Lieu de rassemblement et de rencontres, le lac Hoan Kiem est le cœur de la capitale. Délimité par les rues Hang Khay, Le Thai To et Dinh Tien Hoang, il fait la liaison entre le vieux quartier et le quartier français. D’une superficie d’une douzaine d’hectare, il est profond de moins de 2 mètres en moyenne. Ancien bras du Fleuve Rouge, il est difficile de dire depuis quand il est là. Une carte datée du milieu du 15ème le situe débordant de la rue Hang Dao jusqu’à Hai Ba Trung et Ly Thuong Kiet et pour rejoindre à nouveau le Fleuve Rouge par la rue Hang Chuoi. Au fil du temps, il a revêtu de multiples noms, dont celui de Thuy Quan – en référence au fait qu’il servait de base d’entrainement militaire aux marins - ou de Luc Thuy, du fait de la couleur de ses eaux couleur jade.
Son nom actuel de « Lac de l’Epée Restituée » – Ho Guom – ou Ho Hoan Kiem, est apparu au 15ème siècle (on pense vers 1428), en rappel d’une légende célèbre qui remonte à l’époque de la puissante dynastie chinoise des Ming (1368-1644). A cette époque et ce, depuis le 11ème siècle, le Nord-Vietnam était un royaume du nom de “Dai Viet”. Mais en 1407, les chinois de la dynastie Ming envahissent le pays et en font une province qu’ils appellent “Jiaozhi” (Giao Chi en vietnamien). Hanoi s’appelait alors Thang Long et le lac : Luc Thuy. Durant l’occupation Ming, le peuple vietnamien souffrait de la misère provoquée par l’augmentation des impôts, la famine sévissait, la révolte grondait parmi les habitants. Mais ceux-ci, mal armés et faibles, subissaient défaites sur défaites dans leurs tentatives de rébellion. Le décor est planté, la légende peut entrer sur scène sous les traits de deux protagonistes : Lac Long Quan, l’empereur du Royaume des eaux et un modeste pêcheur répondant au nom de Le Thanh.
Un beau matin, pensant avoir pêché une belle prise, quelle ne fut pas la déception de notre pêcheur de s’apercevoir que dans ses filets ne se trouvait qu’un vulgaire morceau de ferraille. Dépité, il le rejette à l’eau. Pour le repêcher le lendemain ! Toujours autant déçu et quelque peu surpris, il le jette à nouveau dans les eaux du lac. Et la repêchera à nouveau le lendemain ! C’est un Le Thanh dépité et perplexe que le roi Lê Loi trouve dans sa cabane, alors qu’il était en route pour conduire les rebelles à la conquête de leur indépendance. Voyant la barre de fer au milieu des filets, il comprend de suite la situation. Machinalement, il s’empare de la ferraille et – stupeur – elle se met à briller et s’illumine de mille feux, révélant être une épée sur laquelle est gravée l’inscription « Thuan Thien - Par la volonté du ciel ». Muni de cette épée magique, Lê Loi et ses troupes boute l’envahisseur hors du Pays et dans la foulée donne son nom à une dynastie dont Hanoi est la Capitale. Nous sommes en 1428. Lê Loi monte sur le trône sous le nom de Le Thai To, un nom qui est vénéré de nos jours dans tout le Vietnam comme étant celui d’un héros national.
Un jour qu’il se laisse aller en barque sur les eaux vertes du lac, une tortue lui apparait, remontant des prôneurs de Luc Thuy. Il est dit que celle-ci s’adressa au roi en ces termes : “Sire, la grande cause a été réalisée… Veuillez rendre l’épée sacrée au seigneur des rois, l’empereur dragon Lac Long Quan”. Comprenant subitement l’origine magique de l’épée, le roi acquiesce et rend l’épée à la tortue qui s’en empare de la bouche et l’emporte au fond des eaux de jade… L’épée ainsi restituée donnera son nom au lac et on affirme encore de nos jours qu’apercevoir une tortue émergeant de ses eaux est signe de très bonne fortune…
Deux ilots sont élégamment posés sur les eaux vertes du lac, dont l’un – au Sud et de 350 m2 – supporte depuis 1886 un pagodon : la tour de la tortue. Il a été érigé sur ordre d’un certain Ba Kim (ou Nguyen Ngoc Kim), mandarin de son état, connu pour être le médiateur entre les Français – et les Vietnamiens. Il était en fait homme à tout faire des nouveaux conquérants fraichement arrivés. Sous prétexte de vouloir rendre hommage par ce pagodon au valeureux Lê Loi, il souhaitait en fait y placer les ossements de son père. Un souhait qui ne verra jamais le jour, car découvert par les habitants…
Il est étonnant de voir que cette tour à l’architecture hybride – vietnamienne et gothique française – érigée par un traitre à la nation (comme on le découvrira plus tard), soit devenue et reste un haut lieu de mémoire des hanoïens, au même titre que la Pagode au Pilier Unique. Imaginez : pendant l’époque coloniale, il y avait une statue de la Liberté perchée sur son sommet (elle a été détruite dans les années 1950), rien de typiquement vietnamien, n’est-ce pas. Peut-être que la sérénité du lieu, le spectacle changeant des eaux du lac au fil des saisons ont fait oublier les origines peu recommandables de sa construction et qu’ainsi n’est resté que l’essentiel : la mémoire de Lê Loi et le sentiment d’unité nationale… De nos jours, la Tour de la Tortue est devenue un symbole de Hanoi mais aussi du peuple vietnamien, celui qui se dresse contre l’envahisseur, qu’il ait été chinois, français, japonais ou américain.
