Au fil des siècles, les artisans du Nord au Sud du Pays aux deux Deltas ont développé un incroyable éventail de traditions artisanales, qui sont devenues quelques-uns des piliers de l’identité culturelle vietnamienne. Chez une multitude de familles, dans d’innombrables villages dédiés ou spécialisés, des techniques, des gestes, des savoir-faire, se sont transmis de génération en génération. Ateliers, échoppes, boutiques et autres galeries prennent place dans les demeures, invitant les visiteurs à découvrir au plus près les processus de création et de réalisation d’objets artisanaux, pour la plupart des pièces uniques.
Que vous cherchiez à rapporter un clin d’œil de votre voyage au Vietnam ou que vous souhaitiez apporter une touche exotique à votre intérieur ou votre bureau, choisir une pièce d’artisanat demande toutefois un minimum de connaissances, à défaut d’expertise, les contrefaçons étant monnaie courante.
Il y a entre 3 000 et 4 000, alors que l’aube se levait à peine sur la civilisation de ce qui allait devenir le Vietnam, les peuples déjà présents sur ce territoire ont laissé des traces de leur activité manuelle et artisanale : tambour en bronze, outils de pierre et ustensiles du quotidien en poterie. Au fil des ans, l’artisanat vietnamien se développe tant au niveau des produits qu’au niveau des techniques. Qu’il s’agisse du métier du bronze, de celui de la céramique, du métal, du bois, du papier et autres tissages, l’artisanat vietnamien s’organise en corporations étroitement liées à des villages. C’est ce qui signe la caractéristique la plus originale de l’artisanat au Vietnam : une intégration précoce des activités artisanales et celles à caractère industriel, dans l’économie rurale. Autrement dit, l’activité économique n’était pas exclusivement l’apanage des villes.
Berceau de la civilisation du Vietnam, le Delta du Fleuve Rouges est, à cet égard, très parlant : on y voit très visiblement une forte concentration de sites artisanaux, qui – dès le 1er après J.-C. – maitrisaient les techniques du coulage du bronze et du fer. La poterie, déjà florissante aux époques antérieures, se montre plus sophistiquée en ajoutant les techniques de l’émail. Les deux métiers artisanaux les plus prospères étaient alors le tissage et la vannerie. Tissus en coton, en soie, paniers, corbeilles en bambou et en rotin étaient très réputés. Le 3ème siècle voit la naissance du papier, grâce aux techniques importées de Chine. Plus tard, pour satisfaire aux besoins en objets de luxe de la Cour et des fonctionnaires locaux, on perfectionne les techniques de ciselage de l’argent et de l’or, notamment grâce aux échanges technologiques avec l’Empire du milieu.
Grace à des objets en laque et aux outils pour les confectionner retrouvés dans des tombes, on sait que la laque était déjà connue quatre siècles avant J.-C., Le 1er millénaire verra l’affirmation des techniques de cet artisanat.
En s’avançant dans le temps, coïncidant avec la fin de la conquête chinoise, on assiste à l’essor des villages de métiers. En effet, à partir de 1010, lorsque l’empereur Ly Thai To décide de transférer la capitale impériale de Hoa Lu vers Thang Long, la future Ha Noi, de nombreux villages artisanaux s’agglutinent autour. Beaucoup perdureront et formeront les quartiers artisanaux que l’on peut encore voir aujourd’hui dans la capitale et sa banlieue, et bien sûr, façonneront ce qu’on appelle désormais le quartier des 36 corporations, ou vieux quartier. Dès lors, grâce à l’octroi de monopoles, la capitale connaitra une forte expansion d’artisanat religieux et de luxe, avec sa ribambelle de soieries, céramiques, bijoux et autres meubles incrustés de nacre, le tout étant à destination de la Cour Impériale et de la noblesse locale. Le Chine et le Japon – réputes particulièrement pointilleux et exigeants - se montreront même friands de cet artisanat vietnamien délicat et sophistiqué.
Plus proche de notre époque moderne, les guerres et une longue période d’économie centralisée et planifiée ont modifié l’ordre établi. Les villages de métier ont éclaté, le modèle ancestral survivant très mal aux contraintes modernes. Cependant, des familles ou des individus seuls se sont lancés - et se lancent encore de nos jours – pour préserver et valoriser ces mémoires vivantes que sont les métiers artisanaux. Lors de votre circuit au Vietnam, vous ferez certainement halte dans l’un de ces villages pittoresques, comme suspendu hors du temps, ancrés dans une tradition tout en ayant le regard vers l’avenir.
Patrimoines d’exception d’une conscience nationale, les pièces d’artisanat sont bien plus qu’un souvenir à rapporter d’un séjour au Vietnam : c’est un petit morceau de l’âme de ce pays si attachant.
