
Vietnam Original Travel sur Michelin
Vietnam Original Travel sur Lonely Planet
Envoyez vos commentaires sur : L'histoire et l'origine de la culture Vietnamienne
Champs obligatoires *
Donnez- nous votre avis !
Envoyez- vos commentaires sur le propramme : L'histoire et l'origine de la culture Vietnamienne
Champs obligatoires *