Le deuxième ilot, celui au Nord-Est du lac, a le nom de Ngoc Son – ce qui signifie montagne de jade. La dynastie des Ly (11ème et 12ème siècle) y fait ériger la tour Bao Thien aux reflets romantiques sur l'eau du lac, peut-être dans le but d’écouter le chant des fées. Puis, sous les Tran (1225 – 1400), la montagne de jade accueille une pagode de même nom (en chinois : 玉山). On y adorait Quan De. Sous les Lê, Trinh Giang construit le palais Thuy Khanh sur l’emplacement de l'ancien temple Ngoc Son. Il sera finalement détruit par Le Chieu Thong en même temps que se finira cette dynastie. Une autre pagode est érigée en lieu et place grâce au financement d’un philanthrope du nom de Tin Trai. Le temps et l’érosion auront raison de la bâtisse qui sera finalement cédée par le fils de Tin Trai à une association caritative. Il faut attendre 1865 et l’érudit spécialiste du confucianisme Nguyen Van Sieu, pour que le bâtiment – désormais bouddhiste – devienne un temple. Non seulement il fait rénover, mais il fait également ajouter ce qui donnera son âme au site : la tour du pinceau sur le monticule Ngoc Boi, le pont The Huc et enfin le temple (maison communale) Tran Ba.
Remarque : dans une pagode, on vénère Bouddha ; un temple, quant à lui, est dédié à un génie ainsi qu’à une personne de mœurs et de haute valeur morale ou militaire (un roi, un héros national…).
L’ensemble se présente sous la forme de plusieurs espaces alignés sur l’idéogramme Tam : en entrant, à gauche du portique de l’Écritoire (Dai Nghien), s’élève la tour du Pinceau (But Thap) et ses trois caractères chinois «Ta Thanh Thien - Écrire sur l’azur du ciel ». On franchit ensuite le pont laqué de rouge pour rejoindre le pavillon Tran Ba (pavillon d’interception des vagues), le pavillon de la contemplation de la lune (Dac Nguyet) et finalement le temple Ngoc Son lui-même. Le tout reflète harmonieusement l’équilibre entre culture et religion. On y vénère trois héros nationaux : le général Tran Hung Dao, célèbre pour avoir vaincu les envahisseurs mongols au 13ème siècle, La To - la patronne des médecins et le savant Van Xuong De Quan, un philosophe taoïste considéré comme le dieu de la littérature.
Si l’ensemble architectural n’est pas très ancien, la grande connaissance du confucianisme de Van Sieu lui a insufflé l’équilibre traditionnel et éternel entre le ciel, la terre et l’homme.
Juste devant la porte d’entrée de 9 m de haut, à main gauche sur « La Montagne Ngoc Boi », se dressent les 5 étages de la tour du pinceau. Construite en pierre, elle fait 28 m de haut, elle est posée sur le monticule de pierres (12 m de diamètre, 4 m de haut), figurant une montagne, symbole de la Terre. Selon les écrits de Van Sieu, « La montagne est un symbole de victoire, mais la tour est un symbole de culture. Les deux sont basés l'un sur l'autre ». Au niveau de la première porte menant au temple, Dai Nghien (le socle de l’encrier) est une pierre verte concave supportée par 3 grenouilles. Le texte en caractères chinois parle de courage, d’indépendance et de maitrise de soi. Une autre série d’idéogrammes rapporte les mots de Van Sieu sur le sens de cette construction. Dessus est posé un petit autel. Pinceau et écritoire forment le symbole de la littérature, de la culture et des concours mandarinaux. Il n’est pas rare que les étudiants viennent ici prier pour la réussite à leurs examens.