Pour vous aider dans le choix de quoi rapporter comme souvenir et qui soit facile à transporter, voici la sélection Vietnam Original Travel (n’oubliez pas de marchander !) :
Le tissage de la soie est l’un des plus anciens métiers du Pays. Les 54 ethnies du Vietnam disposent presque toutes de leur propre modèle de métier à tisser des matières aussi diverses que la soie, mais aussi du coton, du chanvre, de la fibre de bambou ou de bananier.
Depuis le 7ème siècle, date de la découverte du secret de sa fabrication, la soie vietnamienne s’est imposée comme le tissu le plus répute du Pays du Dragon, avec la région de Ha Tay - voisine de Hanoi - comme berceau de cette activité liée à la culture de mûriers.
Comme pour de nombreux autres domaines d’artisanats, les 11ème et 12ème siècles, marqués par le début du régime féodal Dại Viet, verront l’ascension fulgurante du tissage de la soie. Sur décision du roi Ly Thanh Ton que la Cour n’utiliserait que les brocarts vietnamiens, le Pays a pris de fait une place importante sur la route de la soie reliant l’Asie et l’Europe.
Bon à savoir :
Pour acheter la meilleure qualité de soie au meilleur prix, rendez-vous dans la rue Hang Gai, située en bordure du Vieux-Quartier d’Hanoi. Cette rue en apparence touristique recèle d’authentiques petites boutiques de soie et de broderie.
Le village de Van Phuc, à 10 km au Sud-Ouest du centre de Hanoi est le plus vieux et le plus réputé village de tissage du Delta du Fleuve Rouge. La qualité exceptionnelle de soie de Vạn Phúc est due surtout à l’usage de fils très fins (tõ non), beaux et résistants.
Hoi An
Dans les ruelles de la vieille ville, sur le marché aux tissus de Hoi An, un bon endroit pour acheter de la soie de belle qualité au mètre, que vous ferez ensuite tailler selon vos envies chez l’un des nombreux tailleurs de la ville.
Village de la soie de Hoi An. Pendant des siècles, Hoi An a été considérée comme une plaque tournante pour les articles en soie de qualité. Puis sont venus les ravages du modernisme. Le Hoi An Silk Village a ouvert ses portes aux visites publiques il y a dix ans, dans le but de raviver l’intérêt et l’appréciation pour les textiles artisanaux et la sériciculture. Il s’est donné pour mission de préserver et partager l’histoire de la production de soie à Hoi An – qui est au cœur de l’histoire et de l’identité de la ville. Il est situé à environ un kilomètre de la vieille ville.
Infos pratiques village de la soie :
Il y a deux types de visite : Longue tournée de 3 heures avec déjeuner/dîner 4 plats (nourriture uniquement, boissons au prix du bar) pour 595 000 VND par personne. Visite courte de 45 minutes pour 100 000 VND/pers.
Adresse : 28, rue Nguyen Tat Thanh – Hoi An
Ho Chi Minh Ville
Préférez les marchés aux tissus de Tan Binh et Tan Dinh, ou encore celui de Cholon, plutôt que le marché touristique de Ben Thanh où vous risquez de tomber sur de la contrefaçon à un prix prohibitif
La broderie vietnamienne se distingue par sa finesse, la précision de ses motifs et la vivacité de ses couleurs. Les motifs les plus représentés sont des scènes de villages vietnamiens - banian, embarcadère, navire,…- sites historiques célèbres, des motifs floraux…
L’histoire de l’introduction de ce métier remonte à la première moitié du 16ème siècle, sous le règne de l’empereur Le Chieu Ton. Un certain Le Cong Hanh - ambassadeur du Vietnam de son état – est envoyé en mission en Chine. Il y découvrira les broderies des vêtements de la cour, des parasols, des panneaux muraux exécutées par les artisans locaux. Il finira par percer leurs secrets et sitôt rentré au Vietnam, il en informa le roi qui lui ordonna de regagner son village, situé dans la province de Ha Dong pour transmettre ces précieux secrets aux villageois. Ainsi est apparue la broderie au Pays du Dragon. Plus proche de nos dans le temps, ici aussi les deux guerres d’indépendance suivies de la longue période d’économie planifiée ont été une rupture pour cet artisanat plusieurs fois centenaire. Mais depuis ces dernières années, la broderie vietnamienne retrouve une nouvelle vitalité.
Bon à savoir :
En fonction de vos besoins et de votre budget, la broderie est disponible sur de nombreux marchés et étals à travers le Vietnam, notamment sur les marchés ethniques des Provinces de Sapa et de Ha Giang.
Ha Noi
Dans la plupart des marchés et boutiques spécialisées notamment dans le vieux quartier de Hanoi.
Le village de Quat Dong est situé dans la commune de Quat Dong, district de Thuong Tin. Il s’agit du village natal de notre ambassadeur cité plus haut, Le Cong Hanh. Il est situé à environ 23 km au sud du centre-ville.
Le village de Dong Cuu, lui aussi aux portes de la capitale, est spécialisé dans la confection de costumes brodés pour les fêtes traditionnelles, ainsi que pour la réalisation d'habits royaux.
Da Lat
XQ History est située dans la rue Mai Anh Dao, quartier 8, ville de Da Lat. Quan et Xuan ont donné leurs initiales à ce projet mais surtout une nouvelle direction à la broderie à la main, combinant la broderie traditionnelle et l'art de la peinture pour créer une nouvelle école de broderie au Vietnam.
Le Vietnam compte 54 ethnies où chacune à sa propre identité culturelle, sa tradition d’artisanat. Ce précieux patrimoine, transmis de génération en génération, participe à la culture diversifiée mais unie du Pays.
Chaque communauté locale ayant ses traditions artisanales, les produits proposés sont d’une incroyable diversité. Outre la soie, le brocart des minorités ethniques est également très populaire, de même que sacs, vêtements, foulards de différentes formes, tailles, couleurs et motifs ornementaux. Vos plus belles trouvailles, vous les ferez essentiellement dans les régions montagneuses du Nord-Vietnam, sur les marchés ethniques de Sa Pa, Moc Chau, Mai Chau, Ha Giang, Bac Ha, ou encore dans la vaste Province de Ha Giang. Du côté de Hoa Binh, le petit village de Da Bac et ses communautés Dao, Muong, Tày, Thai perpétue la tradition de la broderie des Dao Tiêen. Il y en a plein d’autres que nous vous invitons à découvrir sur les conseils d’une agence de voyage locale.
Le Vietnam compte environ 400 villages artisanaux, dont un nombre appréciable appartenant à des minorités ethniques. Ces métiers, souvent très anciens, sont toujours étroitement liés à leur vie en autosuffisance. De nos jours, si certains métiers se perdent peu à peu sous l’influence de l’urbanisation et des échanges économiques, nombre d’entre eux sont préservés et gardent l’authenticité et l’identité culturelle des communautés ethniques.
Dans l’ensemble, la peinture vietnamienne est riche des deux patrimoines très distincts : une peinture folklorique et une peinture moderne. Nous partons ici de l’idée que vous souhaitez peut-être rapporter chez vous de la peinture typique, pour donner une touche d’exotisme à votre intérieur ou sur votre lieu de travail.
Jusqu’au 20ème siècle, les patrimoines picturaux du Vietnam étaient connus surtout représentés par les deux écoles folkloriques Hang Trong et Dong Ho. De nos jours, seule une poignée de peintres produisent encore ce type d’oeuvre. Pour l’école de Dong Ho - la plus connue – on estampe des feuilles de papier avec des gravures sur bois. Les motifs seront ensuite mis en couleur avec des couleurs naturelles. Les thèmes traduisent souvent des vœux de bonne chance, des personnages historiques, des activités quotidiennes et des allégories folkloriques... L’activité de ces peintres bat son plein pour les festivités du Nouvel An Lunaire. Moins connue, l’école peinture de Hang Trong – du nom d’une rue en plein cœur de la capitale – pratiquait aussi l’estampe, mais selon une vision peut-être plus moderne. La grande originalité des estampes de Dong Ho réside dans les couleurs naturelles et dans le papier sur lesquelles elles sont imprimées.
Les estampes de Dong Ho sont originaires du village de même nom dans la Province de Bac Ninh, à 31 km à l’Est de Ha Noi. Comptez 3 a 4 heures de visite pour découvrir le processus des estampes de Dong Ho et… prendre le temps de choisir les souvenirs à ramener chez vous.
Le papier Do
Fabriqué à partir de l’écorce du rhamnoneuron balansae, un arbuste originaire du sud-est du Yunnan et du nord du Vietnam, ce papier fait à la main est un autre souvenir distinctif.
Traitée suivant des procédés que seuls quelques artisans connaissent, l’écorce de l’arbuste devient le papier do, qui a la particularité d’être absorbant, léger et résistant aussi bien aux mites qu’à l’humidité. Dans la province de Bac Ninh, plusieurs villages continuent de pratiquer ce métier, produisant un papier doux, léger et durable, utilisé pour réaliser des peintures, des carnets et des cartes de vœux.
Pourquoi ne pas acheter une poignée de cartes postales en papier do comme souvenirs au Vietnam et les envoyer à vos amis.