Laqué de rouge et courbé comme une crevette, le pont The Huc enjambe les eaux vertes de ce qu’autrefois on appelait le lac Ta Vong, pour rejoindre l’ilot Ngoc Son et le temple. Il fut un temps où l’ilot avait quelques hauts monticules sur lesquels venaient se poser les fées pour chanter, il s’appelait alors Ngoc Tuong Son. Puis vint le roi Ly Thai To qui déplaça la capitale de Hoa Lu vers Thang Long et rebaptisa la petite ile en Ngoc Son. Il y fit ériger une pagode et lui donna le nom de Ngoc Son. Au fil du temps et de sa lente érosion, au cours de l’histoire des hommes et de leurs constructions, de pagode en palais puis en temple, Ngoc Son a marqué les siècles jusqu’à devenir – de l’autre cote du pont The Huc – une des symboles les plus forts de Hanoi.
C’est l’érudit, poète et chercheur Phuong Dinh Nguyen Van Sieu, qui ajoutera en 1875 cette élégante courbe entre les rives du lac et l’ilot. Si le pont a conservé son style d’origine, il a subi maintes rénovations – dont les plus importantes en 1897 et en 1952 - et de nombreux remaniements. C’était au départ un simple de pont de bambou à la surface des eaux, mais il avait déjà cette couleur rouge si caractéristique. Comment peut-il en être autrement ? S’ouvrant sur l’Est, sur le Levant, il reçoit l’Energie subtile du Ciel et de la Terre via la Soleil, dont la couleur est le rouge. Couleur également de la vie, de la chance et du bonheur, le rouge trouve ici toute sa forme symbolique et esthétique. Couleur du feu aussi, comme son histoire nous le raconte. On dit que depuis que le pont existe, des générations de gardiens ont frémit et tremblé qu’il ne s’effondre sous le poids des étudiants venant en masse prier dans le temple pour le succès de leurs examens. Nous allons voir que leurs craintes étaient fondées…
Mais rendons-nous directement dans cette période entre 1882 et 1887, période pendant laquelle un fonctionnaire de l’armée française décide de faire du temple sa résidence. Devant une telle offense, un étudiant se met en devoir d’incendier le pont, en guise d’avertissement en direction des Français. Nous sommes une nuit d’hiver 1887, le feu prend si bien qu’il ne reste que des cendres. Le fonctionnaire n’a pas demandé son reste et a déménagé… Mais il a fallu reconstruire le pont. On lui donne un arc un peu plus prononcé, on modifie le plancher. Las, 55 ans plus tard – soit la veille du nouvel an 1952 – une travée cède sous le poids des visiteurs. On le rénove donc à nouveau en suivant les directives de l’architecte Nguyen Ngoc Diem. Pour les 16 travées, il privilégie le béton en lieu et place du bois et du bambou, pour d’évidentes raisons de sécurité… Il gardera le bois pour le tablier et donnera à The Huc un galbe encore plus marqué que précédemment, lui donnant son aspect définitif, tel qu’on le connait aujourd’hui.
En 1990, on installe l’éclairage pour le plus grand bonheur des hanoïens et des touristes.
Il s’agit en fait de la porte d’entrée du temple, sous l’ombre d’un immense et vénérable banian. Construite dans le style taoïste, on remarquera les sentences parallèles de part et d’autre ainsi que l’inscription sur son fronton disant : « Pour qui connaît par l'étude les origines et sait les raisons des choses antiques, la splendeur de ces lieux est immortelle et infinie, comme l'air et la lumière ». L’entrée est flanquée d’une tortue à sa gauche et d’un dragon à sa droite. La tortue est symbole de longévité et de stabilité, le dragon quant à lui est relié à la force et la puissance. L’association des deux symbolise l’étudiant qui a réussi ses examens.
En pénétrant plus avant dans le temple, on atteint le Pavillon Tra Ba, à l’architecture à la fois épurée et complexe. Traduit par « interception des vagues « ou « brise-lame », le terme « Tra Ba » signifie qu’il est important d’empêcher les vagues culturelles de l’extérieur de venir affecter la culture traditionnelle. On peut également y voir l’allégorie du socle qui résiste aux changements du temps. De forme carrée surmontee de 8 toits, la maison communale Tra Ba présente 8 colonnes : 4 en pierre à l’extérieur et 8 à l’intérieur, en bois. Comme pratiquement tous les autres bâtiments du complexe, le pavillon a été construit en 1865. Il a subi de graves dommages pendant la guerre d’Indochine. En 1952, grâce à des dons de particuliers mais surtout d’associations caritatives, le pavillon et une grande partie du temple sont rénovés à l’identique de leur architecture d’origine. A couvert d’arbres centenaires, cet endroit parmi les plus sacrés du site, s’ouvre sur un panorama remarquable sur le lac et son pagodon.
Nous arrivons enfin au temple proprement dit, composé d’un espace dédié au culte de Tran Hung Dao, un des héros nationaux du Vietnam et d’un autre espace, celui-ci étant consacré à l’Empereur Van Xuong, le Dieu taoïste de la Littérature. Cette pièce préserve également un magnifique cheval en bois sur roues peint en rouge. De nombreuses sentences parallèles donnent au visiteur des sujets de réflexion et de méditation. De plus, le Bouddha Amitabha est également vénéré dans ce temple, montrant ainsi aux yeux de tous le concept de «Trois religions de la même religion : taoïsme, bouddhisme et confucianisme» et au-delà, l’idéal d’unité et d’harmonie du peuple vietnamien.
Et enfin, en avant des deux temples, se trouve dans une pièce à part le corps géant d’une tortue de Hoan Kiem (plus de deux mètres de long et pesant près de 250 kilos !), accidentellement tuée par un pêcheur en 1967. Quant à la dernière grande tortue de cette espèce (Rafetus Swinhoei ou Rafetus Leloii), elle s’est éteinte à Hoan Kiem en janvier 2016. Son corps a été conservé et est désormais exposé au Musée National de la Nature du Vietnam.
Symbole ancien d’une culture millénaire, fierté des hanoïens et de tous les Vietnamiens, aujourd’hui encore, Ngoc Son accueille pèlerins et étudiants, But Thap continue de calligraphier dans le ciel bleu ses vœux de réussite, d’unité et de fierté alors que quand tombe le soir, certains racontent avoir entendu l’ancien chant des fées flottant sur les eaux de jade.
Note : Si vous souhaitez être accompagné d’un guide et bénéficier de ses explications pertinentes et enrichissantes, pensez à vous adresser à une agence de voyage basée sur Hanoi.
Un Circuit au Vietnam comporte immanquablement une halte découverte du temple de la montagne de jade. Mais si vous avez un peu de temps libre, ayez la curiosité de vous balader le long des rives de Ho Hoan Kiem. Le weekend, toute la zone est piétonne, profitez-en pour vous plonger dans une ambiance typique et bon enfant !
Presqu’en face de Ngoc Son, au 59 rue Dinh Tien Hoang, se trouve le temple de Ba Kieu, datant du 17ème siecle. Il a été construit en l’honneur et la mémoire de la Déesse-Mère Lieu Hanh. Au 20ème siècle, on décide d’ouvrir la rue Dinh Tien Hoang, le temple est alors coupé en deux, chaque partie occupant un côté de la rue. Ce qui en fait un des temples les plus insolites de la Capitale. Protégés des fantômes par l’antique et imposant banian, se trouvent deux autels typiques des temples vietnamiens. Ils ont le même âge que le temple.
En sortant et du temple et en prenant à main droite, vous verrez la tour Hoa Phong, dernier et unique vestige d’une ancienne pagode appelée Bao An. Face à la poste centrale de Hanoi, elle témoigne d’un édifice grandiose dont la construction a débuté en 1842 pour se terminer en 1846. Sur près de 360 000 m2, elle s’adossait au lac Hoan Kiem pour faire face au Fleuve Rouge. La tour était placée devant la pagode Boa An. En 1882, les français détruisent le complexe pour construire la poste centrale, laissant debout la tour en briques de Bat Trang, aux 4 fenêtres ouvertes sur les 4 vents (Hoa Phong signifie vents favorables).
Presqu’en face de Hoa Phong, le square accueillant la statue du célébrissime empereur. Le square existait d’ailleurs avant la statue et ses 34 tonnes de bronze. Elle a été inaugurée le 7 octobre 2004 en l'honneur du cinquantième anniversaire de la libération de la capitale.
En poursuivant votre déambulation autour du lac de Hoan Kiem, vous parviendrez rue Lê Thai To (qui fait donc face à la rue Dinh Tien Hoang, de l’autre côté du lac), arrêtez-vous au numéro 16. Autant le square voisin de la poste centrale et sa statue imposante est fréquenté aussi bien par les hanoïens que les touristes, autant cet agréable lieu de mémoire est totalement méconnu de (presque) tous. Datant de 1894, le petit complexe a été voulu par Hoang Cao Khai, ancien vice-roi du Tonkin, connu pour avoir aidé les forces françaises à traquer Phan Dình Phung, le principal révolutionnaire vietnamien de l'époque. Sous les ombres fraiches se tient une statue du roi Lê Thai To en bronze, pointant son épée vers le lac, comme s’il la présentait à la tortue légendaire. A cet endroit se tenait autrefois un temple dédié au roi Lê Thai To, mais il n'existe plus. L’ensemble se compose de 3 éléments : la porte, la maison communale dite Nam Huong - ouverte sur quatre côtés et coiffée d’un toit double - et la statue, délicatement moulée. Après une très longue mise en sommeil, le site a été restauré et embellit pour être réouvert en 2000, à l’occasion du 990ème anniversaire de Thang Long.
Le tour du lac Hoan Kiem représente 1,75 km et constitue une balade mémorable au cœur de la capitale éternelle du Vietnam. Petit bonus : sachez que la ville millénaire se visite également en moto Minsk ou en Jeep…
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