Où acheter du papier do ?
• Hanoi
Vieux quartier : Projet Zó. Adjacent à la voie ferrée, maison no 27, 10A sur Dien Bien Phu
Artisanat traditionnel ayant connu son apogée entre les 11eme et 15eme siècle, la laque fait son entrée dans les années 1930 à l’école des beaux-arts de Hanoi. Les objets en laque sont à la fois un des symboles de l’identité vietnamienne et à la fois l’un des meilleurs souvenirs à rapporter du Vietnam.
A l’origine, il s’agissait d’une technique utilisée pour protéger les objets, en particulier les statues des pagodes. Erigée au rang d’art, la laque traditionnelle nécessite un travail extrêmement laborieux, avec pas moins de 12 étapes et une centaine de jours de travail, quelle que soit la taille de l’ouvrage. Si vous avez la possibilité, ne manquez pas de visiter un atelier de laque pour observer le travail méticuleux des artisans vietnamiens qui ont a cœur de perpétuer ce savoir-faire millénaire. Il existe trois techniques principales : la laque dite burgautée (incrustée de nacre), la laque à la coquille d’œuf et la peinture laquée. Pour chaque type, un matériau est approprié : bambou, bois, feuille de palmier, métal…
Les produits confectionnés tels que les assiettes, bols, cuillères, pots de fleurs, plateaux et tableaux sont vendus à travers tout le Vietnam.
Bon à savoir :
Disponibles quasiment partout, les objets laques ne sont pas difficiles à trouver. Il existe une poignée de galeries consacrées exclusivement aux pièces en laque. Apres avoir parcouru les collections vous aurez l’occasion d’acheter un souvenir en même temps.
Sur Hanoi :
• Musée des beaux-arts du Vietnam
• Art laqué Thu Huong
• Art de la laque Tay Ho
• Marché artisanal d’An Dong
• Rue Hang Bac à Hanoi
Si vous en avez la possibilité, faites un tour au village de Ha Thai, a une vingtaine de kilomètres au Sud de la capitale. Réputé depuis 200 ans pour son métier traditionnel de la laque, vous y dénicherez bols, assiettes, cuillères, pots de fleurs, plateaux et autres tableaux a ramener en souvenir du Vietnam.
L’histoire de la céramique vietnamienne remonterait à plus de 10 000 ans avant notre ère mais ce n’est qu’à à partir du 15ème siècle, sous la dynastie des Lê, qu’elle va marquer distinctivement son originalité. C’est la naissance des fours de Bat Trang, sur les berges du Fleuve Rouge. L’expansion vers le Sud intègrera les influences cham, tandis que plus tard, sous la domination française, les méthodes et inspirations occidentales influenceront la céramique vietnamienne.
Forte de ses valeurs culturelles et historiques, la céramique reste un artisanat florissant malgré l’arrivée massive d’objets en plastique dans la vie quotidienne. De nombreux villages à travers le pays perpétuent cet artisanat traditionnel, du Nord au Sud du Pays en forme de S.
Bon à savoir :
♦ Bat Trang : Berceau de la céramique, Bat Trang est accessible en bus depuis Hanoi. A visiter, son superbe musée de la céramique.
♦ Chu Dau : A été le foyer d’une céramique très populaire du 14ème au 17ème siècle. Un gros effort de valorisation et de rénovation permet aujourd’hui de se plonger à nouveau dans ce très ancien village artisanal situé dans le delta du fleuve Rouge.
♦ Thanh Ha : Dans le Centre, dans la banlieue de Hoi An, ce village est connu pour ses céramiques délicates, non émaillées
♦ Bau Truc : Toujours dans le Centre, au Sud de Hoi An, ce village perpétue le métier de la céramique et de la poterie des Chams, avec des pièces entièrement modelées à la main et ornées de bas-reliefs aux motifs très fins.
♦ Phuoc Tich à Hue propose aussi son savoir-faire distinctif
En vrac et sans prétendre à une liste exhaustive : les produits en bambou, abordables et écologiques, sont un rappel sympa du Vietnam, l’incontournable Ao Dai accompagné de son chapeau conique Non La, les produits de vannerie, les bijoux ethniques, les marionnettes en bois, les instruments de musique miniature…
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♦ Les villages artisanaux autour de Hanoi
Circuit court ou long, découverte des incontournables ou par des routes buissonnières, en voiture, en jonque, en rando, à vélo ou en moto… revenus de leur voyage en Indochine nos clients nous racontent leurs expériences. Merci à eux de nous faire confiance pour la prise en charge de leur séjour au Vietnam, au Cambodge, au Laos ou bien encore en Thaïlande et Myanmar !
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